ÑÏ: Rendons un petit hommage au poètes français Le beau navir Je veux te raconter, ô molle enchanteresse Les diverses beautés qui parent ta jeunesse Je veux te peindre ta beauté Où l'enfance s'allie à la maturité Quand tu vas balayant l'air de ta jupe large Tu fais l'effet d'un beau vaisseau qui prend le large Chargé de toile, et va roulant Suivant un rhythme doux, et paresseux, et lent Sur ton cou large et rond, sur tes épaules grasses Ta tête se pavane avec d'étranges grâces D'un air placide et triomphant Tu passes ton chemin, majestueuse enfant Je veux te raconter, ô molle enchanteresse Les diverses beautés qui parent ta jeunesse Je veux te peindre ta beauté Où l'enfance s'allie à la maturité Ta gorge qui s'avance et qui pousse la moire Ta gorge triomphante est une belle armoire Dont les panneaux bombés et clairs Comme les boucliers accrochent des éclairs Boucliers provoquants, armés de pointes roses Armoire à doux secrets, pleine de bonnes choses De vins, de parfums, de liqueurs Qui feraient délirer les cerveaux et les coeurs Quand tu vas balayant l'air de ta jupe large Tu fais l'effet d'un beau vaisseau qui prend le large Chargé de toile, et va roulant Suivant un rhythme doux, et paresseux, et lent Tes nobles jambes, sous les volants qu'elles chassent Tourmentent les désirs obscurs et les agacent Comme deux sorcières qui font Tourner un philtre noir dans un vase profond Tes bras, qui se joueraient des précoces hercules Sont des boas luisants les solides émules Faits pour serrer obstinément Comme pour l'imprimer dans ton coeur, ton amant Sur ton cou large et rond, sur tes épaules grasses Ta tête se pavane avec d'étranges grâces D'un air placide et triomphant Tu passes ton chemin, majestueuse enfant |
ÑÏ: Rendons un petit hommage au poètes français la vie on me dis que la vie est cruelle mais moi je la trouve si belle C 'est elle qui me donne cette rage Qui permet d'avancer avec courage Est de crier à tout mon entourage Parents,amis et meme voisinage Que je suis là,encore bien fort Toujours présent,pas encore mort Téméraire,décidé comme jamais De ma volanté je suis bien armé Pour ce là je me résous chaque matin à me prendre en main et changer mon destin Ma foi est là ,bien ancré en moi en la vie ,cruelle ou ingrate,j'ai foi |
ÑÏ: Rendons un petit hommage au poètes français L'amour du mensonge Quand je te vois passer, ô ma chère indolente, Au chant des instruments qui se brise au plafond Suspendant ton allure harmonieuse et lente, Et promenant l'ennui de ton regard profond ; Quand je contemple, aux feux du gaz qui le colore, Ton front pâle, embelli par un morbide attrait, Où les torches du soir allument une aurore, Et tes yeux attirants comme ceux d'un portrait, Je me dis : Qu'elle est belle ! et bizarrement fraîche ! Le souvenir massif, royale et lourde tour, La couronne, et son cœur, meurtri comme une pêche, Est mûr, comme son corps, pour le savant amour. Es-tu le fruit d'automne aux saveurs souveraines ? Es-tu vase funèbre attendant quelques pleurs, Parfum qui fait rêver aux oasis lointaines, Oreiller caressant, ou corbeille de fleurs ? Je sais qu'il est des yeux, des plus mélancoliques Qui ne recèlent point de secrets précieux ; Beaux écrins sans joyaux, médaillons sans reliques, Plus vides, plus profonds que vous-mêmes, ô Cieux ! Mais ne suffit-il pas que tu sois l'apparence, Pour réjouir un cœur qui fuit la vérité ? Qu'importe ta bêtise ou ton indifférence ? Masque ou décor, salut ! J'adore ta beauté. |
ÑÏ: Rendons un petit hommage au poètes français L'Etranger - Qui aimes-tu le mieux, homme énigmatique, dis ? ton père, ta mère, ta sœur ou ton frère ? - Je n'ai ni père, ni mère, ni sœur, ni frère. - Tes amis ? - Vous vous servez là d'une parole dont le sens m'est resté jusqu'à ce jour inconnu. - Ta patrie ? - J'ignore sous quelle latitude elle est située. - La beauté ? - Je l'aimerais volontiers, déesse et immortelle. - L'or ? - Je le hais comme vous haïssez Dieu. - Eh ! qu'aimes-tu donc, extraordinaire étranger ? - J'aime les nuages... les nuages qui passent... là-bas... là-bas... les merveilleux nuages ! |
ÑÏ: Rendons un petit hommage au poètes français L'idéal Ce ne seront jamais ces beautés de vignettes, Produits avariés, nés d'un siècle vaurien, Ces pieds à brodequins, ces doigts à castagnettes, Qui sauront satisfaire un coeur comme le mien. Je laisse à Gavarni, poète des chloroses, Son troupeau gazouillant de beautés d'hôpital, Car je ne puis trouver parmi ces pâles roses Une fleur qui ressemble à mon rouge idéal. Ce qu'il faut à ce coeur profond comme un abîme, C'est vous, Lady Macbeth, âme puissante au crime, Rêve d'Eschyle éclos au climat des autans, Ou bien toi, grande Nuit, fille de Michel-Ange, Qui tors paisiblement dans une pose étrange Tes appas façonnés aux bouches des Titans. |
ÇáÓÇÚÉ ÇáÂä 20:12 |
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