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ÞÏíã 2010-12-26, 19:47 ÑÞã ÇáãÔÇÑßÉ : 54
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ÇÝÊÑÇÖí ÑÏ: Un coin de détente pour vous tous


Education


Eduquer, c'est apprendre à l'enfant les lois du monde"


Psychanalyste et spécialiste de l'enfance, Claude Halmos explique qu'un enfant a besoin de repères pour se construire.


Votre livre s'intitule "Pourquoi l'amour ne suffit pas". Les parents d'aujourd'hui réduiraient donc l'éducation à l'amour ?
Claude Halmos C'est la société en général qui réduit les rapports parents-enfants à l'amour, sans s'interroger sur l'éventuelle spécificité de l'amour parental. On prend comme référence l'amour en général. Mais les sentiments, aussi forts soient-ils, ne suffisent pas à construire un enfant. En réalité, l'amour parental implique un devoir d'éducation. Il se différencie également du sentiment amoureux dans la mesure où l'on aime un enfant pour qu'il nous quitte.

Quels sont les dangers d'une éducation réduite aux sentiments ?
Ils sont nombreux. Cela se ressent dès la maternelle : ces enfants élevés uniquement "à l'amour" sont exclus. Ils sont les rois du monde à la maison, et se comportent comme tels à l'école, c'est pourquoi leurs camarades ne les acceptent pas. L'absence d'éducation peut également mener à la violence. Il faut savoir qu'un enfant ne devient pas naturellement capable de vivre dans notre société, car il est dominé par ses pulsions. C'est l'éducation des parents qui va lui permettre de devenir un être civilisé.

Finalement, éduquer, qu'est-ce que c'est ?
C'est apprendre à l'enfant les lois du monde. Il faut les lui expliquer, les lui imposer, et le sanctionner lorsqu'il ne les respecte pas. Mais il faut également lui montrer qu'on les respecte aussi. En fait, il faut arriver à tenir les deux bouts de ce que disait Françoise Dolto : respecter l'enfant comme un être à part entière, mais le laisser à sa place d'enfant.

Vous parlez de "malnutrition éducative", la maladie de notre siècle. Pourquoi ce terme ?
Je mets en parallèle le développement du corps et celui du psychisme. Il existe une logique du corps que l'on accepte, à savoir que l'enfant a besoin d'une alimentation variée pour grandir, se développer. Et les parents respectent ces principes de nutrition. Pour le psychisme, c'est la même chose : l'épanouissement et la construction de l'enfant obéissent à des règles aussi précises, qu'il faut respecter.

Pourquoi assiste-t-on à un tel recul de l'autorité ?
Ce sont les conséquences de 1968. On s'est battu contre l'éducation répressive, contre l'autorité absolue des parents et c'était une bonne chose. Et certains à partir de là ont assimilé l'éducation à la répression. Autre facteur de ce recul de l'autorité : la dérive "psy", qui, partant de l'idée juste que l'enfant est un être à part entière qui a autant de valeur qu'un adulte, oublie que l'enfant est également un être en construction. Bien souvent, les parents ignorent qu'il est vital pour l'enfant de lui poser des limites. Ils n'ont pas compris l'importance de l'éducation dans la construction du psychisme.

Quelle doit être la place du père dans l'éducation ?
C'est la figure de l'autorité. Pour l'enfant, sa mère a beaucoup de pouvoir. C'est pourquoi il est nécessaire qu'il sente qu'elle n'est pas toute-puissante, qu'elle a besoin de quelqu'un d'autre, d'un référent. Cela lui permettra plus tard de comprendre la place des référents sociaux (la police, la justice) dans la société. Cette figure de l'autorité paternelle tend malheureusement à disparaître parce que l'on confond différence des places et hiérarchie. Le père n'est pas au-dessus de la mère dans la hiérachie familiale, il occupe simplement une place particulière dans le dispositif familial.

Que pensez-vous du développement des ouvrages psy sur l'éducation ?
Nous avons là un paradoxe : les guides se multiplient et les parents sont de plus en plus perdus. Car ces ouvrages prennent rarement la responsabilité d'énoncer des règles. Il y a même eu une mode qui consistait à dire : faites comme vous le sentez. Les nutritionnistes osent dire qu'il y a des principes d'alimentation, pourquoi pas
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