ãäÊÏíÇÊ ÇáÃÓÊÇÐ ÇáÊÚáíãíÉ ÇáÊÑÈæíÉ ÇáãÛÑÈíÉ : ÝÑíÞ æÇÍÏ áÊÚáíã ÑÇÆÏ

ãäÊÏíÇÊ ÇáÃÓÊÇÐ ÇáÊÚáíãíÉ ÇáÊÑÈæíÉ ÇáãÛÑÈíÉ : ÝÑíÞ æÇÍÏ áÊÚáíã ÑÇÆÏ (https://www.profvb.com/vb/)
-   ÇáãæÇÖíÚ ÇáÊÑÈæíÉ (https://www.profvb.com/vb/f300.html)
-   -   La pédagogie (https://www.profvb.com/vb/t128040.html)

ÎÇÏã ÇáãäÊÏì 2013-09-01 14:33

La pédagogie
 
La pédagogie
http://upload.wikimedia.org/wikipedi..._Gymnasium.jpg

La pédagogie (du grec παιδαγωγία, direction ou éducation des enfants1) désigne l'art d'éduquer. Le terme rassemble les méthodes et pratiques d'enseignement et d'éducation ainsi que toutes les qualités requises pour transmettre une connaissance, un savoir ou un savoir-faire.
Plus généralement, l'expression « Faire preuve de pédagogie » signifie l'aptitude à enseigner et à transmettre à un individu ou un groupe d'individus -de tous âges et de toutes conditions- un savoir ou une expérience par l'usage des méthodes les plus adaptées à l'audience concernée

ÎÇÏã ÇáãäÊÏì 2013-09-01 14:36

ÑÏ: La pédagogie
 

Définitions


Le mot « pédagogie » dérive du grec παιδαγωγία, de παιδός (/'paɪdɔs/), « l'enfant », et ἄγω (/'a.gɔ/), « conduire, mener, accompagner, élever ». Dans l'Antiquité, le pédagogue était un esclave qui accompagnait l'enfant à l'école, lui portait ses affaires, mais aussi lui faisait réciter ses leçons et faire ses devoirs2. « Pédagogie » est un mot remontant à 1495 d'après le dictionnaire Le Robert. L'Académie française l'admet depuis 1762.
Ferdinand Buisson, qui fut inspecteur général de l'instruction publique, donne cette définition : "science de l'éducation, tant physique qu'intellectuelle et morale" (Dictionnaire de pédagogie, 1887, col. 2 238 a).
Émile Durkheim : la pédagogie est une "réflexion appliquée aussi méthodiquement que possible aux choses de l'éducation" (L'évolution pédagogique en France, Paris, PUF, 1938, p. 10). "L'éducation est l'action exercée par les générations adultes sur celles qui ne sont pas encore mûres pour la vie sociale. Elle a pour objectif de susciter et de développer chez l'enfant un certain nombre d'états physiques, intellectuels et mentaux que réclament de lui et la société politique dans son ensemble et le milieu social auquel il est particulièrement destiné" (article "Éducation", in F. Buisson, Nouveau dictionnaire de pédagogie, Paris, Hachette, 1911, p. 532. Reproduit dans "L'éducation, sa nature, son rôle", in Éducation et sociologie, PUF, coll. "Quadrige", p. 51).3 Pour É. Durkheim - et cette idée fera fortune - "la pédagogie est une théorie pratique", comme la médecine ou la politique. La pédagogie est à la fois une théorie et une pratique : une théorie ayant pour objet de réfléchir sur les systèmes et sur les procédés d'éducation, en vue d'en apprécier la valeur et, par là, d'éclairer et de diriger l'action des éducateurs.
Françoise Clerc : la pédagogie est "l'ensemble des savoirs scientifiques et pratiques, des compétences relationnelles et sociales qui sont mobilisées pour concevoir et mettre en œuvre des stratégies d'enseignement".
Franc Morandi : la pédagogie est "étude et mise en œuvre des conditions d'apprendre"4.
Quelles différences entre pédagogie et didactique ? "'Pédagogique' réfère plus à l'enfant et 'didactique' plus à l'enseignement, en raison de leurs étymologies respectives."5 D'autre part, la pédagogie est généraliste, tandis que la didactique est spécifique, elle concerne telle ou telle discipline ("didactique des mathématiques", "didactique du français langue étrangère"...) : la didactique porte sur l'enseignement d'un contenu particulier. "La didactique fait l'hypothèse que la spécificité des contenus est déterminante dans l'appropriation des connaissances, tandis que la pédagogie porte son attention sur les relations entre l'enseignant et les élèves, et entre les élèves eux-mêmes."6 Selon Marguerite Altet7,
"L'enseignement couvre donc deux champs de pratiques :
1. celui de la gestion de l'information, de la structuration du savoir par l'enseignant et de leur appropriation par l'apprenant, domaine de la Didactique
2. celui du traitement et de la transformation de l'Information en Savoir par la pratique relationnelle et l'action de l'enseignant en classe, par l'organisation de situations pédagogiques pour l'apprenant, c'est le domaine de la Pédagogie."

