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ÞÏíã 2009-11-04, 20:32 ÑÞã ÇáãÔÇÑßÉ : 1
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ÇÝÊÑÇÖí Agadir: Les profs de français se mettent à niveau





· Le surnombre dans les classes, un handicap

· 1.532 élèves du privé rejoignent le public

Dans le cadre du plan d’urgence 2009/2012, la délégation d’Agadir Ida Outanane a organisé la semaine dernière une session de formation au profit des enseignants de la langue française, cycle qualifiant. Cette activité, qui s’articule autour des modules du programme du plan d’urgence, propose aux enseignants d’asseoir leurs compétences en matière de conce ption de projets séquentiels en relation avec les œuvres littéraires au programme. De fait, le module de formation «Séquence didactique et œuvre intégrale» a pour finalité de construire un discours didactique commun et de former les enseignants de français à s’approprier les outils nécessaires à la lecture et à l’analyse d’une œuvre intégrale et, ainsi, à élaborer des séquences didactiques.
Ces trois journées de formation ont été l’occasion pour les enseignants de se concerter et de réfléchir sur leur pratique professionnelle en matière d’approche du texte littéraire et de là à mettre en place des pratiques pédagogiques visant la planification d’activités et de compétences.
La rencontre a aussi été l’occasion pour le corps enseignant de soulever les nombreux obstacles qui entravent la bonne marche et l’avancée de l’enseignement. Ainsi, l’un des plus percutants est le surnombre des élèves dans les classes. Dans ce sens, il faut signaler qu’à la délégation d’Agadir Ida Outanane, 1.532 élèves de l’enseignement privé ont réintégré l’enseignement public. Ce qui accentue encore plus cette problématique de l’effectif dans les classes qui peut atteindre dans certains établissements 50 élèves et plus par classe. Pour AS, parent d’un lycéen, la situation est invivable. «Pour optimiser le système éducatif, la première chose à faire est de trouver une solution au surnombre. C’est difficile d’attendre des résultats probants quand on entasse une cinquantaine d’adolescents dans une classe», souligne-t-il.
Par ailleurs, «les enseignants, ne doivent pas être exclus par les responsables lors de l’élaboration des programmes. Ils doivent être consultés. Ne sont-ils pas les principaux acteurs desquels dépend la réussite de la réforme?», s'interroge un participant à la session de formation. Le ministère de tutelle devrait donc prendre en considération les doléances du corps enseignants afin de mieux réussir le projet.
Pour rappel, le plan d’urgence a pour ambition de mettre en place une réforme de la réforme afin de pallier les dysfonctionnements du système de l’enseignement. C’est un programme qui vise à développer l’école et l’action pédagogique. Il se démarque des réformes passées par la dimension de l’enveloppe budgétaire qui lui est allouée






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