Comme les grandes stratégies du Royaume, la politique éducative a été tracée lors de l'Indépendance. Mais, après près de cinquante ans, cette politique n'a pu réaliser ses objectifs. L'analphabétisme, premier indicateur de rendement du système, sévit.
Près de 55% des personnes âgées de plus de 10 ans ne savent ni lire ni écrire.
Certes, l'élite marocaine et les cadres ont été formés dans les écoles publiques. Aujourd'hui, une réforme est en marché. La Charte nationale de l'Education-Formation élaborée par la COSEF, a tracé la voie. Il s'agit maintenant de la mettre en exécution. La tâche qui repose sur les épaules de M. Saâf n'est pas simple.
Gérant le plus gros de l'appareil éducatif, à savoir les trois premiers cycles (primaire, collège et secondaire) de l'Education Nationale, il devra faire preuve de rigueur et de beaucoup de créativité. En effet, savoir lire et écrire n'est plus l'unique atout de l'école. Celle-ci doit pouvoir développer l'esprit de créativité, la compétitivité et l'esprit de combativité.
Comme les grandes stratégies du Royaume, la politique éducative a été tracée lors de l'Indépendance. Mais, après près de cinquante ans, cette politique n'a pu réaliser ses objectifs. L'analphabétisme, premier indicateur de rendement du système, sévit. Près de 55% des personnes âgées de plus de 10 ans ne savent ni lire ni écrire. Certes, l'élite marocaine et les cadres ont été formés dans les écoles publiques.
Aujourd'hui, une réforme est en marché. La Charte nationale de l'Education-Formation élaborée par la COSEF, a tracé la voie. Il s'agit maintenant de la mettre en exécution. La tâche qui repose sur les épaules de M. Saâf n'est pas simple.
Gérant le plus gros de l'appareil éducatif, à savoir les trois premiers cycles (primaire, collège et secondaire) de l'Education Nationale, il devra faire preuve de rigueur et de beaucoup de créativité. En effet, savoir lire et écrire n'est plus l'unique atout de l'école. Celle-ci doit pouvoir développer l'esprit de créativité, la compétitivité et l'esprit de combativité.
LES CHIFFRES CLÉS
. Budget: Le Ministère de l'Education nationale absorbe le plus gros budget de l'Etat. Au titre de ces six mois de l'an 2000, le Ministère dispose de 7,4 milliards de DH.
. C'est également le plus gros employeur: 205.787 enseignants.
. Les établissement d'enseignement sont au nombre de 7.455 dont 5.940 écoles, 972 collèges et 543 lycées.
. Les effectifs des élèves pour l'année scolaire 1999-2000 se chiffrent à 4,48 millions d'élèves.
. Les élèves du secondaire et technique sont 440.167.
. Les effectifs prévisionnels à septembre 2000 s'élèvent à 4,9 millions.
. L'enseignement privé représente 4% des effectifs totaux. Ils étaient en 1999-2000:
- 817.054 dans le préscolaire;
- 185.381 dans le cycle fondamental;
-13.702 dans le second cycle fondamental;
- 31.390 dans le secondaire.
. 55% d'analphabètes, en milieu rural ils sont 75%;
. 77% des enfants en âge d'aller à l'école sont scolarisés;
. Près de 23% n'y trouvent donc pas leur place;
. 600 école disposeront d'une classe informatique cette année le portail du prof. |