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ÞÏíã 2013-09-21, 17:57 ÑÞã ÇáãÔÇÑßÉ : 2
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ÇÝÊÑÇÖí ÑÏ: L’enseignement au Maroc Un autre constat mitigé !


ÇÞÊÈÇÓ:
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Après le discours royal, cette fois-ci encore, la banque mondiale tire le signal de détresse, en qualifiant l’enseignement au Maroc de pitoyable. Malgré le budget colossal alloué à ce secteur, et plus particulièrement au programme d’urgence, le bilan était défavorable, puisque les bons résultats n’étaient pas au rendez-vous.
Depuis l’indépendance, notre système éducatif a adopté une dizaine de réformes, l’une supplante l’autre, et aucune n’a pu sortir ce système de la crise dont il sombre.
Qui assume la responsabilité de cette dégradation de l’enseignement marocain ? Et comment faire pour redresser les anomalies et les déséquilibres qui freinent le processus de la réforme ?
Je ne vais pas dresser un tableau détaillé des causes qui ont engendré cette crise, mais je me contenterai de citer quelques unes :
- D’abord, le gouffre profond qui existe entre les instructions officielles et la réalité sur le terrain ;
- La défaillance des canaux de communication entre les décideurs, les différents partenaires et les acteurs pédagogiques ;
- L’incompatibilité entre notre enseignement académique et les besoins du marché de l’emploi ;
Sans évoquer les contraintes liées aux infrastructures qui demeurent archaïques- surtout en milieu rural- le problème aussi de sureffectif et des classes combinées et leur répercutions néfastes sur le rendement de notre produit éducatif.
Bref, la liste est longue. Et pourtant, ce ne sont pas les moyens qui nous font défaut, ni les compétences ; ce qui nous manque, c’est :
- une vraie politique éducative ;
- Une planification efficiente, bien ficelée et à longue terme ;
- Un changement de mentalité et non de programmes ;
- La volonté de rehausser le niveau de notre système d’enseignement loin de toutes enchères politiques ;
- Le civisme et la loyauté pour la patrie ;
- Un vrai recyclage et une mise à niveau des enseignantes et enseignants à travers une formation continue ou à distance ( FAD) ;
- A l’époque de la révolution technologique, l’insertion des NTIC (nouvelles technologies de l’information et la communication ) dans nos activités en classe, s’avère indispensable voire urgent ;
- Doter nos établissements scolaires d’une infrastructure décente ;
- Réhabiliter les espaces scolaires pour qu’ils soient attirants et accueillants, à l’instar des établissements privés ;
- Mettre à la disposition des établissements scolaires des ressources humaines qualifiées et en nombre suffisant ;
- Les curricula doivent viser la qualité et la quantité ;
- Revoir les modalités et les critères de recrutement, tout en exigeant un profil spécifique digne de ce métier noble ;
- Donner l’importance aux activités parascolaires, comme outil complémentaire à l’éducation formelle ;
- Les mass-médias doivent jouer leur rôle en programmant des émissions scolaires constructives comme avant ;
- Donner plus de chances à nos pédagogues, à nos experts nationaux, et vous verrez la différence ;
- Donner l’importance à l’école publique qu’elle mérite, à travers sa réhabilitation, car seule capable de redonner à notre enseignement l’éclat qu’elle avait perdu ;
- Ouvrir des débats sérieux sur l’enseignement par le biais des symposiums nationaux pour trouver d’autres pistes de réformes ;
Pour conclure, l’enseignement est une chose nationale ; nous assumons tous la responsabilité de son échec , pour cela, je lance un appel à tous les décideurs, à tous les partenaires , à toutes les forces et consciences vives, à toutes les enseignantes et enseignants- auxquels je tire un grand chapeau- de retrousser nos manches et adhérer d’une façon consciente et responsable, à ce nouveau plan d’action(2013-2016) entrepris par le gouvernement, dans l’espoir de redonner une image plus honorable à notre enseignement.

ce n'est pas la première fois que la banque mondiale sonne l'alarme
dans son avant dernier rapport, la banque a critiqué le fléau de la déperdition scolaire






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