ÇáãæÖæÚ: La pédagogie
ÚÑÖ ãÔÇÑßÉ æÇÍÏÉ
ÞÏíã 2013-09-01, 14:42 ÑÞã ÇáãÔÇÑßÉ : 5
ÎÇÏã ÇáãäÊÏì
ãÏíÑ ÇáÊæÇÕÜÜá
 
ÇáÕæÑÉ ÇáÑãÒíÉ ÎÇÏã ÇáãäÊÏì

 

ÅÍÕÇÆíÉ ÇáÚÖæ








ÎÇÏã ÇáãäÊÏì ÛíÑ ãÊæÇÌÏ ÍÇáíÇð


æÓÇã ÇáãÔÇÑßÉ ÇáÓíÑÉ 1438å

æÓÇã ÇáãÔÇÑßÉ Ýí ãÓÇÈÞÉ ÇáÓíÑÉ ÇáäÈæíÉ ÇáÚØÑÉ

ÇáÚÖæ ÇáããíÒ áÔåÑ ÝÈÑÇíÑ

ÇÝÊÑÇÖí ÑÏ: La pédagogie


Les précurseurs

L'humanisme de la Renaissance voit naître quelques précurseurs de la pédagogie.
En territoire germanique, Martin Luther est un initiateur fondamental de l'enseignement moderne : ses motivations puisent leur source au cœur même de sa théologie, mais aussi dans le contexte religieux, économique et social de son temps. Le Réformateur implique l'ensemble du tissu social dans cette mission éducative37.
En France Rabelais propose un idéal du dépassement de soi. Il décrit à la fin de Gargantua (1534) une abbaye utopique, l'abbaye de Thélème. Rabelais, moine de son état, connaît bien la vie monacale, et dans la description de cette abbaye fictive il expose son idée d'une abbaye humaniste où de beaux jeunes gens, des deux sexes, viendraient étudier dans un cadre de vie idéal. L'accent est alors mis sur l'aspect moral, plutôt que religieux. On réaffirme l'importance de l'éducation physique.
À la même époque (1547), Ignace de Loyola donne à l'ordre qu'il fonde une vocation d'enseignement sur la base du nouveau programme d'enseignement, le Ratio Studiorum. Les collèges qui seront ouverts par les Jésuites en Italie, en France (collège de Clermont à Paris, collège de La Flèche, où Descartes fera ses études, collège de Mauriac et de Billom en Auvergne, etc..), puis progressivement dans toute l'Europe, seront le modèle de l'enseignement secondaire des lycées du xixe siècle38.
Pour le tchèque Comenius, la pédagogie doit être utile et pour tous39.
Au xviie siècle, Jean-Baptiste de La Salle fonde un ordre laïc pour enseigner gratuitement dans les écoles de village. Il rédige pour les maîtres un traité de civilité à l'usage des enfants des deux sexes, et un programme d'études, la Conduite des écoles chrétiennes, qui servira de base à l'organisation de l'enseignement primaire jusqu'au début du xxe siècle.
Au xviiie siècle, on revient contre l'enfermement. On veut former les jeunes au monde contemporain.
La doctrine pédagogique de Jean-Jacques Rousseau[modifier | modifier le code]
En 1762, Rousseau écrit Émile ou De l'éducation. Le sujet en est « l'art de former les hommes » (préface). Rousseau énonce dans cette œuvre son principe : l'enfant naît bon et c'est la société qui le corrompt. Selon lui, il est nécessaire que l'enfant ait envie d'apprendre et qu'il ait connaissance d'un métier manuel, chose très rare chez les nobles de cette époque. L'ouvrage est condamné par le Parlement, en particulier à cause de la "Profession de foi du vicaire savoyard". Ce programme pédagogique idéal offre une vision novatrice de l'enfance.
En Suisse, Johann Heinrich Pestalozzi (1746-1827) s'inspire de ces théories pour fonder son école. Il souhaite aider l'enfant dans la vie réelle, mais en la différenciant suivant les classes sociales. Pour lui, la famille est le meilleur milieu éducatif40.
XIXe siècle






    ÑÏ ãÚ ÇÞÊÈÇÓ