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ÇÝÊÑÇÖí Entretien de Mme Latifa Labida accordé au journal "Libération



Entretien de Mme Latifa Labida accordé au journal "Libération" «La mise en place de l’école de la réussite est un processus cumulatif» Dans cet entretien accordé à Libé à l’occasion de la rentrée scolaire, Madame Latifa Labida dresse le bilan du Plan d’urgence qui en est à sa dernière année. Fait le tour des problèmes rencontrés pour faire de l’école publique celle de la réussite et de la qualité. Mme Labida dévoile également les choix qui ont été faits en matière de management du système, à savoir un modèle de gestion déconcentré, participatif et axé sur les résultats. Elle explique par ailleurs que le Plan d’urgence n’exclut en aucun cas la Charte nationale mais il s’agit d’une continuité dans la réforme de notre système éducatif. Faute de temps, Latifa Labida (trop sollicitée durant cette période de rentrée) n’a pu répondre à nos questions au sujet de la déperdition, des sureffectifs et du manque de personnel et autres difficultés dans le département de l’éducation.


LIBE : LA RENTREE C’EST POUR BIENTOT ET ELLE COÏNCIDE AVEC LA DERNIERE ANNEE DU PLAN D’URGENCE. VOULEZ-VOUS NOUS DRESSER UN BILAN DE CE PLAN ?

Latifa Labida : Il sera difficile de faire une présentation exhaustive du bilan du Programme d’urgence dans le cadre de cet entretien, tellement les domaines d’intervention sont nombreux. Nous disposons aujourd’hui d’un bilan à mi-parcours du Programme d’urgence mis à votre disposition et où vous pouvez voir ce qui a été réalisé pour les 26 projets du PU ainsi que l’évolution des différents indicateurs de résultats.


Mais, on peut résumer le bilan autour des constats suivants :
Tous les indicateurs du système ont connu une évolution positive et à un rythme plus rapide que par le passé, qu’il s’agisse des taux de scolarisation par tranche d’âge, des taux de réussite aux examens certificatifs ou encore des taux d’abandon.

Ainsi entre 2007/2008 et 2010/2011, le taux de scolarisation des enfants âgés de 6 à 11 ans a gagné 6.1 points en passant de 91.4% à 97.5%. Il en est de même pour la tranche d’âge 12-14 ans dont le taux a gagné 7.8 points en passant de 71.3% à 79.1%. Pour la tranche d’âge 15-17ans, ce taux est passé de 48.1% à 52.8%, soit une amélioration de 4.7 points.

S’agissant des taux de réussite aux examens certificatifs, il y a une très nette amélioration entre 2007/2008 et 2010/2011, que ce soit pour les examens du baccalauréat où le taux de réussite a gagné 14 points pour les candidats scolarisés en passant de 44.8% en 2007 à 58.24% en 2011, ou pour le certificat du cycle collégial où le taux de réussite a gagné 5.7 points en passant de 49.1% à 54.85% ou encore pour le certificat du cycle primaire qui a connu la même tendance haussière avec une amélioration du taux de réussite de 8 points en passant de 81% à 88.56%.

Pour ce qui est de l’abandon scolaire, le nombre d’élèves qui quittent l’école chaque année a diminué de 44,5% au primaire et de 19,4% au collège et 20.7% au lycée.

Malgré les avancées significatives réalisées depuis le début de la dernière décennie, la généralisation de l’enseignement collégial aux enfants du milieu rural en général et des filles rurales en particulier, constitue encore un vrai défi pour notre pays. Un autre niveau de mobilisation, avec une implication systématique des collectivités locales et de l’ensemble des acteurs publics s’avère nécessaire si nous voulons honorer les engagements pris par notre pays dans le cadre des objectifs 2015 de l’éducation pour tous.

Rappelons à ce propos que le taux de scolarisation des enfants de la tranche d’âge 12-14 ans qui s’établit à 79.1% au niveau national n’est que de 59,1% en milieu rural. Quant à l’indice de parité garçon/fille au collège, il s’établit à 81% au niveau national alors qu’il n’est que de 56% en milieu rural.

Les choix qui ont été faits en matière de management du système, à savoir un modèle de gestion déconcentré, participatif et axé sur les résultats sont pertinents. Leur renforcement, dans le cadre du P. U., par l’adoption de la gestion par projet a créé les conditions d’une meilleure maîtrise des processus de planification, de suivi et d’évaluation des activités du ministère.

L’effort financier consenti par l’Etat depuis 2009, a facilité la mobilisation des acteurs du système et a permis d’enregistrer une réelle avancée en direction de l’égalité des chances au profit des enfants les plus défavorisés notamment à travers les initiatives «Tayssir» de transferts directs conditionnés et «1 million de cartables». Cet effort a également permis l’amélioration des conditions de travail des acteurs notamment dans les établissements scolaires et donc un meilleur engagement dans les chantiers de la réforme.

