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ÞÏíã 2010-10-01, 12:30 ÑÞã ÇáãÔÇÑßÉ : 1
pianiste des merveilles
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a8 Esope, l’inspirateur des fabulistes


Esope


Ecrivain grec à qui on attribue la paternité de la fable comme genre littéraire.



Réalité historique
D'après Plutarque, c’était un esclave, prisonnier de guerre, laid et boiteux (son nom signifie du reste « le Boiteux » : « qui a des pieds non égaux »), bossu et bègue, qui contait avec esprit des apologues et des récits familiers.

Selon une hypothèse de Martin Litchfield West (La Fable : huit exposés suivis de discussions, Fondation Hardt, Vandœuvres-Genève, 1984), c'est à Samos que se serait formée sa légende. Celle-ci, que raconte La Fontaine en tête de ses Fables, présente Ésope comme : « difforme, laid de visage, ayant à peine figure d'homme » et presque entièrement privé de l'usage de la parole. Son origine est discutée, mais on note deux thèses principales. Selon la première, celle d'Héraclide du Pont, c'est un Thrace de naissance, thèse confirmée par un certain Eugeiton, cité par Suidas, qui affirme qu’Esope était de Mésembrie, ville des Cicones, sur la côte de Thrace. Si cet Eugeiton doit être identifié avec un certain Eugéion, qu’on a conjecturé être la source d’Hérodote, son témoignage aurait du poids, et notre fabuliste pourrait être tenu pour un Thrace. Mais la tradition la plus répandue faisait d’Esope un Phrygien. Phèdre, Dion Chrysostome, Lucien, Aulu-Gelle, Maxime de Tyr, Elien, Himérios, Stobée, Suidas , s’accordent à lui assigner la Phrygie pour patrie. Quelques-uns précisaient même la ville de Phrygie où il était né : c’était, d’après Suidas et Constantin Porphyrogénète, Kotyaïum ; c’était Amorium, d’après la vie légendaire d’Esope. Si l’on a cherché la patrie d’Esope hors de la Grèce, en Phrygie, c’est que son nom ne semble pas être un nom grec ; on a cru y voir un nom phrygien, qu’on rapprochait du nom du fleuve phrygien et peut-être du guerrier troyen dont il est question chez Homère; on l’a rapproché aussi du mot qu’on lit sur un vase de Sigée C. J. G., I, 8. Une Vie d’Esope le fait Lydien, sans doute parce que, d’après la tradition qui apparaît pour la première fois dans Héraclide, il fut esclave du Lydien Xanthos. En somme, toutes ces traditions ne reposant que sur des conjectures, il serait vain de s’arrêter à l’une d’elles : mieux vaut se résigner à ignorer ce qu’on ne peut savoir.Il aurait ensuite été esclave d'Iadmon avant de réussir à se faire libérer. Il se rend alors auprès de Crésus pour tenter de sauvegarder l'indépendance de Samos et il réussit dans son ambassade en racontant au roi une fable. Il se mettra ensuite au service du « roi de Babylone », qui prend grand plaisir aux énigmes du fabuliste. Mais possédé par le désir de voyager, il se rend en Grèce et s'arrête notamment à Delphes. Les conditions dans lesquelles il est mort restent obscures. Selon Théophile Obenga, Esope est un esclave nubien noir.

Les fables
Esope représenté dans les Chroniques de Nuremberg de 1493.Tout le récit de la vie d'Esope est parcouru par la thématique du rire, de la bonne blague au moyen de laquelle le faible, l'exploité, prend le dessus sur les maîtres, les puissants. En ce sens, Esope est un précurseur de l'anti-héros, laid, méprisé, sans pouvoir initial, mais qui parvient à se tirer d'affaire par son habileté à déchiffrer les énigmes.

En raison du nombre de fables que cette légende comprenait, celles-ci ont dès lors pu commencer à circuler de façon autonome, à la façon de bons mots qu'on se racontait. Par la suite, des fables antérieures auraient été réattribuées à cette source, qui jouait le rôle d'un recueil. Il faut ajouter que, le grec ne possédant pas de terme spécifique pour désigner la fable, le nom d'Esope a servi de catalyseur, et ce d'autant plus facilement que toute science, toute technique, tout genre littéraire devait chez eux être rattaché à un « inventeur ». Ainsi s'explique, en partie, qu'Esope soit si vite devenu la figure emblématique de la fable.

Le premier recueil de Fables est dû à Démétrios de Phalère vers 325 av. J.-C.. Le recueil original est perdu. Le recueil que connaissait La Fontaine comprenait 127 fables.

Les fables d'Esope étaient écrites en prose et sans prétention littéraire. Cela a fait dire à Hegel : « La prose commence dans la bouche d'un esclave ; aussi le genre tout entier est prosaïque » (Esthétique).

Les fables d'Esope seront reprises et traduites en latin par Phèdre. Babrias en produira de nouvelles (IIe siècle av. J.-C.).

Planude, un moine byzantin du XIVe siècle popularisera une Vie d’Esope à partir d'un matériau datant probablement de l’Ier siècle.
Esope inspira notamment :

Avianus (IIe ou IVe siècle),
Phèdre (direct inspirateur des fabulistes du XVIIe siècle),
Jean de La Fontaine,
Benserade (contemporain de La Fontaine),
Perrault (contemporain de La Fontaine)
Jean de La Fontaine

Jean de La Fontaine, dont nombre des fables sont des retranscriptions des fables d'Esope, lui rend hommage dans Agrave; Monseigneur le Dauphin :

Je chante les héros dont Ésope est le père,
Troupe de qui l'histoire, encor que mensongère,
Contient des vérités qui servent de leçons.
Tout parle en mon ouvrage, et même les poissons :
Ce qu'ils disent s'adresse à tous tant que nous sommes ;

*NB : la source de ces informations est Wikipédia l’encyclopédie libre.





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Comprendre une personne c'est déjà lui parler. Poser l'existence d'autrui en la laissant être, c'est déjà avoir accepté cette existence, avoir tenu compte d'elle.
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