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ÞÏíã 2009-11-02, 12:11 ÑÞã ÇáãÔÇÑßÉ : 1
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new1 Grippe A/H1N1 : le compteur s’emballe, le Maroc entre officiellement en pandémie



Grippe A/H1N1 : le compteur s’emballe, le Maroc entre officiellement en pandémie

Depuis vendredi 23 octobre, le nombre de cas a crû de manière exponentielle. La maladie se transmet désormais entre autochtones. Nous sommes bel et bien dans un cas de pandémie.
Plusieurs écoles touchées par le fléau. Casablanca, Rabat, Fès, Agadir parmi les villes les plus atteintes.
Ce n’est que le début, on s’attend à un pic d’ici au mois de décembre.
Comment se protéger ? Que faire en cas de contamination ? A qui s’adresser ? Les réponses à vos questions.

Mardi 27 octobre. A midi, le Maroc comptait encore 250 cas officiellement prouvés de contamination par le virus de la grippe A/H1N1. Le même jour, à 18h 30, on recensait 28 cas de plus. Trois heures plus tard, les services d’alerte du ministère de la santé étaient sur les dents. Dans la seule journée de ce mardi, les prélèvements effectués au sein de huit écoles à Casablanca avaient permis de détecter 37 nouveaux cas, en plus de ceux détectés un peu partout, portant à 330 le bilan à la fin de la journée ! Affolant ? Oui sans doute, mais le pire est certainement à venir et le décompte devrait s’aggraver dans les jours à venir. Jusqu’à présent, le Royaume avait tant bien que mal résisté à la contagion mondiale en circonscrivant le mal à sa dimension exogène : les personnes contaminées par le virus l’avaient contracté à l’étranger. Depuis le 12 juin, date à laquelle le premier cas avait été détecté, la propagation était plutôt lente, du fait d’une contagion intra-muros quasi nulle. Les choses ont pris une autre tournure depuis le 23 octobre dernier. A Fès, puis à Casablanca et Rabat, ce sont des élèves de plusieurs écoles qui ont été contaminés et, fait plus alarmant -quoique attendu- la transmission du virus s’est faite de manière autochtone. En clair, la contagion s’est faite entre citoyens d’un même pays. De situation de pré-pandémie, le Maroc était entré, de manière plutôt brutale, en phase de pandémie. «C’est comme si le virus de la grippe A/H1N1 avait été nationalisé», ironise de manière imagée le Dr Omar El Menzhi, directeur de l’épidémiologie au ministère de la santé.
Cette soudaine flambée a pris de court les autorités qui, bien qu’ayant prévu un plan national de riposte avec ses déclinaisons à l’échelle provinciale, ont été quelque peu dépassées par l’enchaînement rapide des cas et surtout la panique chez les parents des élèves scolarisés au sein des écoles où la contamination est apparue. Ainsi dans la journée du mardi 27, l’hôpital Moulay Youssef à Casablanca a véritablement été pris d’assaut par les familles désireuses de bénéficier d’un test au profit de leur progéniture. Un engorgement qui a saturé les capacités de la structure médicale et a provoqué l’ire des patients. Du coup, la problématique de la capacité du Maroc à faire face à la pandémie se pose avec acuité et surtout avec son corollaire de questions : y a-t-il suffisamment d’infrastructures hospitalières pour répondre à la demande ? Comment détecter la maladie et qui peut le faire ? Où trouver le traitement approprié et qui doit en prendre ? Y a-t-il assez de médicaments pour tout le monde ? Que faire quand on a un enfant scolarisé dans un établissement ayant connu des cas de contamination, ou quand on travaille dans une entreprise dont des salariés ont été atteints ? Où est le vaccin préventif et qui peut en bénéficier ? Réponses.

Y a-t-il suffisamment d’infrastructures hospitalières pour répondre à la demande ?
Jusqu’à présent, soit pendant la phase de pré-pandémie, ce sont les hôpitaux provinciaux qui avaient la charge de faire les prélèvements et de canaliser les cas suspects ou confirmés d’atteinte par la grippe A/H1N1. Depuis mercredi 28 octobre, c’est l’ensemble du système médical public et privé qui est mobilisé pour traiter la pandémie. Ainsi, on peut aller consulter soit dans un centre hospitalier, soit dans un centre de santé, soit encore chez un médecin. Le corps médical est suffisamment sensibilisé à la reconnaissance des symptômes de la grippe et connaît la procédure idoine à adopter. Pas la peine donc de se précipiter vers les seuls centres hospitaliers provinciaux jusque-là en charge du fléau.

