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ÇÝÊÑÇÖí Enseignement : pourra-t-on sortir de l’impasse ?



Enseignement : pourra-t-on sortir de l’impasse ?

Moyens matériels, ressources humaines, niveau des élèves…, les défaillances sont nombreuses. Le sujet a fait l’objet d’un dîner-débat organisé par «La Vie éco» le 29 octobre.
M. Akhchichine met en avant son plan d’urgence et propose de s’attaquer aux problèmes en les fractionnant : 40 milliards de DH supplémentaires seront dépensés en trois ans.
Le privé qui devait assurer la complémentarité n’accueille que 7% des scolarisés contre 20% comme objectif initial.


Les discussions devaient durer deux heures, elles auront largement débordé sur le temps imparti. «Enseignement, pourra-t-on sortir de l’impasse ?» : c’était le thème d’un dîner-débat organisé par La Vie éco, jeudi 29 octobre, et auquel ont pris part Ahmed Akhchichine, ministre de l’éducation nationale, Mohamed Barkaoui, président de l’Université Hassan II de Casablanca, Abderrahmane Lahlou, président du groupe privé d’enseignement Mundiapolis et Abdellatif Qnouch, président de la Fédération nationale des associations des parents d’élèves.

13% des élèves seulement arrivent à décrocher leur bac
A minuit passé, donc, le débat n’était pas encore achevé tant il y avait à dire et l’animateur Thami Ghorfi, patron de Radio Aswat, partenaire de l’événement, a dû jouer de ses talents de diplomate pour arrêter le flots des questions d’une salle de plus de 200 personnes. Il faut dire que, plus que tout autre thème, celui de l’enseignement passionne et ce d’autant plus que l’école marocaine va mal, très mal. Il y a deux ans, alors que le chantier de la réforme du système d’éducation et de formation initié par une charte spécifique ne semblait pas avoir substantiellement changé la donne -du moins en matière qualitative-, le Conseil supérieur de l’enseignement (CSE) se fendait d’un rapport -son premier du genre- sévère. Quelque 390 000 enfants quittent l’école chaque année, dont plus de la moitié d’entre eux sans être en situation d’échec ni avoir été exclus du système. Sur 100 élèves inscrits en première année du primaire, seulement 13% obtiennent leur bac. 80% des écoles rurales ne disposent pas de sanitaires, 75% sont dépourvues d’eau potable et 67% ne sont pas raccordées au réseau d’électricité. Le déficit en infrastructures entre écoles primaires, collèges et lycées est estimé à 1100 établissements. La faiblesse du niveau figure également au chapitre des défaillances : un test sur des élèves de la 6e année du primaire avait démontré que seulement le tiers d’entre eux connaît les opérations simples de calcul et en 2e et 3e année secondaire, 30% seulement des élèves à peine avaient le niveau requis en physique-chimie. Enfin, d’autres maux, non moins graves, rongent le système d’enseignement comme la non-maîtrise des langues, le manque de ressources humaines qualifiées, l’absentéisme des enseignants ou encore l’inadéquation entre les profils formés dans les universités et ceux demandés sur le marché du travail…
Comment en est-on arrivé là ? Pour quelle raison l’école publique qui a formé brillamment les meilleurs cadres d’aujourd’hui a-t-elle renoncé à jouer son rôle ? Comment sortir de l’impasse ? Y a-t-il des solutions réelles au moment où le ministère de tutelle entame en cette rentrée 2009-2010 la première année effective de son programme d’urgence qui mobilisera une enveloppe supplémentaire de 40 milliards de dirhams en trois ans ? Et le rôle de l’école privée, de la société civile, des syndicats, des collectivités locales, des parents d’élèves dans tout cela ?
Avant d’exposer les grandes lignes de son plan d’urgence, le ministre s’est attelé à rappeler les raisons du marasme de l’école marocaine. Les dysfonctionnements, selon lui, renvoient à la rupture de quatre contrats qui lient l’école à la société. Institution majeure à laquelle chaque collectivité confie le soin de préparer les enfants à être des citoyens, l’école ne joue plus ce rôle. Le deuxième contrat rompu, enchaîne le ministre, c’est le monde de l’économie qui le renvoie. Des hordes de diplômés universitaires ne trouvent pas preneurs sur le marché du travail. «Et ce, alors que notre économie qui se développe et se modernise a besoin paradoxalement de compétences et de ressources humaines». Le troisième contrat rompu est plus important et plus sensible, insiste le ministre : l’école publique de naguère a produit les meilleurs cadres de ce pays, sans distinction de classe. «Or, nous savons aujourd’hui que cette ascension sociale, qui se produisait dans l’égalité et l’équité, et que seule l’école pouvait offrir aux Marocains, ne fonctionne plus comme avant. Aujourd’hui, à compétences équivalentes, celui qui a des relations familiales ou claniques bien placées aurait plus de chance de passer au travers des mailles que celui qui n’en a pas». Quatrième contrat rompu, conclut le ministre : l’école actuelle, telle qu’elle fonctionne, est loin d’être près de préparer la génération présente à relever le défi de la mondialisation, du changement de paradigmes et des valeurs.
Quelles solutions et surtout par quoi commencer ? M. Akhchichine défend mordicus son programme d’urgence (PU), car, pour lui, il n’y a pas d’alternative. Pour le ministre, qui refuse la fatalité, il n’y a pas de grosses défaillances mais plutôt une multitude de petits dysfonctionnements auquel il faut s’attaquer. «Il faut aller au fond des problèmes», insiste-t-il, ajoutant que la démarche suivie a été de «décortiquer en micro-séquences l’ensemble du procès et d’apporter des réponses appropriées. C’est toute l’alchimie du programme d’urgence».