ÎÇÏã ÇáãäÊÏì 2013-09-01 14:38

ÑÏ: La pédagogie
 
Distinctions


Dans l'histoire de la pédagogie, il faudrait distinguer méthodes, systèmes, mouvements, démarches, dispositifs, modèles, approches, pratiques...
Le contrat pédagogique est une notion introduite pour signifier que l'enseignement ne peut produire ses fruits que si il y a accord entre l'enseigné et l'enseignant sur les objectifs mêmes de la formation, les comportements attendus des enseignants et enseignés ressortant, eux, du contrat didactique8.
les démarches pédagogiques sont des attitudes méthodologiques et progressives de pensée insistant soit sur les phases, les moments d'un travail, soit sur les formes, les aspects d'un objet de recherche, en matière d'enseignement. Par ex., l'approche ou démarche expérimentale se déroule en au moins trois phases (observation, hypothèse, contrôle)9 et se concentre sur au moins deux points (la reproduction du phénomène, la modification des variables). On peut citer les démarches comparative, déductive, historique, scientifique, transversale, complexe10, innovante, systémique11... que l'on trouve autant chez les élèves que chez les professeurs ou les pédagogues.
les dispositifs pédagogiques 12 sont des structures administratives, des agencements au sein du système éducatif, en lieux, personnels, finances, règlements, matériels. Comme exemples, on peut citer les ZEP (1981), l'organisation de l'école primaire en trois cycles (loi Lionel Jospin, 1989), "le socle commun des connaissances" (Gilles de Robien, 2006), les stages de remise à niveau (Xavier Darcos, 2008), la prévention du piratage informatique (Christine Albanel, 2009), le dispositif d'évaluation des acquis des élèves en C.E.1 et C.M.2 (2009).
les doctrines pédagogiques13,14 sont de grands ensembles théoriques, complexes, mêlant théories et procédures. Ce sont des philosophies, des visions du monde, des idéologies. Elles supposent, clairement identifiées, une psychologie de l'enfant, une philosophie de l'éducation, une sociologie de l'institution scolaire ou universitaire. Les principes comptent. Dès La République de Platon on trouve des doctrines. On peut considérer comme "doctrines pédagogiques" la pédagogie traditionnelle, la pédagogie négative (Jean-Jacques Rousseau)15 ou non directive (Carl Rogers, 1969)16, la pédagogie soviétique (A. Makarenko, 1917), l'Éducation nouvelle (dont Freinet), la pédagogie Steiner-Waldorf.
les méthodes pédagogiques consistent en règles et en procédés pour mettre en œuvre un enseignement du maître ou un apprentissage de l'élève, de façon théorique ou pratique17. On s'en sert pour gérer, expliquer, découvrir, évaluer. Les réalisations comptent plus que les principes. En ce sens, la maïeutique de Socrate (dite "méthode interrogative"), la pédagogie de projet (project-based learning), la pédagogie de contrat, la pédagogie différenciée18, l'enseignement programmé (Skinner, 1958), la pédagogie par objectifs, la pédagogie par situation-problème (problem-based learning), l'enseignement assisté par ordinateur19 sont des méthodes pédagogiques.
les modèles pédagogiques 20 sont des types, des références, des idéaux, des principes utilisés dans l'acte pédagogique, plutôt que des professeurs idéalisés ou des recettes d'enseignement toutes faites, prêtes à être utilisées21. Marcel Lesne (1977) cite : transmission, incitation, appropriation. Jean-Pierre Astolfi (1992)22 : empreinte, conditionnement, construction. Franc Morandi (1997) : tradition, pédagogies actives, maîtrise, différenciation, autonomisation. Selon Labédie et Amossé : transmission (pédagogie traditionnelle), stimulus-réponse (pédagogie béhavioriste), construction (pédagogie active), socio-construction, métacognition23.
