2010-10-18, 15:55
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العضو | | | رد: Nouvelle : le renard | Episode VIII : cet épisode est écrit par le talentueux Antichirk
....La mère de Loubna essaya d'ouvrir la porte de la chambre. Elle l'appela d'une voix apaisante:
-Ouvre-moi ma chérie. Je veux juste te parler. Tu en as besoin.
La mère était le vrai soutien de sa fille. Elle se réconfortaient l'une l'autre dans des situations difficiles. Mais cette fois-ci, il y allait de l'honneur de la famille et de l'avenir de la jeune fille. Le cerveau de la maman travaillait à toute vitesse: quelles questions poser à sa fille? Comment la conseiller, la ménager, la rassurer? Comment surtout savoir au juste ce qui lui était arrivé? Comment envisager une situation qui ne voulait pas montrer son visage?
Les appels de la mère s'interrompirent au moment où la porte, timidement, s'entrouvrait.
Pendant ce temps, le père conduisait sa voiture en pestant contre le sort qui s'acharnait contre lui ce jour-là: des associés le poursuivaient en justice, et sa fille menacée de prison pour des raisons encore inconnues. Les policiers étaient avares d'explications. Ils tenaient à garder l'affaire au secret tant qu'ils n'ont pas mis la main sur le fugitif.
A un croisement, absorbé par ses soucis et ses idées noirs, le père brûla un feu rouge et fut arrêté par les agents.
-Manquait plus que ça pesta-t-il!
Oualid alla cher le coiffeur. Il savait que là, il allait apprendre des choses sur les événements de la journée, et pourquoi pas, sur ce que disaient les gens à son sujet. Personne ne pouvait encore avoir des soupçons sur lui. Il s'agissait pour beaucoup d'un fait divers, se disait-il, et un fait divers, ça s'oublie vite. S'il parvenait à être discret pendant quelques jours, l'affaire se serait estompée des souvenirs des gens. Mais...
Avant son tour au fauteuil, il remarqua que le client qui l'a précédé le dévisageait, un journal posée sur la commode avec un portrait robot en apparence. L'édition du soir était sortie en édition spéciale. Son image et son identité étaient dessus. Il s'approcha du client pour mieux voir. Celui-ci évita de justesse le rasoir, se débarrassa du tablier, et cria:
-C'est lui! C'est lui! Attrapez-le!
Avant que les gens présents réagissent, Oualid était déjà dehors, s'élançant comme une fusée vers les rues étroites de Sidi Fatah.
Mais.. le gars était repéré à présent. Le beau jeune homme qui a séduit Loubna ne pouvait être qu'une racaille qui utilisait ses beaux atours et ses costumes pour abuser les gens et profiter des jeunes filles en manque de prétendants! Ce genre de personne sans foi ni morale n'étaient pas rares.
La jeune fille ne cessait de pleurer sur le genou de sa mère. Celle-ci, tout en lui caressant les cheveux, la pressait doucement de question en lui assurant que "personne n'en saurait rien".
Personne n'en saurait rien vraiment A suivre | |
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