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ÞÏíã 2010-08-17, 20:32 ÑÞã ÇáãÔÇÑßÉ : 1
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new1 Drogue et toxicomanie menacent les jeunes



Drogue et toxicomanie menacent les jeunes
Un fléau à la porte du collège et du lycée


A Casablanca et ailleurs, devant les établissements scolaires, on assiste de plus en plus à un spectacle extrêmement grave et, jusque là, peu combattu.

Des dealers jeunes, ex-lycéens ou ex-collégiens, s’activent discrètement mais tranquillement pour vendre toutes sortes de produits : haschisch (couramment), psychotropes (beaucoup), drogues dures (de plus en plus en vogue) mais aussi d’autres produits très prisés par les lycéens et collégiens, garçons comme filles : “Maajoun”, les petits gâteaux dits “Ghriyba”, “Chkilita”, “Hgartini”, “Noqtat mongolien” et autres dénominations, qu’on achète entre 5 à 10 dh l’unité pour se défoncer et avoir la fameuse “tabouiqa”. Un état d’euphorie pour planer, s’engouffrer dans une semi-conscience. Oublier tout, voir le monde autour de soi en l’évitant. Pour beaucoup, c’est une façon d’être un homme, d’être mâture, s’affirmer, se rebeller. Du coup, tout discours genre « la drogue est mauvaise pour la santé » est tenu pour prêche risible et barbant. Pour d’autres, c’est simplement une expérimentation par curiosité qui se mue souvent par la suite en dépendance. Le résultat est connu par tous : déperdition scolaire, perte des valeurs, initiation à la délinquance... bref, une jeunesse déboussolée, déconnectée, inconsciente, qui s’achemine vers sa perte si elle n’est pas, entre temps, arrachée aux griffes de cette satanée “mode” destructrice.

Pour ceux qui s’adonnent à ce sport d’intoxication par émulation, mimétisme, il y a une catégorie qui décroche, ne va pas plus loin et c’est heureux. D’autres par contre restent, deviennent accros et vont vers d’autres substances beaucoup plus dangereuses. Ils deviennent dépendants. Et c’est la maladie et la violence qui peuvent s’installer à la maison, dans la rue, au derb. Combien sont-ils aujourd’hui ? Selon d’anciennes enquêtes, 10% des élèves (collèges et lycées) au Maroc consomment des drogues dont 2% de manière régulière. Et 70% des usagers des drogues ont commencé à en goûter à l’âge de 15 ans. Actuellement, certains praticiens parlent d’un âge de plus en plus précoce : 12 ans !

L’enquête MEDSPAD (Projet méditerranéen d’enquête scolaire sur l’alcool et les autres drogues) en 2005, sur la prévalence de l’usage de drogues dans la population des lycéens âgés de 15 à 17 ans dans la région de Rabat-Salé, a permis d’établir que la prévalence de l’usage d’alcool intervient en premier avec 21%, et seulement en deuxième position le cannabis avec 14%, les Psychotropes 20% et les autres drogues 8.7%.

On parle ici d’enfants et jeunes scolarisés et pas des enfants des rues qui, eux, sont à 95% consommateurs de drogues surtout par inhalation de solvant organique. Chez ces derniers, l’âge de l’usage de drogue est encore plus précoce : 8 ans ! Milieux urbain et rural logés à la même enseigne

La dernière enquête nationale sur la maladie mentale a démontré, dans son volet touchant aux usages des drogues, toxicomanie et addiction, le nombre important des Marocains, toutes catégories d’âge confondues, sujets à la dépendance aux drogues diverses (tabacs, cannabis, alcools, psychotropes, cocaïne, héroïne), hommes et femmes, aussi bien dans le monde urbain qu’en milieu rural.

Les différents auteurs de l’enquête, apprend-on, sont en train de faire les « corrélations adéquates » et une publication dans une revue scientifique internationale va voir le jour avec émission d’hypothèses afin de comprendre de quoi il en retourne au juste grâce à des commentaires spécifiques. Pour le moment, il n’y a que les résultats bruts dont on retient surtout l’estimation de dépendance aux drogues de 2,8%.