les mouvements pédagogiques sont des "organisations militantes, inspirées par une idéologie éducative novatrice, regroupant des enseignants mus par le même idéal"24. Ex. : le Groupe français d'éducation nouvelle (1921, Paul Langevin et Henri Wallon)25, l'Institut coopératif pour l'école moderne (1948, inspiré de Freinet).
les notions pédagogiques 26 sont des concepts, idées, représentations, des objets abstraits de connaissance. Exemples : apprentissage, auto-formation, compétence, écriture, éducabilité, entraînement, imitation, métacognition27, règlement intérieur, rythmes scolaires. Organisées, les notions forment des théories.
les pratiques pédagogiques 28 concernent les activités volontaires à but éducatif. Elles couvrent un champ très large : les consignes, les tâches et les activités, les interactions, les rituels et routines, les notations et évaluations, les stimulations, les supports d'activité (comme l'usage de l'ardoise, le recours à l'ordinateur, l'utilisation de la voix)...
les styles pédagogiques (ou profils) sont les attitudes du maître qui enseigne. Jerome Bruner, le premier (en 1956), y a prêté attention, chez l'élève29. Il y a les pédagogies formelles (structurées) ou informelles (souples), directives (autoritaires) ou non directives (démocratiques ou permissives)... On distingue habituellement les styles transmissif (le maître dispense des savoirs), appropriatif (le maître aide l'élève à construire son savoir), modélisant (l'élève reproduit ou imite un modèle, ou bien il élabore une représentation formelle). Marguerite Altet distingue ces "styles didactiques" : expositif (information, organisation, gestion), interrogatif (interrogation, évaluation), incitatif (stimulation), animateur (guidance), guide (guidance, régulation), mixte-flexible30. Aux styles d'enseignement des maîtres sont parallèles les styles d'apprentissage des élèves : visuel ou auditif ou kinesthésique, réfléchi ou impulsif...
les théories pédagogiques 31 forment chacune un ensemble cohérent de notions. Une théorie pédagogique est supposée expliquer ce qu'est l'éducation, l'apprentissage, l'instruction, l'élève, l'enseignant, le savoir scolaire. Par exemple, la théorie constructiviste de Piaget32 avance de nombreuses notions : stade, assimilation, accommodation, invariance des quantités physiques... (mais Piaget refuse d'être pris pour un pédagogue, il est psychologue). Parmi les théories pédagogiques on trouve : le traditionalisme (Étienne Gilson, 1954 ; Alain Finkielkraut, 1988), le marxisme soviétique (A. Makarenko, 1917), le béhaviorisme (John B. Watson, 1925), le constructivisme (J. Piaget, 1923), le socio-constructivisme (L. Vygotski, 1934), le spiritualisme (Abraham Maslow, Krishnamurti), la théorie de la reproduction de Pierre Bourdieu (1970)33, le cognitivisme (Robert Mills Gagné, 1976)34,35... Une théorie combine des notions, et si des théories se combinent elles forment une doctrine. Mais, en réalité, les choses sont moins nettes..

ÎÇÏã ÇáãäÊÏì 2013-09-01 14:40

ÑÏ: La pédagogie
 
Histoire de la pédagogie


Préalablement, il faut rappeler que les normes pédagogiques sont ancrées dans l'histoire et donc historiquement situées. Chaque époque secrète des débats sur ce qu'il faut enseigner (valeurs, connaissances...) et comment les enseigner 36
.

