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ÞÏíã 2010-01-25, 22:58 ÑÞã ÇáãÔÇÑßÉ : 1
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ÇÝÊÑÇÖí Médicaments : début de négociations difficile pour la commission des prix


Médicaments : début de négociations difficile pour la commission des prix


La commission instaurée récemment tiendra sa première réunion fin janvier
Deux blocages majeurs : la résistance des industriels et la pharmacie de la Cnops.


Instaurée il y a quelques semaines seulement par la ministre de la santé, la commission des prix du médicament tiendra sa première réunion fin janvier. Présidée par le ministère, en la personne du directeur du médicament, ladite commission comprend également les représentants de l’agence de l’Assurance maladie (Anam), la CNSS et la CNOPS. Mais déjà les premières discussions en coulisse ont déjà commencé entre les pouvoirs publics et les industriels pour une éventuelle baisse de prix de certains médicaments dès février. Bien que la direction du médicament tout comme les industriels aient refusé d’en dévoiler la liste, des sources proches du dossier indiquent que ce sont essentiellement des médicaments destinés au traitement de pathologies lourdes, qui sont généralement les plus chers, qui seront concernés. On parle de 100 à 150 produits.
Mais une chose est sûre : la tâche de la commission, et surtout de la direction du médicament, ne sera pas aisée. D’abord il est évident que les industriels, dont certains ont toutefois proposé une liste de médicaments pour lesquels ils comptent baisser les prix, tenteront de faire de la résistance. La preuve, en réponse à des rumeurs qui circulent déjà dans les milieux médicaux sur des baisses pouvant aller jusqu’à 50% pour certains produits, des industriels contactés par La Vie éco estiment qu’il s’agit de «chiffres exagérés car on ne peut pas baisser les prix de 50%».

Pharmacie de la CNOPS hors la loi

Mais en plus de la résistance des industriels, la commission des prix devra surmonter un autre blocage majeur : la problématique de la pharmacie centrale de la Cnops à travers laquelle elle propose à ses patients des médicaments à des prix 50 voire 60% moins chers que les prix publics pratiqués dans les pharmacies. Au moment de l’entrée en vigueur de la loi sur l’Amo, la Cnops disposait d’un délai de 3 ans pour ne plus vendre de médicaments. Et depuis août 2008, la pharmacie existe toujours mais elle est tout simplement hors la loi. Quand la commission du prix des médicaments a entamé ses travaux, il y a quelques semaines, le cas de la Cnops a été parmi les premières questions à être posées sur la table. Du côté de la Cnops, on se dit prêt à fermer la pharmacie à une seule condition : les patients, qui sont en même temps ses assurés, doivent pouvoir trouver les médicaments dans les officines aux mêmes prix auxquels elle le leur vendait. «Il n’y a pas de raison pour que les officines et le ministère de la santé ne puissent pas obtenir des industriels les mêmes prix que nous obtenons d’ailleurs sans négociations», explique une source à la caisse. La commission des prix devra donc convaincre les industriels mais aussi les pharmaciens, dont la marge bénéficiaire pourrait être affectée, d’aligner les prix de certains médicaments très chers sur des niveaux très bas.

Affaire à suivre !



M.C
25-01-2010







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