ÇáãæÖæÚ: la triche à l'école
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ÞÏíã 2011-10-16, 23:41 ÑÞã ÇáãÔÇÑßÉ : 2
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Triche au baccalauréat : les nouvelles techniques

Les anti*sèches col*lées der*rière la règle ou écrites sur la main ont fait leur temps; les nou*velles tech*no*lo*gies sont aujourd'hui les outils pré*fé*rés des tri*cheurs. Quelles sont ces nou*velles tech*niques de fraude et com*ment l'Education natio*nale s'en protège-t'elle ?



Cheon Fong Liew/Flickr

Quelques heures après la fin de la pre*mière épreuve du bac 2011, au moment où de nom*breux étudiants se replongent dans leurs révi*sions, d'autres peau*finent leur tech*nique de triche. Si cer*taines méthodes, vieilles comme le bac*ca*lau*réat, ont été éprou*vées par des géné*ra*tions d'étudiants, depuis quelques années, une nou*velle ten*dance se pro*file : la triche 2.0.
Le smart*phone, outil pri*vi*lé*gié du tri*cheur 2.0

Avec la géné*ra*li*sa*tion des smart*phones, tout le monde peut dis*po*ser d'un accès facile et illi*mité au web, n'importe où et n'importe quand. Cela ouvre aux étudiants des pos*si*bi*li*tés de fraude quasi-illimitées : beau*coup de tri*cheurs avouent par exemple se connec*ter à l'encyclopédie col*la*bo*ra*tive Wikipédia pen*dant l'épreuve pour trou*ver des infor*ma*tions sur leur sujet d'examen. Plus facile encore, télé*char*ger le cor*rigé, en géné*ral acces*sible sur Internet quelques minutes après le début de l'épreuve. Certains sites en ont même fait leur spé*ci*fi*cité : Webtricheur pro*pose ainsi aux étudiants de conce*voir leur anti*sèche en ligne et de l'optimiser pour une lec*ture sur l'écran de leur télé*phone por*table. Très en vogue depuis quelques années, cette tech*nique de triche par smart*phone inter*posé porte le nom de wap gruge.
D'autres fonc*tion*na*li*tés du smart*phone sont égale*ment exploi*tées par les tri*cheurs 2.0 : cer*tains pho*to*gra*phient leur manuel sco*laire avec leur télé*phone, qu'ils consultent durant l'épreuve. D'autres uti*lisent tout sim*ple*ment leur boîte mail en s'envoyant les anti*sèches tapées à l'ordinateur, comme Faye, inter*ro*gée ce mer*credi par France Info. La jeune fille avoue avoir pro*fité d'une pause toi*lette pour consul*ter ses mails depuis son smart*phone, après avoir pris soin de s'envoyer les cours sur sa boîte.
La triche dans la ligne de mire de l'Education nationale

D'après les sta*tis*tiques de l'Education natio*nale, la triche au bac*ca*lau*réat serait une pra*tique mar*gi*nale : seuls 272 cas ont été recen*sés en 2010, sur un peu moins de 600000 can*di*dats en France métro*po*li*taine, d'après l'Etudiant. Pourtant, une enquête de Pascal Guibert et Christophe Michaut datée de 2009 révèle que plus de 70% des étudiants avouent avoir tri*ché durant leur sco*la*rité. L'Education natio*nale a donc décidé de prendre des mesures, dont l'interdiction totale des smart*phones à l'intérieur des salles d'examen. Jeudi, le minis*tère a égale*ment dis*tri*bué une cir*cu*laire aux ensei*gnants pour les mettre en garde contre cette nou*velle géné*ra*tion de cyber-tricheurs. Pour arri*ver à leurs fins, cer*tains n'hésitent pas à intro*duire dans la salle d'examen des stylos-téléphones ou des montres-téléphones. Pour lut*ter contre le phé*no*mène, cer*tains établis*se*ments ont tenté de mettre en place un sys*tème de brouillage des ondes, mais la pra*tique semble néan*moins poser quelques "pro*blèmes tech*niques et juri*diques", selon Jean-Michel Blanquer, direc*teur géné*ral de l'enseignement scolaire.
Les ensei*gnants sur*veillant le bac sont pré*ve*nus : il leur fau*dra redou*bler de vigi*lance pour contre*car*rer cette nou*velle ten*dance de cyber-triche !

Elsa Doladille






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