2010-12-27, 19:07
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العضو | | | Prémonition 11 | Le quarantième jour après la mort de la mère, on offrit un grand diner à la famille et aux voisins. Hadj Larbi était alité, il touchait à peine à ses plats qu’il repoussait aussitôt. Il avait sombré dans une grande mélancolie et ne quittait son lit que pour faire ses prières . c’était Abdeslam qui s’occupait de tout, à la maison comme aux magasins ; la santé du Hadj dépérissait de jour en jour, et pourtant chaque soir il appelait Abdeslam pour avoir un rapport complet sur le commerce, après quoi il s’enfermait dans sa chambre pour entamer une longue discussion au téléphone avec Aziz. On ne sut jamais de quoi ni avec qui il communiquait. Un soir, en présence d’Abdeslam, il perdit connaissance, on le transporta d’urgence à la clinique où il resta environs deux semaines. Retournant à la maison, il était encore plus faible et plus abandonné à la volonté de Dieu. Quelques jours après, il faisait sa prière d’Almaghrib, en compagnie d’Abdeslam, quand il s’affaissa et rendit l’âme sur son tapis de prière. Abdeslam, choqué et poignardé par cette perte immense, prit son courage en main, porta le corps de son père dans le lit, lui fit baisser les paupières, lut quelques versets du Coran pour son âme et alla annoncer la nouvelle avec un cœur aussi brisé que plein de foi en Dieu. Aziz fut le premier alerté, puis Driss, Rajae, hadj Hamid et d’autres voisins Quelques heures après, la maison était pleine de gens et des cris et pleurs des femmes. A vingt et une heures Aziz franchit le seuil de la maison, les yeux rouges, il avait pleuré son père tout au long du chemin. Abdeslam et Rajae accoururent à sa rencontre, l’épaulèrent et l’aidèrent à prendre place : il chancelait et pleurait comme un enfant ! on n’avait jamais imaginé voir Aziz si vulnérable et si terrassé par la douleur. On découvrit alors son amour pour son père. C’était le seul amour de sa vie, ou presque. Toutes les femmes s’étaient approchées pour voir et consoler. Hadj Hamid vint prendre Aziz par la main et le fit sortir dehors pour le conduire ensuite dans sa maison en compagnie de Abdeslam et quelques notables du quartier. On le calma un peu, en lui rappelant que c’était la volonté de Dieu, que le prophète nous avait conseillé la sérénité devant la mort, et beaucoup de courage et de foi. Puis on se mit à parler du défunt,de ses qualités, de ses œuvres de charité…x | : منتديات الأستاذ التعليمية التربوية المغربية : فريق واحد لتعليم رائد https://www.profvb.com/vb/showthread.php?p=314997 آخر تعديل Azzeddine.I يوم 2010-12-27 في 19:12. |
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