Comment détecter la maladie et qui peut le faire ?
Les symptômes cliniques de la grippe saisonnière classique s’appliquent également à ceux générés par le virus A/H1N1. Fièvre, yeux larmoyants, toux, maux de gorge, courbatures, écoulement nasal peuvent être annonciateurs d’une atteinte. En ce sens, la visite à un médecin est conseillée.

Toutefois, même avec une consultation, les symptômes peuvent correspondre à ceux d’une simple grippe. Le seul moyen d’avoir le cœur net est l’analyse au sein de laboratoires équipés de matériel de réaction en chaîne par polymérase permettant de détecter le type de virus et de mesurer la charge virale (concentration du virus dans le plasma sanguin). Actuellement, 9 structures sont en mesure de faire le diagnostic avec précision : les laboratoires régionaux de Marrakech, Agadir, Oujda, Fès et Tétouan, l’Institut national d’hygiène à Rabat, l’Institut Pasteur à Casablanca et les deux hôpitaux militaires de Rabat et Guelmim. A noter que les capacités techniques des autres laboratoires régionaux permettent de déterminer si le virus est de type A (grippe), mais pas plus.
Cela dit, malgré les symptômes de grippe, tout le monde ne bénéficiera pas d’un test permettant de détecter le virus A/H1N1. En effet, alors que dans la phase pré-pandémique cette étape était nécessaire, l’impossibilité d’effectuer des tests à grande échelle - même dans les pays développés- a conduit à considérer comme potentiellement porteuse du virus toute personne qui a vécu dans un environnement contaminé. Exemple : si dans une salle de classe un cas est confirmé, les autres élèves, après la période d’incubation de 5 jours, bénéficieront du traitement spécifique à la grippe A/H1N1, même s’ils contractent une grippe classique. Bien entendu, au fur et à mesure de la propagation de la pandémie, l’exemple s’étendra à l’échelle d’une ville ou d’une région, là où le plus de cas auront été trouvés. En revanche, dans les régions saines, les prélèvements seront systématiques, afin de suivre l’évolution du virus et de déterminer une éventuelle mutation.

Où trouver le traitement approprié ? Est-ce le même pour tous ? L’hospitalisation est-elle nécessaire ?
Avant tout, il ne faut pas oublier que le virus A/H1N1 est un virus grippal et la meilleure défense est d’abord celle apportée par le corps. En ce sens, les médicaments existants, tels le Tamiflu et/ou ses génériques (Genflu au Maroc), aident le corps à combattre le virus en stoppant sa multiplication. Selon le ministère de la santé, même en cas d’atteinte par le virus, tous les malades n’ont pas besoin de prendre ce médicament répondant au nom scientifique d’Oseltamivir. Selon le ministère de la santé, on distingue trois cas. Le premier est celui d’une atteinte virale chez des personnes saines sans pathologies lourdes et/ou immunodéficience. Le traitement dans ce cas est très basique : repos à domicile, prise de paracétamol (ex : Doliprane) pour contrer la fièvre et de vitamine C pour combattre la fatigue. Le deuxième cas est celui de l’atteinte par le virus combinée à des pathologies lourdes comme le diabète, l’insuffisance rénale, l’asthme ou encore la faiblesse du système de défense immunitaire (au sortir d’une maladie par exemple). Dans ce cas, au traitement basique (repos+paracétamol+vitamine C) s’ajoute la prise d’Oseltamivir. Enfin, le troisième cas est celui d’une atteinte combinée à une aggravation de l’état de santé du patient (fièvre qui persiste après trois jours, exacerbation d’une pathologie existante, apparition d’une nouvelle pathologie lourde). Dans ce cas, outre le traitement par l’Oseltamivir, l’hospitalisation s’impose. Dans toutes les préfectures et provinces, une unité hospitalière est spécialement dédiée à cet effet. Dans tous les cas, seul un médecin peut conseiller le patient. Il faut cependant savoir que, dans la grande majorité des cas, la guérison intervient déjà au premier stade, celui d’un traitement combinant antipyrétique et vitamine. Répétons-le encore une fois, la grippe A/H1N1 est très contagieuse, mais pas aussi dangereuse que cela. La preuve, alors que les pays fortement touchés ont arrêté de faire les tests depuis plusieurs semaines, sur les 416 000 cas officiellement recensés (il y en a bien plus) dans le monde, le nombre de décès est de 5 000, soit un taux de létalité de 1,2%, alors qu’il varie entre 2% et 5% dans le cas d’une grippe classique.

