ÚÑÖ ãÔÇÑßÉ æÇÍÏÉ
ÞÏíã 2014-05-30, 22:38 ÑÞã ÇáãÔÇÑßÉ : 1
ÝÇØãÉ ÇáÒåÑÇÁ
ÈÑæÝÓÜÜÜÜÜÜÜÜæÑ
 
ÇáÕæÑÉ ÇáÑãÒíÉ ÝÇØãÉ ÇáÒåÑÇÁ

 

ÅÍÕÇÆíÉ ÇáÚÖæ








ÝÇØãÉ ÇáÒåÑÇÁ ÛíÑ ãÊæÇÌÏ ÍÇáíÇð


ãÓÇÈÞÉ ÇáÕÍÇÈÉ æÇáÕÍÇÈíÇÊ 1

æÓÇã ÇáãÔÇÑßÉ

æÓÇã ÇáÑÊÈÉ ÇáÃæáì Ýí ãÓÇÈÞÉ ØÇßÓí ÇáãäÊÏì áÔåÑ íæ

æÓÇã ÇáãÑÊÈÉ ÇáÇæáì áÕäÇÚÉ ÇáäÌÇÍ Úä æÑÔÉ ÇáÊÝæÞ å

æÓÇã ÇáãÑÇÞÈÉ ÇáãÊãíÒÉ

æÓÇã ÇáãÑßÒ ÇáÓÇÏÓ Ýí ÏæÑÉ ÇáÊÞäíÇÊ ÇáÃÓÑíÉ

ÇÝÊÑÇÖí Ne comptez pas sur les cours magistraux pour réussir vos examens




Cours magistraux: leur efficacité remise en cause face à des méthodes d'enseignement plus actives



Dans un amphithéâtre, pendant un cours magistral, on peut tout faire: dessiner, jouer sur son PC, lire des articles plus ou moins intéressants, et même dormir. Apprendre, et s'instruire aussi, direz-vous. Mais jamais aussi bien que lorsqu'on suit un cours plus actif, dans lequel les étudiants participent et interagissent. On s'en doutait déjà, mais des chercheurs viennent de le prouver solidement, dans une étude publiée dans la revue Proceedings of the National Academy of Sciences (PNAS).

Leurs analyses montrent que les étudiants qui suivent des cours magistraux sont 1,5 fois plus susceptibles de rater leurs examens que ceux qui suivent des cours plus stimulants, selon des méthodes en pédagogie active.
QUOI ?
"Les universités ont été fondées en Europe de l'ouest en 1050 et le cours magistral a été la forme prédominante d'enseignement depuis", indique sur ScienceMag Scott Freeman, biologiste de l'université de Washington (Seattle, Etats-Unis). Mais cette approche est remise en cause par une certaine partie du corps professoral, qui estime qu'il est plus efficace de faire participer les étudiants, que ce soit par des questions, ou par des activités de groupe.

Le site Wired prend soin de préciser la définition que les auteurs ont donné à l'apprentissage actif, après avoir combiné 338 réponses écrites différentes:
"L'apprentissage actif engage les étudiants dans le processus au travers d'activités et/ou de discussion dans la classe, contrairement à l'écoute passive d'un expert. Il met l'accent sur une réflexion de plus haut niveau et implique souvent du travail de groupe."
COMMENT ?
Scott Freeman et ses collègues ont analysé 228 cours de STEM (science, technologie, ingénierie et mathématiques), dans lesquels les étudiants étaient divisés en deux groupes - l'un suivant des cours "actifs", l'autre des conférences traditionnelles. A la fin, ils passaient le même examen. Le professeur était le même dans chacun des cas.

Voici ce qu'ils ont trouvé:

Les étudiants ayant suivi un cours traditionnel sont 1,5 fois plus susceptibles de rater
Les étudiants ayant suivi des cours actifs ont mieux réussi leurs examens
34% des étudiants du cours magistral on raté, pour 22% des étudiants de l'autre cours, comme on peut le constater dans l'illustration ci-dessous. Quant aux notes, elles étaient meilleures - 6% environ - ce qui signifie qu'un élève pourrait passer de 10 à 11 de moyenne rien qu'en étant confronté à une autre forme de pédagogie.

cours magistral

ET DONC ?
"C'est vraiment un article important - l'impression que j'ai est que c'est presque contraire à l'éthique de faire des cours magistraux si on a ces données", affirme à ScienceMag Eric Mazur, un physicien de l'université de Harvard, qui s'est battu pendant 27 ans contre les méthodes d'enseignement traditionnelles. "C'est bien de voir une telle image cohérente émerger de leur méta-analyse - une abondance de preuves que le cours magistral est désuet, obsolète, et inefficace"

Certains pays, anglo-saxons notamment, fonctionnent déjà bien plus sur un modèle participatif, avec des cours en petits groupes, dans lesquels les élèves doivent résumer des textes, faire des exposés, poser des questions. Mais même dans des classes où les élèves sont plus nombreux, les méthodes actives sont possibles.

Scott Freeman en est le témoin: "Mon cours d'introduction à la biologie rassemblait jusqu'à 700 étudiants. Pour la dernière séance - je ne dis pas conférence - je montre des diapositives PowerPoint, mais tout est sous forme de questions (...) Quelqu'un qui blablate pendant 15 minutes n'est pas intéressant."

MAIS ?
Cependant, certains professeurs estiment que les avantages des méthodes en pédagogie active ne doivent pas complètement tuer le cours magistral. Noah Finkelstein, un professeur de physique à l'université de Colorado Boulder dit que cette étude "est en accord avec ce que les bénéfices des méthodes en pédagogie active nous montrent. Mais je ne pense pas qu'il devrait y avoir un point de vue monolithique: tout ou rien. Il y a toujours des moments où le cours magistral sera nécessaire, mais la manière traditionnelle de faire cours a démontré qu'elle était moins efficace en termes d'apprentissage et de préparation de futurs enseignants."






ÇáÊæÞíÚ

ÇáæÝÇÁ Ãä ÊÑÇÚí æÏÇÏ áÍÙÉ æáÇ ÊäÓ Ìãíá ãä ÃÝÇÏß áÝÙÉ"

    ÑÏ ãÚ ÇÞÊÈÇÓ