Selon cette enquête et pour donner plus de détails qui peuvent paraître fastidieux, l’abus d’alcool touche actuellement 3,4% d’hommes, le taux de dépendance alcoolique est de 2,4%. Pour l’utilisation de drogues durant les 12 derniers mois, ce sont 7,1% d’hommes et 0,2% de femmes. La dépendance actuelle à une ou plusieurs substances est de 4,8% pour les hommes contre 0,2% pour les femmes.

La comparaison entre monde urbain et rural a de quoi surprendre. On dirait que la ville n’a rien à envier à la campagne en matière de consommation de drogues. La dépendance alcoolique actuelle est de 1,70% pour le monde urbain et 1,10% pour le monde rural, l’abus d’alcool actuel est de 2,30% contre 1,60%, l’utilisation de drogues les 12 derniers mois est de 3,60% en urbain contre 4,60% en milieu rural.

Selon l’âge, la dépendance alcoolique est de l’ordre de 2,8% pour la tranche d’âge des 20 à 29 ans, l’abus d’alcool actuel est de 3,8% pour la même tranche d’âge, la plus touchée. Pour les 30 à 44 ans, l’abus est à hauteur de 2,5%. Les mineurs sont aussi de la partie avec une utilisation de drogues durant les 12 derniers mois à hauteur de 2,6% pour les 15/19 ans. La dépendance à une ou plusieurs substances surtout tabac, haschisch et psychotropes est pour les 15/19 ans de 1,6%, pour les 20/29 ans, elle est de 4,3%…

Pour les drogues les plus usitées, le haschisch et ses dérivés (“Maâjoun” entre autres) viennent en tête suivis des autres drogues psychotropes (ecstasy, alcool, cocaïne, héroïne).

Selon Dr Soumia Berrada, Professeur agrégé en psychiatrie du centre psychiatrique universitaire Ibn Rochd, les consultations de toxicomanie en ambulatoire ont toujours été marquées par la forte prépondérance de la consommation de cannabis, sachant par ailleurs que 10% des cas d’hospitalisation au Centre psychiatrique Ibn Rochd de Casablanca sont en rapport direct avec la consommation de drogues toutes catégories. Déchéance physique fulgurante

La prépondérance du cannabis n’empêche pas l’existence d’autres catégories de drogues plus dévastatrices comme la cocaïne et l’héroïne.

« Depuis quelques temps, le nord du Maroc surtout est envahi par les drogues dures, cocaïne et surtout héroïne, de très mauvaise qualité avec des doses atteignant des fois 30 à 40 dh l’unité », soutient Pr Berrada.

Les accros s’y jettent les yeux fermés avec des incidences rapides entraînant d’autres maladies comme l’insuffisance hépatiques, l’insuffisance rénale, sans parler de l’hépatite et même du Sida. Le résultat est une déchéance fulgurante.

A cause de cette déchéance rapide et des souffrances atroces, ce sont les drogues dites dures qui sont le plus médiatisées de ce point de vue là. On aurait tendance à oublier les ravages du haschisch. Malgré la permissivité de certains gouvernements européens vis-à-vis de cette substance, elle reste toujours très nocive et la reflexion de Baudelaire dans « Le Messager de l’Assemblée » (1851) : "S’il existait un gouvernement qui eût intérêt à corrompre ses gouvernés, il n’aurait qu’à encourager l’usage du haschisch", demeure d’actualité plus que jamais.

La toxicomanie -on dit plus addictions aux drogues- reste une maladie cachée chez les jeunes jusqu’au jour ou tout éclate, soit par une maladie mentale chronique, soit par de la violence au domicile et dans la rue le tout accompagné par un échec scolaire inévitable. Le plus souvent, les parents n’ont rien vu venir. Et l’on se retrouve chez le médecin pour chercher une solution à un naufrage “programmé”.

Pour ceux qui en ont les moyens, il s’agit de s’atteler à une cure de désintoxication. Au Maroc, il existe, depuis l’année 2000, un premier centre de désintoxication et il se trouve à Salé, hôpital psychiatrique Arrazi. Une autre unité de consultation et de soins pour toxicomanie est ouverte à Tanger depuis 2004. C’est le Centre Médico-Psychologique Hasnouna où plus d’un millier de malades sont suivis pour sevrage et post-cure avec, au besoin, hospitalisation dans l’hôpital Beni Makada, nous affirme Dr Fatima Asouab chef du département des maladies mentales et dégénératives au ministère de la Santé. Une deuxième unité a été ouverte dans la même ville de Tanger en décembre 2007 pour consultation et sensibilisation. Une troisième unité de consultation et de soins est en cours de réalisation à Tétouan. Des études de proximité sont en cours actuellement à Nador pour ouvrir une quatrième unité.

