ÚÑÖ ãÔÇÑßÉ æÇÍÏÉ
ÞÏíã 2012-10-07, 21:04 ÑÞã ÇáãÔÇÑßÉ : 1
abo fatima
äÇÆÈ ãÏíÑ ÇáÅÔÑÇÝ
 
ÇáÕæÑÉ ÇáÑãÒíÉ abo fatima

 

ÅÍÕÇÆíÉ ÇáÚÖæ







abo fatima ÛíÑ ãÊæÇÌÏ ÍÇáíÇð


æÓÇã ÇáãÑÊÈÉ ÇáËÇäíÉ ãä ãÓÇÈÞÉ ÇáÓíÑÉ ÇáäÈæíÉ ÇáÚØ

ÇáÔÎÕíÉ ÇáÝÖíÉ 2012

ÇáÚÖæ ÇáããíÒ áÔåÑ ÝÈÑÇíÑ

ÇÝÊÑÇÖí ÇÚÊãÇÏ ÇáÊÞÇÚÏ ÈÈáæÛ Óä 62 ÎáÇá ÓäÉ 2013 ÈÇáäÓÈÉ ááãæÙÝíä


ÇÚÊãÇÏ ÇáÊÞÇÚÏ ÈÈáæÛ Óä 62 ÎáÇá ÓäÉ 2013 ÈÇáäÓÈÉ ááãæÙÝíä



- ÇÚÊãÇÏ ÇáÊÞÇÚÏ ÈÈáæÛ Óä 62 ÎáÇá ÓäÉ 2013 ÈÇáäÓÈÉ ááãæÙÝíä; ÍíË íäÈÛí áåã Ãä íÓÊÚÏæÇ áÊØæÑ Óíßæä ÕÚÈÇ ÈÇáäÓÈÉ ááßËíÑíä ãäåã; ÝÓä ÇáÊÞÇÚÏ ÇáãÏäí ÇáÐí íÔÑÝ Úáíå ÇáÕäÏæÞ ÇáãÛÑÈí ááÊÞÇÚÏ ÓíÊÃÎÑ Åáì 62 ÓäÉ; Ýí Ííä Ãä ÇáÊãÏíÏ Åáì ÛÇíÉ Óä 65 ÓäÉ Óíßæä ÇÎÊíÇÑíÇ.
* áíßæäæãíÓÊ

Leconomiste.com -


La retraite à 62 ans pour les fonctionnaires La mesure applicable dès 2013

Les changements prévus dans le projet de loi de Finances
L’augmentation des taux de cotisation toujours à l’étude



Le rapport démographique se dégrade continuellement. La progression de l’effectif des retraités est trois fois plus rapide que celle des actifs au cours des 20 dernières années





LES fonctionnaires devraient se préparer à une évolution qui sera difficile à avaler pour plusieurs d’entre eux. L’âge de départ à la retraite du régime civil géré par la Caisse Marocaine de Retraite (CMR) serait retardé à 62 ans alors qu’un départ à 65 ans serait optionnel. Une mesure qui retarderait les départs à la retraite, qui s’annoncent importants tout autant que les engagements de pension. Le rapport démographique, un indicateur important dans les systèmes gérés par répartition, est en dégradation continue: 2,87. Autrement dit, le nombre des retraités progresse plus rapidement que celui des actifs. En 2010, la Caisse était à 862.938 affiliés pour 605.720 pensionnés. Le régime de retraite des fonctionnaires sera donc «réaménagé» dès 2013. Les discussions sont en cours au sein de la Caisse et un conseil d’administration se tiendra «incessamment» pour entériner ces mesures. Les changements devraient être introduits dans le projet de loi de Finances. Lors du Club de L’Economiste, organisé lundi 17 septembre, Nizar Baraka, ministre de l’Economie et des Finances, n’a pas écarté cette option: «Des mesures relatives à la CMR pourraient être introduites dans le bud*** 2013 en attendant la grande réforme du système».
Reportée depuis 2010, cette réforme paramétrique devient urgente. Le gouvernement ne pourra donc pas tergiverser longtemps même si ce genre de dossier est connu pour être impopulaire. Car les premiers déficits de la CMR sont pour cette année et ils seront compensés par les revenus des placements!
Le report de l’âge de la retraite de deux ans n’est pas l’unique mesure à l’étude. Le taux de cotisation pourrait également être réajusté. Selon nos informations, l’augmentation pourrait dépasser les deux points. En tout cas, dans le scénario de 2010, le conseil d’administration avait proposé un relèvement des taux de 6 points sur trois ans. Mais, à cette époque, la Caisse n’avait pas encore enregistré son premier déficit! Il faut dire aussi que la CMR n’est pas à sa première révision des taux de cotisation. En 2003, un dispositif similaire avait été mis en place pour différer l’apparition des déficits. Autre mesure à l’étude, le réaménagement de l’assiette de liquidation. L’idée étant de revoir certains éléments pris en compte dans le calcul des pensions, en particulier le salaire de référence. La CMR projette ainsi de s’aligner sur le régime CNSS en tenant compte de la moyenne des salaires des huit dernières années et non du dernier traitement perçu par le fonctionnaire. Ces mesures, si elles sont mises en place, permettraient «de rééquilibrer» le régime des fonctionnaires avant la réforme systémique dont les contours seront arrêtés l’année prochaine. «Nous allons arrêter les orientations et les décisions sur la réforme globale en 2013. Car une refonte de cette taille nécessite un débat. L’idée est donc d’aller vers le Conseil économique et social avant de trancher», soutient Baraka.
Aujourd’hui, le rapport de la Commission technique sur les retraites est prêt. Il sera soumis à la Commission nationale présidée par le chef du gouvernement après une ultime réunion.

Khadija MASMOUDI






ÇáÊæÞíÚ

    ÑÏ ãÚ ÇÞÊÈÇÓ