ÎÇÏã ÇáãäÊÏì 2013-09-01 14:42

ÑÏ: La pédagogie
 
Les précurseurs

L'humanisme de la Renaissance voit naître quelques précurseurs de la pédagogie.
En territoire germanique, Martin Luther est un initiateur fondamental de l'enseignement moderne : ses motivations puisent leur source au cœur même de sa théologie, mais aussi dans le contexte religieux, économique et social de son temps. Le Réformateur implique l'ensemble du tissu social dans cette mission éducative37.
En France Rabelais propose un idéal du dépassement de soi. Il décrit à la fin de Gargantua (1534) une abbaye utopique, l'abbaye de Thélème. Rabelais, moine de son état, connaît bien la vie monacale, et dans la description de cette abbaye fictive il expose son idée d'une abbaye humaniste où de beaux jeunes gens, des deux sexes, viendraient étudier dans un cadre de vie idéal. L'accent est alors mis sur l'aspect moral, plutôt que religieux. On réaffirme l'importance de l'éducation physique.
À la même époque (1547), Ignace de Loyola donne à l'ordre qu'il fonde une vocation d'enseignement sur la base du nouveau programme d'enseignement, le Ratio Studiorum. Les collèges qui seront ouverts par les Jésuites en Italie, en France (collège de Clermont à Paris, collège de La Flèche, où Descartes fera ses études, collège de Mauriac et de Billom en Auvergne, etc..), puis progressivement dans toute l'Europe, seront le modèle de l'enseignement secondaire des lycées du xixe siècle38.
Pour le tchèque Comenius, la pédagogie doit être utile et pour tous39.
Au xviie siècle, Jean-Baptiste de La Salle fonde un ordre laïc pour enseigner gratuitement dans les écoles de village. Il rédige pour les maîtres un traité de civilité à l'usage des enfants des deux sexes, et un programme d'études, la Conduite des écoles chrétiennes, qui servira de base à l'organisation de l'enseignement primaire jusqu'au début du xxe siècle.
Au xviiie siècle, on revient contre l'enfermement. On veut former les jeunes au monde contemporain.
La doctrine pédagogique de Jean-Jacques Rousseau[modifier | modifier le code]
En 1762, Rousseau écrit Émile ou De l'éducation. Le sujet en est « l'art de former les hommes » (préface). Rousseau énonce dans cette œuvre son principe : l'enfant naît bon et c'est la société qui le corrompt. Selon lui, il est nécessaire que l'enfant ait envie d'apprendre et qu'il ait connaissance d'un métier manuel, chose très rare chez les nobles de cette époque. L'ouvrage est condamné par le Parlement, en particulier à cause de la "Profession de foi du vicaire savoyard". Ce programme pédagogique idéal offre une vision novatrice de l'enfance.
En Suisse, Johann Heinrich Pestalozzi (1746-1827) s'inspire de ces théories pour fonder son école. Il souhaite aider l'enfant dans la vie réelle, mais en la différenciant suivant les classes sociales. Pour lui, la famille est le meilleur milieu éducatif40.
XIXe siècle

ÎÇÏã ÇáãäÊÏì 2013-09-01 14:44

ÑÏ: La pédagogie
 
La doctrine pédagogique de Jean-Jacques Rousseau


En 1762, Rousseau écrit mile ou De l'éducation. Le sujet en est « l'art de former les hommes » (préface). Rousseau énonce dans cette œuvre son principe : l'enfant naît bon et c'est la société qui le corrompt. Selon lui, il est nécessaire que l'enfant ait envie d'apprendre et qu'il ait connaissance d'un métier manuel, chose très rare chez les nobles de cette époque. L'ouvrage est condamné par le Parlement, en particulier à cause de la "Profession de foi du vicaire savoyard". Ce programme pédagogique idéal offre une vision novatrice de l'enfance.
En Suisse, Johann Heinrich Pestalozzi (1746-1827) s'inspire de ces théories pour fonder son école. Il souhaite aider l'enfant dans la vie réelle, mais en la différenciant suivant les classes sociales. Pour lui, la famille est le meilleur milieu éducatif40.

