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ÞÏíã 2011-10-10, 17:21 ÑÞã ÇáãÔÇÑßÉ : 19
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ÇÝÊÑÇÖí ÑÏ: Intrigue policière : la femme mystérieuse


_Intrigue policière : entretien avec le directeur
Partie 2






Vous avez entendu un cri ; n’est-ce pas ?
_ Oui, et c’est celui de Hayat
_ Combien de temps avez-vous mis pour arriver à la chambre ?
_ Juste une minute
_ Vous avez raison : l’agresseur ne peut déplacer un corps inerte au moins d’une minute.
Cette bonne cache sûrement quelque chose : ou bien, elle est dans le coup, ou alors, elle a ses raisons.
Mais en y réfléchissant : est ce qu’elle peut voir le corps de votre femme du seuil de la porte ? Vous-même vous ne l’avez aperçu qu’après être entré dans la chambre.
Donc, ça me parait improbable votre version.
_ Monsieur l’inspecteur, je vous jure que je l’ai trouvé sur le seuil de la porte.
_ Je vous crois, mais elle aussi est dans le vrai.
Donc, il y a quelque chose qui cloche quelque part.
L’inspecteur fit un tour autour du bureau ; puis s’exclama :
_ Mais, oui ! Le cri que vous venez d’entendre n’est pas celui de votre servante.
Cet agresseur voulait à tout prix éveiller votre attention. Aussi, il a poussé ce cri ; ainsi, en montant, vous allez trouver la bonne étendue près du seuil de la porte .Quand celle-ci nous dira qu’elle était dans la chambre, personne ne la croira.
C’est une façon de brouiller les pistes, en somme.
L’inspecteur nota ces déductions ; puis :
_ Parlez-moi un peu de l’oncle de votre épouse : vous rend-il visite chez vous ?
Le directeur revint à son fauteuil et s’assit dessus :
_ A vrai dire, j’ai une bonne relation avec Driss Hamdi. Cependant, il me rend visite rarement ; par contre, ma femme leur rendait souvent visite chez eux.
_ Et vous ?
_ Ben, quand je reviens chez moi, l’après midi, je passe par sa boutique et quelque fois, je bois en sa compagnie un verre de thé à la menthe.
_ Est-ce un vendeur ?
_ Oui, il vend des chaussures pour hommes et femmes.
_ Bien, continuez !
_ Pour ce qui est de ses enfants, il a une fille et un garçon.
Ce dernier, je ne m’entends pas bien avec lui. Pour la fille, elle s’appelle Ahlam et je vous ai parlé d’elle.
_ Puis-je savoir pourquoi ?
_ Certes monsieur l’inspecteur ; puis tôt ou tard vous le saurez.
Après un bref silence, il ajouta :
_ Ce vaurien a toujours essayé de séduire ma femme ; il lui a même fait des avances.
_ Comment le savez-vous, Est-ce par votre femme ?
_ Pas du tout ! Ma femme ne me parlait jamais de sa vie intime.
_ Et alors, je l’ai vu de mes propres yeux lors d’une cérémonie .Il voulait l’embrasser et Hayat l’a giflé.
_ Qu’est-ce qui s’est passé après ?
_ Depuis, il évitait de se retrouver au même endroit que ma femme.
_ Mais, vous, vous lui gardez toujours rancune ; n’est ce pas ?0








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