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ÞÏíã 2012-03-03, 21:58 ÑÞã ÇáãÔÇÑßÉ : 12
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ÇÝÊÑÇÖí ÑÏ: intrigue policière : à la recherche d'un ami


Episode 4













A la réception, on me remit la carte scolaire du petit Illiass Tazi .Ce qui m’intéressait : la photo et le cachet de l’établissement. Ainsi, je sus que le petit accidenté fréquentait l’école Ibn Toumart .Par ailleurs, j’ai eu une vue sommaire de son identité Avant de quitter l’hôpital, j’ai demandé à la femme de la réception de me faire une copie de la carte .Ce qu’elle s’empressa de faire . Dans la rue, je jetai un coup d’œil à ma montre : il est près de 4 heures de l’après midi. Le mieux pour moi était de retourner au centre ville .Là-bas, je prendrais bien un café et puis je chercherais cette cabane ensorcelée. Justement, un taxi passa tout près de moi. J’ai aussitôt reconnu Larbi . _ Pour une coïncidence, c’en est vraiment une , me suis-je exclamé tout en ouvrant la portière de son taxi. Celui-ci paraissait enthousiasmé de ma rencontre : _ Alors, on vous a bien reçu au restaurant ?
Couci- couça, ai-je répondu. Cependant, on m’a fait une petite faveur

C'est-à-dire?
On m’a offert le repas.
Alors, ça a du vous plaire, n’est-ce pas? 0
Pas du tout, rétorquai-je.Moi, je ne demande pas la charité ! Voilà qui est bien parlé, approuva le chauffeur de taxi. C’est aussi l’occasion de vous rappeler que vous ne m’avez pas encore payé le prix de votre première course. Je lui tendis un billet vert purement marocain : Tenez ! A présent, conduisez-moi à la cabane ensorcelée Larbi se figea un certain moment, avant d’articuler : vous...Vous dites : la cabane ensorcelée ? C’était à mon tour de s’étonner : Et alors ? M’exclamai-je.Est-ce que cela vous pose un problème ? _ Pas à moi, mais à vous mon bon monsieur

Et d’ajouter

C’est un endroit dangereux où se réunissent les gangsters, les hors la loi, les criminels, les mafiosi…bref : toute une panoplie d’hommes très redoutables.Mais, dites-moi, pourquoi tenez-vous tant à aller à cet endroit ? Vous savez, je connais des endroits où vous passerez d’agréables heures de détente et il y a même de la bonne nourriture. Je l’interrompis net : _ Emmenez-moi à la cabane ensorcelée et je vous donnerai le double du prix de la course. _ Comme vous voulez, approuva-t-il.Allez, montez !
Aussitôt, le petit taxi se dirigea vers la sortie de la ville .Cela ne m’empêcha pas de le faire remarquer au chauffeur de taxi. Ce dernier sourit avant d’expliquer : _ L’endroit où je vais vous déposer se trouve à quelques kilomètres de la ville. Il est isolé car il se trouve à l’écart de la route nationale. Il me fit savoir aussi que je devrais être discret et peu bavard sinon, aussitôt découvert, on retrouverait mon corps dans l’une des décharges publiques de la ville. Un quart d’heure plus tard, le taxi stoppa à une centaine de mètres d’un villa mal éclairé. _ Je ne peux aller plus loin, me confia-t-il.Je risque d’être reconnu par les gardes du corps. Bon, je vous souhaite bonne chance.
A peine ai-je marché quelques pas qu’il me fit signe de s’approcher .Tout en me serrant la main, il me chuchota à l’oreille : si vous avez besoin d’un coup de main, il y a un de mes meilleurs amis qui travaille là-bas. Il s’appelle Hamza .Vous le reconnaitrez facilement : il est aussi fort qu’un turc et il a une grande moustache. Puis, il s’en alla précipitamment vers son véhicule et démarra en trombe. Moi bonne âme, je continuai mon chemin vers la grande battisse.Au fur et à mesure que je m’approchais, j’entendis des chants de musique mélangés avec des ricanements d’hommes soulards. Arrivé sur les lieux, je vis deux grands gaillards qui se tenaient sur le seuil de la porte. Je m’apprêtais à monter les quelques marches qui me séparaient d’eux, quand j’entendis une voix derrière moi :
Halte, où allez-vous comme ça ? Cet endroit est privé. Je fis volte face et me retournai .On dirait que ma bonne étoile ne m’avait pas faussé compagnie.Figurez-vous que
l’homme qui se trouvait devant moi ne m’était pas si inconnu. Aussi, je lui dis vivement : Vous êtes bien Hamza , n’est-ce pas? Il hésita un instant avant de répondre : en effet, confirma-t-il.Mais, qui êtes-vous ? Ce n’était ni l’heure, ni l’endroit adéquat pour jouer aux devinettes. Aussi, je lâche sans coup férir : je suis un ami de Larbi, le chauffeur de Taxi .Il s’approcha de moi et m’embrassa amicalement : soyez le bienvenue mon ami.
Puis à l’intention des deux gardes corps : laissez-le passer. C’est un ami. Je pénétrai à l’intérieur du villa .Aussitôt, je découvris un autre monde dont la plupart d’entre eux étaient allongés sur des canapés et sirotaient des cocktails. Juste au coin, un groupe d’homme en costumes et cravates jouaient aux cartes .Chacun d’eux tenait un gros cigare aussi gros que ma jambe entre ses lèvres .Mon regard obliqua vers la droite pour voir un autre groupes de couples entrain de danser et de chanter à rue tue tête .Tout au fond, il y avait un comptoir métallique. Derrière le dit comptoir se tenait un homme courtaud qui ressemblait de près à un mexicain .Je me dirigeai vers lui .Celui-ci tout en me souriant me souhaita la bienvenue chez lui. _ Que désirez-vous boire, monsieur ? _ Un soda bien glacée, lançai-je du tac au tac Il me toisa d’un regard mi figue mi-raisin avant d’aller s’enquérir de ma demande .Sur ce, il ouvrit un réfrigérateur dans lequel étaient étalées différentes sortes de bouteille .Il en prit une, la secoua avec souplesse, puis la décapsula en un tour de main. Il vida son contenu dans une coupe dans laquelle il immergea une paille et la fit basculer vers ma direction. Je pris la coupe et en but une gorgée monumentale .Chose étonnante, je me sentis revivre .On dirait de l’eau de jouvence ! Je m’éloignai un peu du barman à la recherche d’une table libre. Justement, il y en avait plusieurs et je n’avais que l’embarras du choix. Donc, je choisis l’une d’elle qui se trouvait à quelques pas de trois hommes et une femme qui jouaient au scrabble. Je les dévisageai longuement sans reconnaître aucun d’eux. C’était pourtant évident .Cependant, à un moment, j’avais l’impression de les avoir déjà vus quelque part. Soudain, je sursautai .Mais oui !Ces mêmes personnages avait pris leur déjeuner dans le restaurant que mon ami Larbi m’avait recommandé. Je me souviens qu’ils avaient dégusté un plat de friture de poissons. Heureusement pour moi, ils semblaient ignorer ma présence .Aussi , je tendis mon oreille pour écouter un peu leur conversation. Pour le moment, ils ne parlaient que de jeu. A un moment, l’un d’eux apostropha les autres : Il faut faire vite .On n’a pas de temps à perdre _ En effet, approuva un autre. Mais, n’est-il pas judicieux d’attendre encore deux ou trois jours ?

La femme intervint : Alors juste deux jours pas plus ! Tous hochèrent la tête en signe de consentement. Puis, reprirent le jeu des mots

A suivre







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