ÎÇÏã ÇáãäÊÏì 2013-09-01 14:52

ÑÏ: La pédagogie
 
Différentes doctrines ou méthodes pédagogiques (en Occident)


la limite, chaque pédagogue a sa pédagogie. Mais, selon Marguerite Altet, on classe habituellement les diverses pédagogies en trois ou quatre types45, avec toujours les mêmes cinq éléments : l'apprenant, l'enseignant, le savoir, la communication, la situation, le tout ordonné vers une finalité (instruire ou éduquer, former... du côté du maître ; apprendre ou se socialiser, s'épanouir, s'autonomiser... du côté de l'élève).
1. les pédagogies traditionnelles. Elles sont centrées sur les savoirs constitués à transmettre et sur le maître (magistro-centrisme), qui enseigne. Elles fonctionnent à la transmission de contenus déjà structurés ou à l'empreinte, assimilation passive. On attend de l'élève "réponses, performances, savoirs". On a là les diverses pédagogies défendues par les congrégations religieuses (les jésuites, etc.) et les pédagogues transmissifs (Comenius, Alain46, etc.).
2. les pédagogies actives. Elles sont centrées sur l'élève comme enfant (puéro-centrisme), un élève qui "construit" son savoir, s'approprie personnellement les connaissances et les procédures. C'est le mouvement pédagogique de l'éducation nouvelle, avec la pédagogie fonctionnelle de John Dewey (1897)47, l'école nouvelle d'Adolphe Ferrière (1899)48, l'école nouvelle d'Ovide Decroly (1921)49, la pédagogie coopérative de Célestin Freinet (1924), la pédagogie de la liberté de Roger Cousinet (1959)50.
3. les pédagogies technologiques. Elles sont centrées sur l'élève en tant qu'apprenant et sur les moyens techniques, opératoires, d'acquérir effectivement des savoir, savoir-faire, savoir-être (techno-centrisme), en temps voulu. Il s'agit de rendre l'élève actif en lui proposant un savoir programmé à découvrir ou à reconstruire. On obtient la pédagogie par objectifs (1935) qui articule objectif-méthode-évaluation-objectif dans une optique de rationalisation et d'efficacité. On trouve également l'enseignement programmé de B. F. Skinner (1958) à bases de récompenses, de "conditionnement opérant".
4. les pédagogies socialisées. Elles sont centrées sur un enfant membre de la communauté sociale et sujet social (socio-centrisme). Elles entendent former un homme social, éduquer socialement. Ici figurent la pédagogie marxiste de A. Makarenko (1917), la pédagogie institutionnelle de Fernand Oury (1963)51, la "pédagogie progressiste" de G. Snyders (1976)52.


ÎÇÏã ÇáãäÊÏì 2013-09-01 14:58

ÑÏ: La pédagogie
 
La pédagogie active


La pédagogie active — ainsi que les méthodes pédagogiques actives associées à cette démarche — a pour objectif de rendre l'apprenant acteur de ses apprentissages, afin qu'il construise ses savoirs à travers des situations de recherch

ÎÇÏã ÇáãäÊÏì 2013-09-01 15:05

ÑÏ: La pédagogie
 
La pédagogie de projet (1918


Historiquement, la pédagogie de projet (project-based learning) remonte à William Heard Kilpatrick, en 1918, dans un article intitulé The Project Method63. Mais l'idée revient au philosophe John Dewey, vers 1900.
La pédagogie de projet fait passer des apprentissages à travers la réalisation d'une production concrète.
Le projet peut être individuel (exposé, maquette) ou collectif (organisation d'une fête, voyage, spectacle). C'est une « entreprise qui permet à un collectif d'élèves de réaliser une production concrète, socialisable, en intégrant des savoirs
nouveaux64. »

ÎÇÏã ÇáãäÊÏì 2013-09-01 15:08

ÑÏ: La pédagogie
 
La édagogie de groupe (1920 )


