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تعليم اللغة الامازيغية ازاروك ن تمازيغت

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قديم 2010-07-03, 15:47 رقم المشاركة : 1
lamhamdi22
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وسام المشرف المتميز

افتراضي Comment écrire et lire le tifinagh



Comment écrire et lire le tifinagh

L'unité dans la diversité est décidément l'aspect majeur de tout ce qui se rapporte à l'amazighité. Le fond commun est incontestablement unifié mais les réalisations divergent selon les régions et selon les parlers. Nous avons pu le consatater dans les systèmes graphiques, que ça soit entre le libyque oriental et le libyque occidental, entre les différents systèmes graphiques touarègues et au sein des systèmes des néo-tifinagh d'aujourd'hui. Cette diversité n'est pas hasardeuse. Elle reflète en grande partie des variations régionales. Certaines de ces variations ont atteint un degré de phonologisation, d'autres sont prédictibles car conditionnées par le contexte (le cas de la spirantisation)
Prenons le cas du rifain pour illustrer nos propos. Le rifain est un parler amazigh parlé au nord et au nord-est du Maroc. Il a subi de nombreux processus affectant son système consonantique et vocalique. Ci-dessous certains de ces processus [6]. Les formes rifaines sont comparées avec les mêmes mots attestés en chleuh :