L’obligation de scolarité jusqu’à 15 ans, un objectif incontournable
Le plan d’urgence, qui doit s’étaler sur trois ans, tourne autour de quatre enjeux. Le premier est de rendre effective l’obligation de scolarité jusqu’à l’âge de 15 ans, pour sauver les 390 000 exclus de l’école du travail informel et «de l’esclavagisme masqué. A valeur d’aujourd’hui, les programmes mis en œuvre ne captent pas plus de 40 000 bénéficiaires par an, soit un sur 10. Or, notre société, avec tous les défis qu’elle se lance, ne peut se permettre un tel luxe», tranche le ministre. Le deuxième enjeu est d’accompagner «tous ceux qui ont un véritable potentiel au-delà de 15 ans sur le parcours scolaire le plus réussi et le plus abouti possible». C’est-à-dire, comme le décline le programme d’urgence, stimuler l’initiative et l’excellence au lycée et à l’université. Le troisième enjeu concerne la résolution des problématiques transversales du système. Lequel, rappelle le ministre, concerne 7 millions de bénéficiaires, 300 000 acteurs directs, 23 000 établissements, soit une lourde machine, «qui a besoin, pour tourner, d’être bien huilée». Dernier axe : se donner les moyens de réussir ce challenge. Pour mener à bien le plan d’urgence, il a fallu mobiliser 40 milliards de dirhams.
A l’heure où les ministères peinent à obtenir du gouvernement une rallonge budgétaire comment celui de l’Education a-t-il réussi a décrocher cette manne ?, demande avec malice Thami Ghorfi. «Ce plan d’urgence à un coût, et je ne pouvais m’engager si le gouvernement rechignait à me les donner. J’ai même pensé à un système de souscription nationale. Je ne crois pas qu’on puisse faire des choix contre l’école sous prétexte qu’on n’en a pas les moyens».
Cela dit, retenir des élèves à l’école jusqu’à 15 ans ne serait-il pas «une déperdition des ressources et du temps pour celles ou ceux qui, de toute façon, ne sont pas aptes à poursuivre des études», s’est demandé Fadel Agoumi, directeur de publication de La Vie éco, dans une de ses questions ? D’autant, confirme M. Qnouch, que «le coût de la non-qualité du système est évalué à 15 milliards et demi de DH par an. Soit presque le tiers du budget de l’éducation».
Absolument pas, tranche le ministre. «Aucun enfant ne doit quitter l’école avant l’âge de 15 ans, parce que s’il la quitte avant cet âge nous avons la certitude qu’il retombe dans l’illettrisme, qu’il va travailler dans l’informel. La place naturelle pour un enfant de moins de 15 ans c’est l’école. Au-delà de 15 ans, à chacun selon son potentiel, et notre rôle est d’offrir les voies qu’il faut pour ceux qui ont une aptitude évidente, manuelle, sportive ou autre, chacun dans son domaine». La réponse interpelle Abderrahmane Lahlou qui estime que, «certes, il faut rester à l’école jusqu’à l’âge de 15 ans, mais il faut savoir que quelques aptitudes manuelles peuvent naître chez l’élève avant cet âge. Pour le maintenir, il ne faut pas que l’école reste monolithique, uniforme, et ses modes d’apprentissage ennuyeux».