On donne Roger Cousinet pour père de la pédagogie de groupe vers 1920, mais il faudrait remonter à John Dewey, vers 1900. Un Américain, Kurt Lewin, en 193969, a bien étudié la dynamique de groupe : la persuasion, les dominations et soumissions, les contagions mentales, le conformisme, la sympathie ou antipathie, l'apparition des leaders, les violences exprimées ou latentes contre le leader ou entre membres, les capacités du groupe à s'autogérer autour d'un but ou d'une tâche, les interactions multiples, les changements, la distribution des rôles; les rapports majorité/minorité, etc. Les groupes résultent soit de la division d'une classe en plusieurs sous-ensembles, soit de l'association d'élèves qui n'appartiennent pas habituellement à la même classe. Un groupe, en général, se compose de 5 ou 6 personnes, qui ont chacune une fonction particulière, complémentaire des autres personnes. Les regroupements peuvent être homogènes ou hétérogènes, aléatoires ou décidés par l'enseignant. On distingue les groupes de niveaux, de besoins, d'affinité, de compétition, etc. Les techniques de groupes d'apprentissage sont diverses70 : brain-storming (remue-méninges), panel (discussion), Phillips 6.6. (six personnes, six minutes), intergroupes (nouveaux regroupements des membres des équipes précédentes)...

ÎÇÏã ÇáãäÊÏì 2013-09-01 15:12

ÑÏ: La pédagogie
 
Pédagogie par objectifs (1935) : P.P.O


Historiquement, cette pédagogie a pour fondateur Ralph Tyler (1935)72,73. Tyler a été suivi par Benjamin Bloom74. S’inspirant des travaux de Ralph Tyler, il considérait que ce qui importait dans l’enseignement était non pas de comparer les résultats des étudiants mais d’aider ceux-ci à atteindre les objectifs des programmes qu’ils suivaient. Le fait d’atteindre ces objectifs était le principal. Il fallait axer le processus pédagogique sur la conception de tâches permettant de conduire l’étudiant, lentement mais sûrement, vers la réalisation des objectifs correspondant à son programme d’études. L’ouvrage de Benjamin Bloom, Apprendre pour maîtriser, est un panégyrique d’une telle conception75.
Née à une époque où le taylorisme s'accompagnait d'une montée en puissance du behaviorisme, ce type de pédagogie vise avant tout à définir des objectifs de formation facilement quantifiables et observables, le but de ces objectifs étant d'adapter l'homme aux besoins et valeurs de la société, vérifiables par des comportements attendus, et non pas de chercher à élever son niveau de conscience. La pédagogie par objectifs se veut rationnellement construite et immédiatement évaluable sur des critères quantifiés. L'évaluation des résultats de l'apprenant y constitue le moyen de contrôle et de validation de la justesse des critères et moyens de la formation.
Elle permet aux partenaires en présence (formés, formateurs, et commanditaires de la formation) une vision très explicite des buts de la formation, qui peuvent être traduits sous une forme contractuelle. Cela facilite tant l'adhésion des futurs apprenants et commanditaires au contenu de la formation (le commanditaire pouvant négocier le contenu), que le rôle du formateur dans sa conception du cursus proposé. À l'inverse, elle présente des risques tels que coupure de la formation avec le contexte social de l'apprenant, élimination des valeurs humaines au profit d'un cadre dit rationnel, coupures de sens des apprentissages du fait de leur morcellement, et faible investissement intellectuel de l'apprenant dans un contexte balisé.
Initialement destiné en 1920 à enseigner aux États-Unis des gestes répétitifs simples dans des usines d'automobiles sur du travail à la chaîne, ce type de pédagogie s'est par la suite répandu en Europe, dans les années 1970, dans le cadre d'enseignement professionnel de type CAP. Dans le début des années 1980, il a gagné l'enseignement technique pour toucher à la fin de la même décennie, notamment en France et en Belgique, l'ensemble des enseignements dans des voies plus générales, dans le primaire, les collèges et lycées. Par ailleurs, après avoir un moment été remis en cause pour les actions de formation permanente, il a retrouvé une place de choix dans les actions visant le couple formation/emploi.
Robert Mager a codifié la pédagogie par objectifs : Comment définir des objectifs pédagogiques ? (1962), trad., Dunod, coll. "Psycho", 200576.
Notons également Daniel Hameline "Les objectifs pédagogiques".


