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ÞÏíã 2012-03-27, 06:34 ÑÞã ÇáãÔÇÑßÉ : 15
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ÇÝÊÑÇÖí ÑÏ: intrigue policière : à la recherche d'un ami


Episode 7








Larbi était un hôte très remarquable. Non seulement, son invitation de passer quelques jours chez lui, il me donna une clé double de son appartement. Comme ça , il me serait aisé de sortir et de rentrer à ma guise. Aussi, le chauffeur de taxi me quitta pour reprendre son travail :
_ A ce soir, dit-il en sortant.
Quant à moi, je n’ai pas résisté assez longtemps pour changer d’air.Voyez-vous mes amis , rester coincé entre quatre mur n’est pas une bonne idée , en tout cas pas pour moi qui aime le mouvement et la réaction. Bien entendu, quand on est fatigué ou en fuite , c’est un moyen efficace et sûr de s’éloigner de la race humaine. Votre ami a beaucoup de pain sur la planche et il a intérêt à faire vite .Aussi, je suis allé directement au commissariat de police .
Arrivé sur les lieux, je demandai à voir le commissaire. On me fit savoir que ce dernier profitait de ses vacances et que je pourrais voir l’officier principale .Justement, c’était lui qui s’occupait de l’affaire de mon ami Lakhdar. Alors, j’ai frappé à la porte de son bureau. Une voix rauque m’invita à y entrer. Un homme assez maigre avec des moustaches qui pendaient des deux cotés se releva et s’avança vers moi en me tendant la main :
_ Monsieur Houmidi, enfin j’ai le plaisir de faire votre connaissance
Je le regardai aussi surpris qu’un clochard qui trouverait dans sa poche une liasse de billet de banque. Il sourit avant de reprendre :
_ Vous êtes bien l’ami intime de l’inspecteur Lakhdar ?
_ Mais ce que vous ne savez pas ,ajouta-t- il, il ne cesse d’évoquer les souvenirs avec vous en me racontant vos aventures et périples.
_ En effet, convins-je .
Puis je lui serrai la main.
_ Quant à moi , l’apostrophai-je, je suis ravi de vous ajouter à la liste de mes amis .D’ailleurs , on dit toujours les amis de mes amis sont mes amis
_ C’est très gentil de votre part et me considérer comme votre ami est un honneur pour moi.
Puis , il m’invita à m’asseoir .
Je lui fis part de ce que vous savez déjà et je conclus :
_ Voici la mallette que j’ai trouvée dans le coffre de la consigne.
L’inspecteur l’ouvrit rapidement et se mit en devoir de feuilleter les documents .Puis, il téléphona à ses adjoints :
_ Soyez dans mon bureau dans cinq minutes. On est sur une nouvelle piste .
Je pris congé de mon collègue. Celui-ci me remercia chaleureusement tout en me serrant la main :
_ J’espère vous revoir avant votre départ.
_ Sans faute, le rassurai-je.D’ailleurs, je n’ai pas encore revu mon ami Lakhdar.
Et d’ajouter :
_ Et puis, j’ai une autre affaire à régler.
Je sortis promptement du commissariat pour aller à l’école Ibn Toumart .Vous vous souvenez, bien sûr de l’affaire du petit garçon accidenté, Illiass Tazi. Comble de chance, l’établissement se trouvait à une centaine de mètres du commissariat. Quand j’arrivais sur les lieux , les élèves étaient entrain de profiter de leur recréation. Je demandai à l’un d’eux le bureau du directeur .Il me répondit : tout droit monsieur .
Aussitôt, un instituteur s’avança vers moi .Tout en me saluant, il lança :
_ Que puis-je faire pour vous ? J’imagine que vous êtes le père d’Illiass !0
Je secouai la tête et lui fit savoir que le cas de cet élève m’intéressait beaucoup. Aussitôt, il se rembrunit .Je lui tapai sur l’épaule :
_ Soyez sans crainte. Votre élève est actuellement à l’hôpital….
_ Qu’est-ce qu’il a, m’interrompit-il
_ Rien de grave ; juste qu’il vient d’être renversé par une voiture
_ Alors, s’écria l’enseignant, voilà pourquoi il s’est absenté durant ces jours.
Puis :
_ S’il vous plait donnez-moi le nom de cet hôpital
_ Il est actuellement à l’hôpital Ibn Batouta, chambre 13 au 3eme étage
_ Merci se contenta-t-il de conclure avant de me quitter.
Je m’approchai de la direction .Un homme trapu et assez vieux était derrière un bureau .Il répondait au téléphone .D’un geste, il m’invita à m’asseoir .Sur ce, il posa le combiné du téléphone sur sa socle pour s’enquérir de la raison de ma visite. Je lui remis ma carte de police, puis la photocopie du petit Illiass. Il la regarda (la mienne, d’abord) et se mit au garde à vous :
_ Monsieur l’inspecteur, haleta-t-il, j’espère qu’il n’est rien arrivé de fâcheux à ce garçon.
Une fois de plus, je lui fis part des dernières nouvelles de l’accidenté
_ Dieu soit loué, lâcha-t-il tout en se laissant tomber sur son fauteuil.
_ Dites-moi, monsieur le directeur, l’apostrophai-je.Je voudrais l’adresse familiale de ce petit.
Aussitôt, il ouvrit un casier pour prendre un dossier volumineux qu’il se mit à feuilleter durant un moment. Sur ce, il nota une adresse et me dit :
_ Le petit garçon est orphelin et il habite chez sa grand-mère.
Merci, lui dis-je en le quittant


A suivre
.






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