  1. Changement de /l/ en /r/ [7]
chleuhrifainglossilsirslangueawalawarparole
  1. Élision de la voyelle /a/
chleuhrifainglossafusfusmainadâr:genou
  1. Élision de /r/
chleuhrifainglossasrdunasadunmulettasirttseatmeule
  1. Changement de /lt/ en /tc/
chleuhrifainglossultmautcmama soeurtaqbilttaqbitctribu
  1. Changement de /ll/ en /dj/
chleuhrifainglossilliidjima filleillaidjail existe
Le cas du rifain, par ses différentes variations, est un exemple parfait de ce que nous souhaitons développer : tifinagh face aux variations attestées dans chaque parler. Autrement dit est-ce que c'est tifinagh qui doit s'adapter à ces variations ou plutôt le contraire. Prenons le processus (5) illustré ci-dessus. Doit-on noter la forme sous-jacente /illi/, attestée comme telle dans la plupart des parlers amazighs, comme "illi" ou plutôt, pour refléter la variation rifaine, comme "idji". La réponse n'est pas aussi simple que cela peut paraître. Il est clair que dans un souci de conformité avec tous les parlers amazighs, la première solution semble la plus adéquate. Cette solution a en plus l'avantage de nous épargner une invention d'un autre signe (dans ce cas précis, il ne s'agit pas d'une invention à proprement dit mais plutôt d'une reprise du signe qui désignait la consonne /s/ en libyque). Le même problème se pose aussi pour le processus (4), doit-on écrire utcma ou ultma ? Ces problèmes se posent quelle que soit la graphie adoptée, arabe, latine ou tifinagh. Notre objectif est de souligner ces problèmes, nous n'avons pas la prétention d'en apporter des solutions dans ce travail. D'autres travaux sont plus à même de proposer des solutions adéquates. C'est le cas de la table ronde tenue à Utrecht en 1996 " Vers une standardisation de l'écriture berbère (Tarifit) : Implication théorique et solutions pratiques " qui faisait suite aux solutions avancées dans les ateliers "Problèmes en suspens de la notation usuelle à base latine du berbère" organisés en juin 1996 par l'Inalco. Un autre colloque international a traité de ce sujet, il s'agit de la table ronde "Enseignement, apprentissage de l'amazigh : expériences, problématiques et perspectives" organisée le mois de juillet 1996 par l'Université d'Eté d'Agadir.
À quelques variations près, les différents tableaux des néo-tifinagh sont identiques et peuvent facilement s'adapter aux parlers de chacun. En attendant une prise en charge institutionnelle et officielle, seule capable d'imposer un tableau standard et une norme, nous pouvons d'ores et déjà vous présenter quelques règles d'écriture plus ou moins adoptées par les différents acteurs du mouvement amazigh :
  • L'écriture se fait de gauche à droite et les mots s'écrivent comme ils se prononcent. Un blanc sépare les mots.
  • La tension ou la gémination qui distingue entre le /m/ des formes suivantes par exemple :
imi"bouche"immi"ma mère"
est notée par le doublement de la lettre, sauf pour la consonne /n/ auquel cas un chapeau est noté au dessus (pour éviter la confusion avec la lettre /l/.)
  • La ponctuation est notée comme dans la majorité des langues (. , ; : ! ?). Les majuscules ne sont notées que dans la version développée dans le logiciel d'Arabia Ware Benelux (téléchargeable sur leur site http://www.arabiaware.com)
  • Les voyelles /a/ et /u/ sont placées au milieu de la ligne d'écriture pour éviter la confusion avec les signes de ponctuation (. et
  • Pour noter les variations régionales, deux solutions sont envisageables ; soit recourir aux caractères disponibles dans les différentes versions des néo-tifinagh. Mais nous avons montré plus haut que cette solution surcharge inutilement le répertoire alphabétique. La deuxième solution est d'utiliser des signes diacritiques pour noter la spirantisation des consonnes occlusives, par exemple (un trait souscrit). S. Chaker (1995 : 35) propose des diacritiques (un point souscrit) pour noter la pharyngalisation conditionnée. La pharyngalisation ou l'emphase, caractérise les consonnes suivantes dans la représentation phonologique : /t/, /d/, /z/. L'emphase ne se limite pas à la consonne emphatique sous-jacente, mais s'étend aux sons voisins. Tout son apparaissant au voisinage d'une emphatique peut être emphatisé. Ainsi /tadinga/ "la vague" se réalise !tadinga [8]. S'agissant donc d'une propagation conditionnée, il suffirait de distinguer les pharyngales sous-jacentes, ce qui est le cas puisqu'elles sont notées par des signes distincts en tifinagh, et connaître la règle pour réaliser une prononciation correcte. Les pharyngales /l/, /s/ , /j/ et /r/ n'ont aucun signe correspondant ni en libyque, ni en saharien et ni en tifinagh touarègue. La raison de l'absence de ces signes est due à la pertinence très faible de ces consonnes, attestées surtout dans les formes empruntées à l'arabe / !ssif/ "été" / !ullah/ "par Dieu", / !rbbi/ "Dieu". La seule paire minimale que nous avons pu relever attestant d'un staut pertinent de la pharyngale /j/ est la suivante :
/ijja/"Il sent bon" / !ijja/ "Il sent mauvais"
  • La labiovélarisation est la réalisation de certaines vélaires avec une co-articulation labiale. C'est un phénomène très largement répandu en berbère. Seul le touarègue l'ignore totalement. Dans la notation à base latine, les labiovélaires sont représentées par une lettre accompagnée soit d'un "w" ou d'un "°" en exposant au-dessus de la ligne d'écriture. Les labiovélaires attestées en berbère sont les sonores /g°/, /R°/ et les sourdes /k°/, /x°/ et /q°/. /b°/ est aussi attesté en kabyle. Vu l'importance de noter ces consonnes d'une manière distincte, car il en va des sens des mots, comme pour les formes suivantes attestées en chleuh :
ar itgga"il met" ar itgg°a "il lave les vêtements"Ri"ici" R°i"tiens"ik°ti"il se rappelle" ikti"la colline"

Il serait préférable, puisque c’est largement répandu et utilisé, de s'aligner sur l'usage de la notation latine en faisant suivre les vélaires labialisées d'un exposant "°".
  • Les ligatures, usage touarègue traditionnel, ne sont pas utilisées en néo-tifinagh.
  • Quand les lettres /l/ et /n/ se suivent la lettre /n/ est penchée (solution proposée par S. Chaker (1994 - 41) C'est le cas pour les formes " luln " (ils sont nés) ou " nlla " (nous existons), par exemple. Il est vrai que ce problème ne se pose pas pour ceux qui notent le schwa qu'il suffirait d'insérer entre les deux signes.






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قديم 2010-07-04, 15:17 رقم المشاركة : 2
rimi_2007
أستـــــاذ(ة) ذهبــــي
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rimi_2007 غير متواجد حالياً


افتراضي رد: Comment écrire et lire le tifinagh


merciiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii ii






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وييييييييييو

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قديم 2010-07-09, 00:10 رقم المشاركة : 3
lamhamdi22
بروفســــــــور
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وسام المشرف المتميز

افتراضي رد: Comment écrire et lire le tifinagh


merci pour le passage frere rimi






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