Le renouveau du modèle pédagogique initié au début de la dernière décennie et approfondi dans le cadre du Programme d’urgence, notamment par l’adoption d’un cadre méthodologique pour l’opérationnalisation de l’approche par compétence, demeure le chantier le plus difficile à conduire et en même temps le plus prometteur pour l’amélioration de la qualité de l’enseignement.

La valorisation des ressources humaines par une formation de qualité et par une plus grande implication dans la conduite du changement mais aussi par la responsabilisation sur les résultats, constitue le levier majeur du renouveau de l’école.

LIBE : NE VOYEZ-VOUS PAS QUE L’INSTAURATION D’UN PLAN D’URGENCE EST UNE RECONNAISSANCE DE LA CRISE DE NOTRE SYSTEME EDUCATIF ET L’ECHEC DE L’APPLICATION DE LA CHARTE DE L’EDUCATION ET DE LA FORMATION ?

L’objectif du Programme d’urgence était de donner un nouveau souffle à la réforme préconisée par la Charte nationale de l’éducation et de la formation. Le rapport du Conseil supérieur de l’enseignement paru en 2008 a dressé le bilan des 7 premières années de mise en œuvre de la charte, en énumérant les réalisations et les contraintes. Il a également formulé des recommandations que nous avons prises en compte pour l’élaboration du Programme d’urgence.

Personnellement, je crois que nous sommes devant un long processus de construction et chaque étape apporte un certain nombre de pierres à l’édifice.

S’agissant du Programme d’urgence, je crois qu’il a réussi à donner le nouveau souffle qui en était attendu et à créer une dynamique de changement. Cette dynamique a besoin d’être entretenue et renforcée.


LIBE : VOUS VOUS ETES BEAUCOUP FELICITE DES RESULTATS DU BACCALAUREAT CETTE ANNEE QUI A CONNU UNE INFLATION EN TERMES DE MENTIONS ET PLUSIEURS DEBRAYAGES DES ENSEIGNANTS. PENSEZ-VOUS QUE LE MINISTERE DE L’EDUCATION NATIONALE A ATTEINT L’OBJECTIF DE « L’ECOLE DE LA REUSSITE » ?

En mettant en avant le concept de réussite scolaire, nous avons voulu rappeler que le droit des enfants ne s’arrêtait pas à l’inscription à l’école. Ils ont droit à une éducation de qualité. Or, d’après les différentes évaluations nationales et internationales qui ont porté sur les acquis des élèves, il est apparu que notre école n’était pas préparée à assurer une éducation de qualité pour tous dans le contexte de massification qui a marqué le système éducatif au cours des quarante dernières années. Ni le modèle pédagogique, ni le modèle de formation des enseignants, ni le modèle de gestion des écoles ne s’étaient adaptés à cette finalité, d’où les dysfonctionnements et le faible rendement qu’a connus notre système éducatif. C’est d’ailleurs le cas, à des degrés divers, de la quasi-totalité des pays en développement.

C’est pour dire que la mise en place de l’école de la réussite est un processus cumulatif, il est tout à fait normal que des indicateurs d’amélioration des performances apparaissent au fur et à mesure que des initiatives institutionnelles sont prises et que les acteurs du système se mobilisent dans cette direction et c’est ce qui arrive actuellement. Mais, il reste encore beaucoup à faire, notamment en donnant un élan plus soutenu aux chantiers de réforme entamés au niveau du modèle pédagogique et du modèle de gouvernance.

LIBE : POUR BEAUCOUP D’OBSERVATEURS, LA POLITIQUE DE LA FORMATION CONTINUE PEDAGOGIQUE ET ADMINISTRATIVE ADOPTEE PAR LE MINISTERE DEPUIS DES ANNEES S’AVERE UN VERITABLE FIASCO ET UNE PERTE DES DENIERS PUBLICS. QUE REPONDEZ-VOUS A CES CRITIQUES?

Je comprends parfaitement que les acteurs du ministère aspirent à une formation continue dans les meilleures conditions. C’est même une exigence pour l’objectif que nous venons d’évoquer, à savoir l’école de la réussite. Mais, je voudrais rappeler que jusqu’en 2006/2007, la fonction formation continue était quasi inexistante, si on met de côté les quelques formations réalisées dans le cadre des programmes de coopération internationale.

En termes budgétaires, nous sommes passés d’un budget annuel d’un peu moins de 20 millions de DH en 2005 et antérieures à 100 millions de DH depuis 2006 puis à 500 millions depuis l’avènement du Programme d’urgence en 2009.

De gros efforts ont été faits par les Académies régionales d'éducation et de Formation (AREF) pour l’organisation de formations au profit de dizaines de milliers d’enseignants. Au total 2,6 millions de journées de formation ont été assurées dans le cadre du Programme d’urgence.

Alors soyons un peu plus indulgents avec nous-mêmes. Donnons-nous le temps de l’apprentissage et surtout participons par nos propositions et notre implication à l’amélioration des processus de mise en œuvre.

Jeudi 15 Septembre 2011
Entretien réalisé par KAMAL MOUNTASSIR








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