ÇáãæÖæÚ: L'évaluation de l'oral
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ÞÏíã 2014-04-13, 20:34 ÑÞã ÇáãÔÇÑßÉ : 1
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ÇÝÊÑÇÖí L'évaluation de l'oral


L'évaluation de l'oral



L'évaluation de l'oral est une pratique délicate. Que ce soit lors des activités orales proprement dites ou pendant les séances de lecture, de langue et de production de l'écrit, évaluer les prestations verbales des apprenants reste parmi les tâches les plus complexes. Plusieurs facteurs en sont la cause :
1. la difficulté émanant de l'immatérialité de l'oral qu'on ne peut, différemment de l'écrit, ni revoir, ni quantifier (sauf pour les cas d'enregistrement).
2. l'emprunt, lors de l'évaluation de l'oral, du modèle docimologique de l'écrit dans la mesure où ce qui est vérifié c'est la correction de la langue dans sa dimension normative (les autres oraux (non construit, non correct, non verbal), qui peuvent être « corrects » selon la situation de communication qui les sous-tend, sont occultés).
3. les effets parasites sous-jacents à toute évaluation : effet de halo, effet de tendance centrale, effet de chouchou, effet de Pygmalion, etc.
4. l'adoption de critères qui n'appartiennent pas à l'oral, notamment la tenue des cahiers, la discipline, l'assiduité, ...
5. le manque de référentiels institutionnels à l'instar des notes ministérielles réglementant le contrôle continu.
C'est pourquoi, et dans le dessein d'une part de garantir l'égalité des chances, d'autre part de réduire la part de subjectivité lors de l'évaluation de l'oral ou des oraux, il est fondamental de chercher des stratégies évaluatives susceptibles d'évaluer les compétences et les capacités verbales des apprenants à travers leurs deux facettes : la compréhension et la production/l'expression. Il est utile, en effet, d'adopter, en les adaptant, des grilles d'évaluation (voir exemple infra) modulables, bien évidemment, en fonction des spécificités des activités proposées et des objectifs arrêtés. Aussi les principes suivants sont-ils à prendre en considération :
1. évaluer l'oral dans sa dimension binaire : la compréhension (lecture, résumé, ..) et la production/expression (exposé, débat, ...)
2. élaborer nécessairement un « modèle référentiel » (sous forme de grille par exemple) qui puisse contenir les compétences et les capacités orales à évaluer pour telle ou telle activité/situation.
3. impliquer les élèves dans l'auto-évaluation et l'inter-évaluation surtout lors des moments de dramatisation, de simulation, de débat ou d'improvisation.
4. attribuer la note de l'oral, en vue d'en assurer la validité et la crédibilité, exclusivement aux prestations orales.
5. convertir les comportements positifs des élèves (discipline, assiduité, ..) en bonus récompensés par des livres, des prix, etc.
Exemple de paramètres à évaluer (liste non exhaustive)
( à sélectionner et à adapter en fonction de l'activité (dramatisation, débat, ...) et/ou en fonction de l'objectif fixé (prosodie, expressivité, fluidité, débat, ...))
• prononciation, articulation.
• débit, intonation, expressivité, accentuation.
• Correction de la langue (situations qui en exigent)
• Richesse et adéquation de lexique.
• Kinésique, mimique, gestuelle appropriées
• Proxémique et positionnement dans l'espace (créé ou imaginé en classe)
• Temps de prise de parole, écoute.
• Spontanéité.
• Respect du statut des interlocuteurs (social, familial, professionnel, ...)
• Respect des consignes.
• Réponses, reprises adéquates, réactions logiques.
• Etc.

Bibliographie sommaire : (pour plus d'informations sur l'oral)
• Bolton S., (1987), Evaluation de la compétence communicative en langue étrangère, collection Lal.
• Cahiers pédagogiques (numéro spécial sur l'évaluation) mai 1991.
• Mothe J-C «évaluer les compétences communicatives en milieu scolaire» in Le français dans le monde, n°165 (spécial évaluation).
• Hédiard, M. «évaluer une compétence communicative orale» in Reflets, n°24, Crédif, Hatier





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