ÎÇÏã ÇáãäÊÏì 2013-09-01 15:15

ÑÏ: La pédagogie
 
Pédagogie différenciée (1963)


La recommandation de différencier ses enseignements remonte haut, surtout à Alexandre Carroll, "ingénieur technico-pédagogique", en 1963 aux U.S.A. Mais la terminologie et la volonté politique s'affichent en France surtout en 1973, avec Louis Legrand, qui essaie de la faire appliquer dans le secondaire en 1983. Il a publié La différenciation pédagogique, Paris, Scarabée, CEMEA, 1986, Les différenciations de la pédagogie, Paris, PUF, 1995.
"Le gros problème est de traiter dans un même établissement des élèves différents. On ne peut pas enseigner d'une façon commune à tous les élèves, même si on souhaite les scolariser ensemble pour leur formation civique et morale. C'est dans ce sens que l'on a travaillé sur la pédagogie différenciée, en s'inspirant beaucoup de la pédagogie de maîtrise issue des États-Unis, qui consiste, à partir de programmes identiques, à traiter les élèves en fonction de leurs besoins."88
La pédagogie différenciée part du constat que dans une classe, un professeur doit enseigner à des élèves ou des étudiants ayant des capacités et des modes d'apprentissages très différents. Elle tente de donner une réponse à cette hétérogénéité des classes par des pratiques adaptant à chaque élève les programmes d'études, l'enseignement et le milieu scolaire. Bien souvent, l'enseignant ne va plus être le centre de la classe mais va mettre l'enfant ou l'activité comme intérêt central.

ÎÇÏã ÇáãäÊÏì 2013-09-01 15:16

ÑÏ: La pédagogie
 
La pédagogie
QUELQUES DEFINITIONS

1. La pédagogie, c'est l'art d'enseigner ou les méthodes d'enseignement propres à une discipline, à une matière, à un ordre d'enseignement, à un établissement d'enseignement ou à une philosophie de l'éducation.

Le sens étymologique du terme pédagogie (science qui a pour objet l'éducation des enfants) semble avoir été quelque peu oublié. L'usage a retenu son sens de méthode éducative, ce qui a donné lieu à des expressions du type pédagogie universitaire.

La didactique porte sur les méthodes ou les pratiques d'enseignement tandis que la pédagogie porte sur l'éducation ou l'action éducative.

Grand dictionnaire terminologique de l’Office de la langue française


2. La pédagogie, c'est :

La science de l’éducation des enfants.
Une méthode d’enseignement.
La qualité d’une personne qui a le sens de l’enseignement.
Antidote


3. Le mot "pédagogie" vient du grec ancien « enfant » et « conduire, mener, élever ». La petite histoire raconte que ce mot grec désignait la personne (généralement un esclave) accompagnant les enfants sur le chemin de l’école et ceci afin d’éviter de mauvaises rencontres.

La pédagogie, c'est :

L'instruction, l'éducation des enfants.
La théorie des méthodes et des procédés d’instruction et d’éducation.
Par extension, les méthodes d’éducation que l'on emploie pratiquement.
Wiktionnaire

ÎÇÏã ÇáãäÊÏì 2013-09-01 15:23

ÑÏ: La pédagogie
 

Pédagogie et didactique


Pédagogie :

%ADSENSE%
Une définition première de la pédagogie vient de son origine. En effet le terme pédagogie vient du grec et signifie :
"Conduire, élever" / "Enfant" .
Il s'agit en effet d'un ensemble de méthodes permettant de guider un élève ou une personne dans ses apprentissages.

