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ÞÏíã 2013-01-27, 17:33 ÑÞã ÇáãÔÇÑßÉ : 67
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Des plantes carnivores qui font aquaplaner les insectes


Les proies sont attirées par une petite tige colorée en haut de la fleur qui émet un parfum de nectar


Après avoir attiré leurs proies, certaines des espèces végétales utilisent une stratégie originale pour les retenir avant de les digérer.

Un nouveau mystère concernant les plantes carnivores vient d'être levé. Et prouve une fois de plus l'incroyable inventivité de la nature. Une équipe de chercheurs anglais et allemands vient de démontrer que certaines plantes carnivores ont développé une technique particulière pour retenir dans leurs filets les insectes qu'elles ont attirés: leur paroi interne est pourvue de minuscules poils très hydrophiles, qui forment donc une très mince couche d'eau. L'insecte qui tente de fuir en passant dessus «patine» par un phénomène tout à fait semblable à l'aquaplaning. Ces travaux sont publiés dans les Proceedings of the Royal Society B.
Les plantes carnivores ont, au long d'une longue évolution, développé de nombreuses formes de pièges: ceux à mâchoires mobiles, ceux à gouttelettes collantes sur des feuilles qui s'enroulent autour de leurs proies, ceux qui aspirent, ceux à glu sans mouvement, ceux à nasse, ceux qui noient leurs proies ou encore ceux à urne. Parmi ces derniers, on trouve Heliamphora nutans, des plantes à urnes sud-américaines. Ces urnes sont formées de feuilles modifiées, repliées de manière à former comme des entonnoirs. Ces plantes vivent en majorité sur les hauts plateaux du Venezuela, entre 2000 et 2700 mètres d'altitude. Elles forment des bouquets, chaque plante haute d'environ 18 cm et large de 7 cm.
Trois fois plus de fourmis capturées

Leurs proies sont attirées par une petite tige émettrice d'un parfum de nectar. La proie descend ensuite dans l'urne pour trouver ce nectar. À ce stade, elle n'est pas encore complètement piégée et pourrait ressortir sans problème si elle n'était pas aiguillonnée par sa gourmandise. Car arrivée au tiers inférieur de l'urne, son sort est scellé: la paroi intérieure de la feuille est couverte de tout petits poils (aussi appelés trichomes) qui retiennent l'eau et transforment ces parois en véritable patinoire.
Pour obtenir ce résultat, et démontrer ce que certains avaient déjà évoqué, les chercheurs ont travaillé sur trois plants de cette espèce cultivés dans les serres de Kew Gardens près de Londres. Les insectes utilisés étaient des fourmis. Ils ont pu mesurer qu'avec des trichomes très humides, comparé à une situation plus sèche, la capture des fourmis était en moyenne multipliée par trois. «Quand les poils des plantes sont mouillés, explique le Dr Ulrike Bauer, l'un des auteurs de l'étude, les coussins adhésifs des fourmis aquaplanent sur la feuille, leur faisant ainsi perdre leur adhérence et les faisant retomber au fond de l'urne.»
Les chercheurs ont également pu mettre en évidence qu'en période de sécheresse ces plantes disposaient d'une méthode «d'arrosage» pour utiliser ce que contenait le fond de l'urne vers les parois poilues afin de pouvoir déclencher le phénomène d'aquaplaning de leurs proies.










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