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ÞÏíã 2013-04-02, 19:23 ÑÞã ÇáãÔÇÑßÉ : 2
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ÇÝÊÑÇÖí ÑÏ: Etude sur « Le passé simple » de Driss Chraïbi


II-: L'image du père et le thème du pouvoir





Le narrateur Driss Ferdi qui est narrateur participant dans les événements romanesques du « Passé simple » et qui les raconte par sa voix et selon sa vision personnelle ,nous présente l’image de son père qui le nomme souvent par le seigneur ,dans une figure d’un homme sévère ,sadique qui aime bien dominer tous les membres de sa famille à partir de sa femme jusqu’à le plus petit de ses fils ,et essaie même de poser sa volonté sur presque tous les personnages qui l’entourent soit dans le quartier où il habite ,soit dans le domine du commerce ,le travail qui le maîtrise bien ,et qui grâce à lui ,il a pu faire une grande fortune . Ainsi on le trouve traitant ses fils avec violence, ce qui les poussent à le haïr, et à détester de se trouver avec lui dans une même espace .Ces fils qui espèrent enfin sa mort, pour qu’ils soient libres dans leur vie.



Même chose pour son épouse, la mère des enfants, selon l’expression arabe bien connue. Elle aussi, elle le déteste sans pouvoir le dire à personne, car il la traite comme une bonne .Elle doit faire les travaux de la maison, mais elle n’a même le droit de donner son opinion ni sur l’avenir de son foyer ni même sur l’avenir de ses enfants .Ce père –monstre là, en faisant tout cela, il croit qu’il fait son travail du père, ni plus ni moins. La bonne éducation d’après sa culture traditionnelle donne au père un pouvoir absolu sur ses enfants, car c’est lui qui les nourrit et c’est lui qui les protège des dangers extérieurs. Ainsi on le trouve durant le parcours romanesque du roman oblige ses enfants de respecter les protocoles de la table


Le narrateur héros décrit par ses propres mots une instance d’attente et de souffrance ainsi : « Homme, allez –vous me réciter les parchemins d’Ibn Rochd jusqu’à l’arrivée de Camel ? Il appelle cela l’usure .Mon estomac a tant moulu le vide que je n’ai plus faim. Philosophe pétri dans la pierre dure, regardez ces mains respectueusement croisées sur mes genoux en équerre : elles savent lancer un couteau à cran d’arrêt » p17
.


De cette façon, le narrateur héros nous présente l’image de son père, car il voue une grande haine passionnée à cet homme qu’il admire pour sa force, faite de volonté et patience implacables, de gravité dominatrice : il est le seigneur, d’un race de seigneurs le haj » (1).Ce haj abuse de sa symbolique pour faire subir les membres de sa famille, sa femme et ses enfants .Ce qui le rond presque un monstre dans ses yeux, tandis que lui il trouve sa joie dans la souffrance des autres .C’est un cas maladif .Ainsi l’image du père dans les yeux de son fils Ferdi ,le narrateur héros de ce roman ,une image sombre surtout lorsqu’il le voit en train de torturer psychiquement l’un de ses petites fils qui s’appelle Hamid .



Le narrateur décrit cet état avec une grande haine envers ce monstre père : « Lorsque le seigneur en a désigné un de l’index, cinq pommes d’Adam, ont tressauté. Hamid s’est détaché du groupe et va s’accroupir devant notre père .Il est chétif et doux. Il a neuf ans et je lui en donne deux .Il a levé les yeux sur moi, puis les abaissés. Cela n’a duré qu’une fraction de seconde, mais je n’aurais pas dû surprendre ce regard : S.O.S, chien écrasé, détresse des ghettos, clochard, rêve d’Icare, si intensément que j’estime que ma mère aurait mieux fait d’exécuter une pression utérine au moment d’accoucher de ce gosse-là ».p19
.




L’image du père est très choquante .Un père glacial écrasant très dur envers ses fils et sa femme .C’est pour cette raison qu’on trouve que son fils Driss, voue une grande haine à lui .Ce père là présente une figure de l’autorité patriarcale et théocratique, car il a cru durant ses années qu’il avait le durant ses années qu’il avait le droit de vie o mort sur ses siens .Ainsi il a essayé de temps à autre de leur déclarant qu’il possède le droit de leur jeter en dehors de sa maison .Mais si il n’a pas cette action jusqu’à maintenant ,c’est tout simplement pour les faire subir des souffrances .C’est de cette façon sévère qu’il adresse la parole à son fils Driss qui osé de discuter avec lui ,avec une grande française et de lui répondre à ses questions à propos de la perte qui a mené dans sa commerce : « Qui t’a interrogé ? Ou n’as –tu parlé que pour signifier que tu peux encore parler ? Que le dernier mot t’appartient ? Sais –tu ce que nous permet la loi ? Il attendait .Je ne savais pas. -De vous chasser tous .Les femmes s’achètent et les enfants se fabriquent .Et au besoin nous passerions des lois …Mais votre châtiment sera de rester ici, chacun de vous y poursuivant ses turpitudes, ses haines, ses viduités, ses rages …Toi surtout, Driss »p54


A suivre





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