La pédagogie se distingue de la didactique, qui elle est propre à un domaine donné, on parle par exemple de didactique du français ou de didactique des Mathématiques. La didactique est l'étude d'une discipline donnée et des savoirs qu'elle renferme on parle alors de "Savoirs savants".
La pédagogie s'intéresse tout particulièrement à l'apprenant et à la manière dont il va apprendre; alors que la didactique est étroitement liée au domaine et à la discipline concernée. La pédagogie est donc largement transdisciplinaire

Piaget a étudié cette dernière avec une approche dîtes "Constructiviste", c'est à dire que selon lui l'intelligence, la mémoire, le développement d'un enfant ne se construit qu'à partir de son environnement matériel et de son expérience personnelle. Il montre qu'un individu confronté à un problème va devoir s'accommoder à ce dernier pour pouvoir le surmonter et dans un second temps, une phase d'assimilation va permettre de ne plus être confronté à ce dernier par la suite.
Vygotski, à lui une approche critique de la pédagogie selon Piaget et va la reprendre de manière Socio-Constructiviste. Il nous montre qu'un individu va se construire et acquérir des choses nouvelles non seulement à partir de son environnement matériel, mais aussi à partir de la confrontation de ce dernier à son environnement humain. C'est par l'action que les autres vont avoir sur nous et donc par celle que nous aurons sur les autres que nous allons pouvoir grandir et apprendre de nouvelles données.
D'après Vygotski, il existe une zone appelée "Zone proximale de développement" qui est propre à chaque individu et correspond au niveau de connaissance et de maturité atteint par une personne donnée. Lors des apprentissages, il faut poser à l'enfant un problème situé dans cette zone, ce qui veut dire que si le problème est en dessous de cette zone, il sera inefficace, si il se situe au-dessus, il sera inaccessible. Il n'est donc utile que s'il appartient à la zone proximale de développement de l'individu.
http://www.eduquer-respect.fr/pedago...e/bv000002.jpg

Pédagogie active :
Cette dernière correspond à des recherches récentes en matière de pédagogie, qui nous montrent que les apprentissages seront beaucoup plus facilement assimilés si l'individu ou l'apprenant est actif. Ce qui veut dire qu'il devient acteur et intervient dans la construction de ses propres savoirs. On oppose la pédagogie active à la pédagogie traditionnelle par le fait que dans les années 80, l'apprenant avait pour mission d'assimiler une quantité massive de savoirs sans forcément en comprendre le sens, maintenant on souhaite que l'apprenant construise lui-même ses futurs savoirs, par l'action d'étayage du professeur. Cette action consiste à guider l'élève dans le développement de raisonnements et de méthodes qui sont propres à l'enfant et qui sont ou non validées ou validables.

Souvent pour mettre en place ce type de pédagogie on va confronter les élèves à des situations de problèmes que les enfants vont devoir surmonter en développant des hypothèses, des techniques d'investigation ou raisonnements qui vont ou non valider leurs hypothèses. Ce type de situation peut être effectué avec les enfants en groupe ou seuls. Si la situation de problème dure dans le temps on parlera alors de pédagogie du projet.


Pédagogie du projet :
La pédagogie du projet va permettre de confronter les enfants à des situations de problèmes, souvent difficiles qui vont devoir être étudiées et surmontées selon des techniques personnelles et efficaces. Ceci va durer plusieurs jours ou semaines, ce qui va permettre une implication forte des enfants. Plus la motivation sera grande, plus l'acquisition sera facile et efficace.
L'intégration de savoir nouveau ainsi que la motivation seront ainsi facilités si la pédagogie de projet abouti à la réalisation de productions concrètes :
Maquette
Modélisation
Exposé
Fêtes, spectacles

Éducation du respect: Éduquer un enfant c'est avant tout le respecter !


ÇáÓÇÚÉ ÇáÂä 23:41

ÌãíÚ ÇáãæÇÏ ÇáãäÔæÑÉ ÈÇáãæÞÚ ÊÚÈÑ Úä ÃÕÍÇÈåÇ ÝÞØ æáÇ ÊÚÈÑ ÈÃí Ôßá ãä ÇáÃÔßÇá Úä ÑÃí ÇáãæÞÚ æáÇ íÊÍãá Ãí ãÓÄæáíÉ ÚäåÇ

Powered by vBulletin® Copyright ©2000 - 2024, Jelsoft Enterprises Ltd