ãäÊÏíÇÊ ÇáÃÓÊÇÐ ÇáÊÚáíãíÉ ÇáÊÑÈæíÉ ÇáãÛÑÈíÉ : ÝÑíÞ æÇÍÏ áÊÚáíã ÑÇÆÏ

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ÝÇØãÉ ÇáÒåÑÇÁ 2010-06-08 16:08

ÑÏ: Rendons un petit hommage au poètes français
 
Le beau navir

Je veux te raconter, ô molle enchanteresse
Les diverses beautés qui parent ta jeunesse
Je veux te peindre ta beauté
Où l'enfance s'allie à la maturité

Quand tu vas balayant l'air de ta jupe large
Tu fais l'effet d'un beau vaisseau qui prend le large
Chargé de toile, et va roulant
Suivant un rhythme doux, et paresseux, et lent

Sur ton cou large et rond, sur tes épaules grasses
Ta tête se pavane avec d'étranges grâces
D'un air placide et triomphant
Tu passes ton chemin, majestueuse enfant

Je veux te raconter, ô molle enchanteresse
Les diverses beautés qui parent ta jeunesse
Je veux te peindre ta beauté
Où l'enfance s'allie à la maturité

Ta gorge qui s'avance et qui pousse la moire
Ta gorge triomphante est une belle armoire
Dont les panneaux bombés et clairs
Comme les boucliers accrochent des éclairs

Boucliers provoquants, armés de pointes roses
Armoire à doux secrets, pleine de bonnes choses
De vins, de parfums, de liqueurs
Qui feraient délirer les cerveaux et les coeurs

Quand tu vas balayant l'air de ta jupe large
Tu fais l'effet d'un beau vaisseau qui prend le large
Chargé de toile, et va roulant
Suivant un rhythme doux, et paresseux, et lent

Tes nobles jambes, sous les volants qu'elles chassent
Tourmentent les désirs obscurs et les agacent
Comme deux sorcières qui font
Tourner un philtre noir dans un vase profond

Tes bras, qui se joueraient des précoces hercules
Sont des boas luisants les solides émules
Faits pour serrer obstinément
Comme pour l'imprimer dans ton coeur, ton amant

Sur ton cou large et rond, sur tes épaules grasses
Ta tête se pavane avec d'étranges grâces
D'un air placide et triomphant
Tu passes ton chemin, majestueuse enfant

lamhamdi22 2010-06-08 17:12

ÑÏ: Rendons un petit hommage au poètes français
 
la vie

on me dis que la vie est cruelle
mais moi je la trouve si belle
C 'est elle qui me donne cette rage
Qui permet d'avancer avec courage
Est de crier à tout mon entourage
Parents,amis et meme voisinage
Que je suis là,encore bien fort
Toujours présent,pas encore mort
Téméraire,décidé comme jamais
De ma volanté je suis bien armé
Pour ce là je me résous chaque matin
à me prendre en main et changer mon destin
Ma foi est là ,bien ancré en moi
en la vie ,cruelle ou ingrate,j'ai foi

express-1 2010-06-09 00:30

ÑÏ: Rendons un petit hommage au poètes français
 

L'amour du mensonge

Quand je te vois passer, ô ma chère indolente,
Au chant des instruments qui se brise au plafond
Suspendant ton allure harmonieuse et lente,
Et promenant l'ennui de ton regard profond ;

Quand je contemple, aux feux du gaz qui le colore,
Ton front pâle, embelli par un morbide attrait,
Où les torches du soir allument une aurore,
Et tes yeux attirants comme ceux d'un portrait,

Je me dis : Qu'elle est belle ! et bizarrement fraîche !
Le souvenir massif, royale et lourde tour,
La couronne, et son cœur, meurtri comme une pêche,
Est mûr, comme son corps, pour le savant amour.

Es-tu le fruit d'automne aux saveurs souveraines ?
Es-tu vase funèbre attendant quelques pleurs,
Parfum qui fait rêver aux oasis lointaines,
Oreiller caressant, ou corbeille de fleurs ?

Je sais qu'il est des yeux, des plus mélancoliques
Qui ne recèlent point de secrets précieux ;
Beaux écrins sans joyaux, médaillons sans reliques,
Plus vides, plus profonds que vous-mêmes, ô Cieux !

Mais ne suffit-il pas que tu sois l'apparence,
Pour réjouir un cœur qui fuit la vérité ?
Qu'importe ta bêtise ou ton indifférence ?
Masque ou décor, salut ! J'adore ta beauté
.

express-1 2010-06-09 00:32

ÑÏ: Rendons un petit hommage au poètes français
 

L'Etranger

- Qui aimes-tu le mieux, homme énigmatique, dis ?
ton père, ta mère, ta sœur ou ton frère ?
- Je n'ai ni père, ni mère, ni sœur, ni frère.
- Tes amis ?
- Vous vous servez là d'une parole dont le sens m'est
resté jusqu'à ce jour inconnu.
- Ta patrie ?
- J'ignore sous quelle latitude elle est située.
- La beauté ?
- Je l'aimerais volontiers, déesse et immortelle.
- L'or ?
- Je le hais comme vous haïssez Dieu.
- Eh ! qu'aimes-tu donc, extraordinaire étranger ?
- J'aime les nuages... les nuages qui passent... là-bas...
là-bas... les merveilleux nuages
!

express-1 2010-06-09 00:35

ÑÏ: Rendons un petit hommage au poètes français
 

L'idéal

Ce ne seront jamais ces beautés de vignettes,
Produits avariés, nés d'un siècle vaurien,
Ces pieds à brodequins, ces doigts à castagnettes,
Qui sauront satisfaire un coeur comme le mien.

Je laisse à Gavarni, poète des chloroses,
Son troupeau gazouillant de beautés d'hôpital,
Car je ne puis trouver parmi ces pâles roses
Une fleur qui ressemble à mon rouge idéal.

Ce qu'il faut à ce coeur profond comme un abîme,
C'est vous, Lady Macbeth, âme puissante au crime,
Rêve d'Eschyle éclos au climat des autans,

Ou bien toi, grande Nuit, fille de Michel-Ange,
Qui tors paisiblement dans une pose étrange
Tes appas façonnés aux bouches des Titans
.


ÇáÓÇÚÉ ÇáÂä 20:12

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