D’après Dr Asouab, les implantations font partie intégrante de la stratégie du ministère de la Santé qui focalise sur le Nord à cause de la consommation des drogues dures, cocaïne et héroïne, du fait de trafics découlant de la proximité de Sebta et Mellilia occupées. Ce qui veut dire que les Centres médico-psychologiques s’occupent de soins et de sensibilisation dans le but de réduire la demande et les risques liés aux drogues injectables à cause des maladies graves comme le Sida et l’hépatite. D’après des estimations, 20% des consommateurs de drogues dures le font par injection de seringue.

Il n’y a pas que le Nord puisqu’un nouveau centre de désintoxication est prévu à Casablanca et pourrait être ouvert la prochaine rentrée. Au niveau de Salé, de nouveaux locaux sont construits au sein de l’hôpital psychiatrique Arrazi qui remplaceront les anciens installés dans le pavillon ophtalmologie. Tout ce réseau de structures est susceptible de servir adéquatement une stratégie de lutte contre la toxicomanie lancée par le ministère de la Santé. « Le Maroc est le premier pays de la région du Maghreb à avoir mis en œuvre un tel dispositif », soutient Dr Asouab.

D’après la même source, le ministère de la Santé est en pourparlers avec un laboratoire pour la fabrication d’un traitement de substitution à l’héroïne susceptible de donner des possibilités de décrocher à hauteur de 60% alors que les cures de sevrage ne frôlent même pas 30%.

« La thérapie de substitution est un traitement prometteur et il est en cours d’acquisition par les services du ministère de la Santé et ce en coordination entre la Direction des Médicaments et de la Pharmacie et la Direction de l’Epidémiologie et de la Lutte contre les Maladies(DELM) », précise Dr Asouab. Drogues dures « démocratisées »

On est loin des années 80 et cette ancienne affaire de cocaïne, la première du genre dans les annales, intervenant dans la haute société en 1982. Une overdose qui a tué un jeune homme et a fait qu’on a diabolisé surtout les consommateurs auxquels on a fait la chasse, au même titre que les trafiquants, dans une opération-procès coup de point. Des enfants de riches « crème de la société » tués par l’oisiveté et le goût de l’ailleurs, « n’importe où hors du monde ». Des années plus tard, un jeune drogué de famille aisée, Driss Guessous, ose briser le silence pour témoigner sur sa descente aux enfers dans un livre « Plaisir malin » en 1996. Mais depuis le temps, la consommation des drogues dure s’est « démocratisée ». Ce qui ne semble pas beaucoup changer par contre, c’est que le consommateur est encore vu plus comme un délinquant que comme un malade. La situation d’incompris ajoute au drame. On sait, d’après des estimations, que plus de la moitié des toxicomanes qui suivent des cures de désintoxications sont des ex-détenus condamnés pour consommation de drogue.

Certes, tous les drogués sont logés à la même enseigne. L’usage de la drogue entraîne d’autres délits comme le vol. On vole d’abord la famille qui croit régler le problème par la punition, donc par la violence. Le drogué est alors coupable de causer son propre malheur et celui de sa famille. Pour les spécialistes, les soins à apporter pour la désintoxication doivent être entourés de beaucoup de compréhension. Mais le plus important c’est de ne pas en arriver au stade de la désintoxication qui nécessite une prise en charge lourde et au long cours, étant susceptible de rechute. Prévention

D’où l’autre volet, celui de la prévention pour la réduction des facteurs de risque et de la réduction de la demande via la sensibilisation et un travail de proximité des ONG partenaires du ministère et des Centres médico-psychologiques comme les associations impliquées dans le Programme de réduction des risques liés aux drogues injectables (l’Association de soutien au CMP Hasnouna à Tanger, l’ALCS de Tétouan et l’association Nassim de Casablanca). De même les associations de familles de malades mentaux comme Balsam, Amali etc.

