ÇáãæÖæÚ: prémonition 10
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ÞÏíã 2010-12-06, 09:39 ÑÞã ÇáãÔÇÑßÉ : 1
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ÇÝÊÑÇÖí prémonition 10


Quant à Aziz, il lui fit fréquenter les meilleures écoles de la ville avant de l’envoyer à l’étranger pour décrocher les meilleurs diplômes internationaux en management et direction des entreprises. Une fois de retour au pays , son père lui donna le choix entre la gestion des affaires familiales avec Abdeslam ou le placer confortablement dans la fonction publique. Aziz opta pour le deuxième choix et comme Hajj Larbi avait de sérieux contacts avec la Direction des douanes, il l’y casa sur un simple coup de téléphone et quelques royalties. Hadja Zoubida en voulut à son mari pour son indifférence à l’égard de Driss et son amour sans limites pour Aziz. Avec le temps elle commença à en vouloir même à Aziz. Elle devint indifférente à son égard et cherchait toute occasion pour lui envenimer la vie et la bonne relation qu’il avait avec son père et rien ne lui réussissait. Alors elle décida de marier Driss et lui offrir une famille pour le dédommager de l’amour paternel. Le mariage de Driss était une occasion pour hajj Larbi pour s’acquitter de son devoir devant tout le monde. Il lui organisa une festivité grandiose dont on parla des mois et des mois dans la ville. Il assista au mariage, prit des photos avec Driss et la mariée et leur donna sa bénédiction, son ultime bénédiction. Hadja Zoubida était dans les nues et n’en croyait pas ses yeux ! elle avait choisi pour son fils la plus belle fille de la ville et elle eut droit au plus beaux mariage pour son fils préféré. Elle pardonna à hajj Larbi toutes ces années d’injustice, elle sentit un peu de remords quant à sa position envers Aziz. Elle voulut alors se rapprocher de lui pour le dédommager avec son affection de mère , mais Aziz avait pris l’habitude de se passer de cet amour : elle n’eut de sa part que sécheresse et indifférence. Il avait pris l’habitude de ces marrées hautes et basses de l’affection maternelle.
La demeure familiale comprenait tout le monde, les vieux, les moins vieux, les hommes, les femmes et les enfants mais chaque membre avait son petit coin, un deux pièces et salle de bain. Au rez-de-chaussée, il y avait un immense salon meublé comme l’aurait été un palais. En face de ce salon se tenait une cuisine si grande qu’on pouvait y dresser une table pour tout le monde ; juste à sa droite et plus près du salon on avait aménagé une salle de bain et deux toilettes avec un faste flamboyant, elles étaient réservées aux invités. Tout au long de la journée, on se croisait dans les couloirs et les escaliers, au moment du déjeuner ou du diner on se rassemblait autour de la même table dressée dans le hall, que Hajj Larbi soit présent ou non ce rituel était sacré, la ronde devait se faire autour de plats aussi diversifiés que succulents. La nouvelle mariée s’était vite mise au protocole de la famille et aidait Hadja Zoubida dans toutes les besognes ; au moment de mettre la table, elle excellait dans l’organisation et la bonne présentation… Hadja Zoubida regardait la table avec fierté et ne manquait jamais de faire des compliments à sa belle-fille Layla. Quand on se mettait à table, c’était à Layla que revenait de servir tout le monde. Elle commençait toujours par Aziz avant Haj Larbi. Hadja Zoubida lui fit remarquer alors qu’il fallait commencer par Hajj Larbi le maître et le plus âgé, et non par le plus jeune de ses enfants.





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