Y a-t-il suffisamment de médicaments et où les trouver ?
Le Maroc dispose déjà d’un stock de 2 millions de traitements (boîtes) d’Oseltavimir qui devraient largement couvrir les besoins.

Selon les simulations du ministère de la santé, même en cas d’aggravation de la propagation, le nombre de personnes qui auraient réellement besoin du traitement pour guérir du virus se situe dans une fourchette de 1 à 1,2 million.
A cela s’ajoute le fait qu’en dehors du Tamiflu, acheté auprès du laboratoire Roche, un générique portant le nom de Genflu est actuellement fabriqué au Maroc par le laboratoire Genpharma. Ce dernier ayant la capacité de produire 60 000 boîtes par jour. Depuis mardi 27 octobre, le ministère de la santé a donné ses instructions pour que le médicament soit disponible aussi bien auprès des hôpitaux publics (gratuitement) qu’en pharmacie. Le Tamiflu est à 330 DH et le Genflu à 220 DH. (Une boîte est suffisante pour le traitement).

Que faire quand un collègue ou un compagnon de classe de votre enfant est contaminé ?
Dans le cas du système scolaire, la procédure définie depuis quelque jours est la suivante : si dans une seule classe d’un établissement, un à trois cas de contamination est (sont) avéré(s), la classe est fermée et les élèves atteints sont traités et ceux non atteints sont mis en observation, à domicile, pendant une semaine, le temps nécessaire à l’incubation du virus. S’ils contractent la maladie ils seront traités selon l’un des trois cas de gravité (voir supra). Si dans une même école la contamination s’étend à plus d’une classe, c’est la fermeture de l’établissement qui est prononcée, pour le temps nécessaire à l’incubation éventuelle et la guérison des élèves.
Dans le cas des entreprises, l’Etat n’a pas pris de mesures spécifiques, laissant à ces dernières le soin de prendre les précautions d’usage : port de masques, gants, solution hydroalcoolique… Si un de vos collègues est malade, il faudrait obligatoirement qu’il se repose à domicile. Ne prenez surtout pas de Tamiflu en l’absence de symptômes cliniques clairs de grippe et en l’absence de confirmation qu’il s’agit bien de grippe A/H1N1.

Où est le vaccin et qui peut en bénéficier ?
«Il devait être disponible en octobre, mais n’a toujours pas été livré», selon le Dr Omar Menzhi, directeur de l’épidémiologie au ministère de la santé.
Une grosse commande a été passée auprès du laboratoire Glaxo-Smithkline mais la demande mondiale est tellement importante qu’il faudra attendre son tour. Auprès des autorités, on assure que c’est une question de jours. Précision importante : le vaccin est un traitement préventif et non curatif.

On doit donc le prendre avant la déclaration de la maladie, comme on le ferait pour celui de la grippe classique en début d’automne. Le comité d’experts formé par le ministère de la santé a défini les personnes éligibles, en priorité, à la vaccination. Il s’agit du corps médical et paramédical, fortement exposé et susceptible d’être un vecteur de propagation, des enfants, des femmes enceintes (le risque de contamination est multiplié par 4 dans leur cas) ainsi que des personnes souffrant de pathologies lourdes. Contrairement à une idée répandue, les personnes âgées mais saines n’ont pas besoin de vaccination, bien au contraire, puisqu’elles ont déjà très probablement été exposées au virus de type A au cours de leur jeunesse et ont développé des anticorps en nombre suffisant.

Et pour l’avenir…
Il ne faut pas se leurrer, le Maroc est à peine au début de la pandémie et non seulement l’on s’attend à un pic d’ici décembre, mais le nombre de personnes contaminées sera probablement très élevé en raison de la saison hivernale, période pendant laquelle les défenses immunitaires du corps humain sont à leur plus bas niveau. Peut-on s’attendre à des décès ? Statistiquement, plus le nombre de contaminés s’accroît, plus la probabilité de mort parmi la population affectée augmente. Donc…


Fadel agoumi
02-11-2009







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