La prévention par la communication c’est d’abord entre parents et enfants (une communication en lutte permanente avec l’influence de la rue). Mais il y a aussi la prévention par l’occupation à bon escient du troisième temps, par la promotion du sport scolaire et de quartier etc.

Dans une perspective de prévention encore plus précise et pointue, Dr Soumia Berrada indique que la meilleure protection contre l’usage de la drogue en général c’est de commencer par la lutte contre l’usage de la cigarette qui est, pour les enfants et jeunes, la grande porte devant les autres drogues, cannabis, psychotropes, alcool, ecstasy, cocaïne.

« En luttant contre la consommation du tabac auprès des jeunes, on arrivera à de bons résultats en détruisant un pont vers les autres drogues, du moins dans cette catégorie de population ».

Malheureusement, la consommation du tabac, malgré ses méfaits avérés sur la santé avec une personne qui meurt toutes les dix secondes, continue à avoir des adeptes auprès de toutes les catégories sociales, toutes tranches d’âges confondues.

« On oublie que la nicotine est une substance très addictogène et la drogue la plus dangereuse c’est la cigarette car chez les jeunes, c’est la première substance à laquelle on touche et c’est un tremplin pour autre chose » insiste Dr Berrada en ajoutant : « On devrait sensibiliser les enfants à l’âge de onze et douze ans sur la dangerosité de la cigarette ».

D’après des estimations publiées dans le cadre des campagnes anti-drogues de l’association Nassim ONG qui travaille sur l’usage de la drogue à Casablanca, au Maroc, en milieu universitaire, 20% des étudiants ont été en contact avec la drogue dont 3 à 5% de façon régulière. Dans les établissements scolaires -lycées et collèges- 10% des élèves consomment de la drogue dont 2% de façon régulière. Au Centre psychiatrique universitaire Ibn Rochd, 10% des hospitalisations sont motivées directement par l’usage et l’abus des drogues.

Contre le fléau de la toxicomanie, la prévention est donc un chemin possible et incontournable et il faut commencer par les jeunes. « Il faudrait penser à introduire la sensibilisation anti-drogue dans le programme de l’enseignement du collège », souligne Dr Berrada.

Beaucoup d’enseignants et de parents, après avoir soulevé l’idée de l’oisiveté, l’absence d’opportunité de sport de quartier, se plaignent de la circulation de la drogue dans la rue et devant les établissements scolaires bénéficiant d’un certain laxisme. Un fléau à la porte du collège, à proximité du domicile et on en parle si peu. La proximité de la drogue aide à sa propagation. Une remarque de Nadira Barkallil, présidente de l’association Balsam, en dit long sur le drame de la faiblesse de la lutte par les services de sécurité contre le trafic de drogue : “Une famille qui a un enfant drogué et qui habite dans la périphérie de la ville de Rabat, doit prendre un moyen de transport pour trouver une gerbe de menthe alors que l’enfant drogué trouve la drogue sur le pas de la porte du domicile. La drogue est autant sinon plus disponible que toute autre denrée alimentaire !”.
Dossier réalisé par Saïd AFOULOUS









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ÞÏíã 2010-08-18, 02:20 ÑÞã ÇáãÔÇÑßÉ : 2
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ÇÝÊÑÇÖí ÑÏ: Drogue et toxicomanie menacent les jeunes


C’est un phénomène sans doute
On assiste à la démolition de cette génération
Merci pour le sujet
Mes salutations






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Comprendre une personne c'est déjà lui parler. Poser l'existence d'autrui en la laissant être, c'est déjà avoir accepté cette existence, avoir tenu compte d'elle.
    ÑÏ ãÚ ÇÞÊÈÇÓ
ÞÏíã 2010-08-18, 10:37 ÑÞã ÇáãÔÇÑßÉ : 3
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ÇÝÊÑÇÖí ÑÏ: Drogue et toxicomanie menacent les jeunes


merciiiiiiiiiiiiiiiii ma cherie hegelienne pour votre reponse...en attendant d autres participations plus touchant ...mes salutations





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drogue , et , jeunes , les , menacent , toxicomanie


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