Faust (1808)

Dans mon songe doré, je m'en allais chantant ; Je ne possédais rien, j'étais heureux pourtant ! Rends-moi donc ces désirs qui fatiguaient ma vie, Ces chagrins déchirants, mais qu'à présent j'envie, Ma jeunesse !... En un mot, sache en moi ranimer La force de haïr et le pouvoir d'aimer !
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Un bon vivant qui philosophe est comme un animal qu'un lutin fait tourner en cercle autour d'une lande aride, tandis qu'un beau pâturage vert s'étend à l'entour.
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Je me donnerais volontiers au diable, si je ne l'étais moi même.
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Je te prie d'épargner mes poumons. - Qui veut avoir raison et possède seulement une langue, l'a certainement. Et viens ; je suis rassasié de bavardages, car si tu as raison, c'est que je préfère me taire.
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Ainsi, je passe avec transport du désir à la jouissance, et, dans la jouissance, je regrette le désir.