En 2006 déjà, le déficit en enseignants se chiffrait à 12 000 postes !
Mais, à supposer même que l’argent mobilisé permette de retenir les élèves à l’école suffisamment longtemps, il reste plusieurs problèmes majeurs, dont celui des formateurs et celui du niveau des futurs diplômés.
Pour le président de la Fédération nationale des parents d’élèves, la priorité, par exemple, est de remédier au déficit en ressources humaines dont souffre l’école marocaine. «C’est le talon d’Achille du système», tonne-t-il. Face à la volonté politique de massification de l’enseignement, les moyens en enseignants ne suivent pas, s’étonne-t-il en prouvant ses dires, chiffres à l’appui. Le pic du déficit en ressources humaines a été atteint en 2006 : 12 000 enseignants manquants pour combler le besoin existant. Entre autres raisons évoquées, l’opération des départs volontaires à la retraite, initiée dans le secteur public. «On ne comprend pas qu’un pays comme le nôtre, en pleine réforme de son système éducatif, puisse commettre une telle erreur. Et ce déficit, selon les prévisions du ministère, sera encore plus flagrant», se désole M. Qnouch. En effet, cette année, le besoin en nouveaux enseignants sera de 15 233 postes, auxquels s’ajouteront 12 483 autres en 2010-2011, puis 10 622 en 2011-2012. D’une part, a-t-on prévu les postes budgétaires pour cela et, d’autre part, où trouvera-t-on ces enseignants ? «S’il y a surcharge des classes, c’est à cause de cela», rappelle M. Qnouch.
Ce sont justement les mauvaises conditions de travail qui influent sur le rendement et la qualité des études, mais, elles ne sont pas les seules. C’est le contenu même des programmes qui est également mis en cause. Car, même si au plan de la quantité, pas plus de 12% de la population entre 18 et 24 ans accède aux études supérieures, ce qui est en deçà des pays du même niveau de développement que le Maroc, rappelle M. Barkaoui.

C’est surtout la qualité du bachelier qui pose problème aux responsables de l’université marocaine.
«On a choisi la voie de la sagesse, l’université accepte l’étudiant quel que soit son niveau, avec l’espoir de l’améliorer. Pour les étudiants qui ont des difficultés, le plan du ministère prévoit un système de tutorat pour essayer de comprendre le pourquoi de ces difficultés». Mais encore, même avec un bon diplôme, la finalité n’est-elle pas que ce sésame permette à son détenteur de trouver du travail ?
Il n’y a pas à l’université que les études fondamentales, rétorque M. Barkaoui qui affirme que, sur ce point, le système supérieur public a évolué.
«Dire que l’université est déphasée par rapport au monde du travail est erroné. Il y a aujourd’hui suffisamment de formations professionnalisantes qui se font, en partenariat avec le monde professionnel». Sans oublier, poursuit-il, «des expériences pilotes menées dans le cas de l’offshoring, l’initiative de 10 000 ingénieurs, qui est une commande claire de l’Etat aux universités. Il y a aussi l’initiative 3 300 médecins».
Et l’école privée dans tout cela ? Quelle est sa place ? Pourquoi réussit-elle mieux que l’école publique mais draine-t-elle à peine 7% des effectifs scolarisés, alors qu’elle devait en être à 20%, selon les orientations de la charte éducation-formation ?
Selon Abderrahman Lahlou, «si les enfants du secteur privé réussissent mieux que ceux de l’école publique, s’insèrent plus facilement dans le marché du travail, ce n’est pas parce que nous sommes plus intelligents -nous travaillons souvent avec des enseignants du public, mais parce que les conditions de travail sont meilleures».
Toutefois, il ne considère pas l’école privée lavée de tout péché et concède que la qualité de formation varie selon les établissements, si bien que, même en payant, on peut se retrouver avec des lauréats mal formés. L’Etat, accuse-t-il, «n’a pas mis suffisamment de moyens pour réguler et contrôler le secteur privé». Il va encore plus loin dans son raisonnement : «Il faudrait, peut être, penser à un système de régulation institutionnalisée comme dans le secteur bancaire ou des télécoms, l’éducation aujourd’hui n’est pas moins capitale que l’argent et les télécoms».



Jaouad Mdidech
09-11-2009








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