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ÞÏíã 2012-07-15, 23:11 ÑÞã ÇáãÔÇÑßÉ : 1
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Le résultat !!
Et voilà une autre année scolaire qui s’achève. Les bulletins de notes décernés .Les médias ne parlent que de la meilleure moyenne au Bac obtenue par l’élève Anouar Abbadi, alors que réellement les notes sont catastrophiques et le taux de réussite reste faible puisqu’ il n’a atteint que 48.96%. Les reportages ont mis toute la lumière sur ce cas exceptionnel. Les résultats de notre enseignement public sont au beau fixe, c’est le fruit de nos réformes successives, urgentes et non urgentes. Tel est le message implicite que veut diffuser la machine médiatique.
Certes on a parlé de la tricherie des élèves durant la période des examens mais qui ose pointer du doigt la grosse falsification des résultats ,des élèves qui passent d’un niveau au suivant sans en avoir la moyenne (c’est –à- dire 5/10 au primaire et 10/20 au secondaire).Le seuil de moyenne, pour (réussir) est de 3/10 à l’école primaire et de 8/20 au collège. Les compétences de base voire la lecture et les maths aux bas niveaux. Les récentes statistiques sur la médiocrité académique des élèves marocains dans les principales matières de base en témoignent .Cette situation, devenue habituelle aux parents voire aux professeurs, ne date pas d’hier, c’est une tradition éducative marocaine depuis les années 80 , le commencement du déclin de l’école publique accru par la massification de l’enseignement dans le but de réaliser le principe de généralisation au détriment de la qualité . Depuis des années, l’école publique paye l’attribut des politiques éducatives précédentes qui ont fait de l’enseignement, quoique secteur stratégique, un champs d’expérience. L’expérimentation de la pédagogie de l’intégration est un exemple flagrant.
Et dans les écoles privées, la situation est d’autant plus désastreuse. Le gonflage des notes y est une pratique, largement, répandue. Responsables ! C’est pour quand une nouvelle réforme ? Serait-elle urgente ou non urgente ?
Abdellah Lkhattab






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