ÇáãæÖæÚ: Souvenirs d'enfance
ÚÑÖ ãÔÇÑßÉ æÇÍÏÉ
ÞÏíã 2010-09-23, 17:57 ÑÞã ÇáãÔÇÑßÉ : 1
houmidi59
ÈÑæÝÓÜÜÜÜÜÜÜÜæÑ
 
ÇáÕæÑÉ ÇáÑãÒíÉ houmidi59

 

ÅÍÕÇÆíÉ ÇáÚÖæ







houmidi59 ÛíÑ ãÊæÇÌÏ ÍÇáíÇð


æÓÇã ÇáãÔÇÑßÉ Ýí ÇáÏæÑÉ ÇáÊßæíäíÉ ãåÇÑÇÊ ÇáÇÊÕÇá Ç

æÓÇã ÇáãÔÇÑßÉ Ýí ÇáãÓÇÈÞÉ ÇáÊÑÝíåíÉ

æÓÇã ÇáãÑßÒ ÇáËÇäí ãÓÇÈÞÉ ÇáÅÈÏÇÚ ÇáÃÏÈí

æÓÇã ÇáãÔÇÑß

æÓÇã ÇáãÔÇÑßÉ Ýí ãÓÇÈÞÉ ÇáÊÕæíÑ ÇáÝæÊæÛÑÇÝí

æÓÇã ÇáÅÈÏÇÚ

rawai3 Souvenirs d'enfance


Souvenirs d'enfance : 01/24


Je me souviens assez bien de certaines périodes de mon enfance et celle de mon adolescence. Certes, on menait la vie dure, mais elle avait bon goût.Je crois que cela était du à la simplicité des rapports entre les gens;ces gens qui se contentaient du peu et n'avaient qu'un soucis: aider leur prochain. La plupart des gens étaient pauvres ou du moins avaient juste de quoi subvenir à leurs besoins et ceux de leurs familles.Je me souviens encore que toutes les portes étaient toujours ouvertes du matin au soir.Nous ,les mômes, on entrait comme dans un moulin.Il suffisait que l'un de nous sentait une odeur appétissante(de beignets ,par exemple) qu'il sonnait l'alarme .Et nous , en bons samaritains, on entrait comme la cavalerie ,avec le cri des indiens, dans la demeure .La propriétaire nous accueillait avec un sourire aimable et attendrissant et nous donnait toujours ce qu'elle avait entre ses mains.Chacun de nous prenait sa part et filait sans se retourner derrière lui. Dans notre refuge, on savourait les délices qu'on nous donnait .On partageait avec ceux qui auraient raté cette occasion. Au fait, chacun de nous avait un abri perché dans un arbre.C'était là qu'on discutait, qu'on échangeait des trucs, et bien sûr, se reposer. Pour vous donner une idée, pour chaque arbre, il y avait deux abris .Aussi, chacun de nous avait son ami intime avec qui partager ses secrets et même lui confier ce qu'il dérobait chez lui . J'avais pour compagnon mon frère .On ne se séparait que rarement . A la maison, surtout après le déjeuner , tout le monde faisait la sieste .Nous, on ne la faisait jamais. Mon frangin et moi avions une occupation des plus étrangesn chassait des mouches .Après leur avoir ôté leur ailes, on les plaçait sur le mur de notre court de maison .Comme ces mouches ne pouvaient voler, elles essayaient de se sauver en usant de leurs pattes.Pour nous, c'était la course. Donc, chacune des mouches remontait le mur avec peine certes.Aussi, l'une devançait l'autre .Mon frère qui était un grand tricheur faisait toujours tomber la "mienne"par un coup de torchon .Moi aussi, je fais de même avec la "sienne".Alors, la course reprenait de nouveau.Cependant, il arrivait qu'on finissait par se chamailler , crier ou se quereller.Cela se terminait par l'arrivée de notre père avec son martinet .Pour ne rien vous cacher les amis, je me faisais tellement petit que je disparaissais après le premier coup reçu.Malheureusement pour le frangin, il criait comme un goret.Cela incitait le paternel à lui en flanquer d 'avantages de coups de fouets.Bien entendu, notre mère accourait avec mes autres frères et sœurs .Enfin, la correction prenait fin et chacun de nous revenait à ses occupations.Mon frère et moi reprenons notre course, comme si de rien n'était.Au fait, on chassait d'autres mouches et voilà! les jeux de notre enfance étaient élémentaires , mais je crois qu'ils nous étaient très utiles et instructifs. On jouait aux billes , comme à la toupie.Cependant, il y avait des jeux qui apparaissait selon les saisons. Juste après l'Aïd el-kébir, on jouait aux osselets .Durant l'été, surtout la période des vacances, on collectionnait les noyaux d'abricots.Je me souviens qu'on amassait une grande quantité qu'on vendait dans un endroit appelé"alfanda9" C'était pour nous comme des cartes de jeu.Aussi, on avait le loisir d'en gagner en les utilisant à la place des billes.Certains prenait le noyau et le transformait en sifflet par un système facile: le trouer au milieu tout en ôtant l'amande . Il y avait aussi la "7alka".Je crois que c'était mon endroit favori après le refuge. On allait souvent pour écouter des légendes sur Antar ben Chaddad ou Al-azalya .On les entendait de nombreuses fois, mais jamais on ne s'en lassait de les écouter. Il y avait aussi un magicien qui nous épatait avec ses tours.Celui qu'il réussissait était le jeu du tiroir magique. Il prenait une petite caisse et l'ouvrait au public :
_" Regardez, disait-il, il n'y a rien dedans " puis il fermait le tiroir et reprenait:
_" Comme vous avez vu , la caisse et vide " Alors, il appelait deux personnes présentes .Il disait au premier:
_" Dis -moi petit que veux-tu manger ? La plupart des enfants avait un faible pour les fruits .Une grande majorité n'en mangeait jamais.Le seul fruit qu'on connaissait:l'orange. Donc, l'interpelé répondait aussitôt:
_" Je voudrais une banane ! Le magicien répondait d'un air satisfait :
_" Très bien mon petit; tu auras d'ici peu ce que tu veux" Se retournant vers le second, il lui posait la même question:
_" Et toi, que veux tu manger?Des bananes ?Non, toi, tu auras droit à une grosse pomme " Bien entendu, le deuxième garçon était ravi du choix. Donc, le magicien disait quelque "formules" magique pour ne pas dire maléfique; mais avant d'ouvrir la caisse , il nous regardait tous et disait :
_" Mes enfants, dans un instant vous allez voir dans ce tiroir surgir une banane jaune et une pomme verte ; mais il faut que vous me donniez "laftou7" Ah, oui, c'est grâce à ça que le tiroir sera rempli de bonnes choses.Vous savez:cet argent je vais le donner au démon qui habite dans cette caisse. Et d'argumenter:
_" Si je ne lui donne rien, alors pas de bananes pas de pommes ! A suivre







ÇáÊæÞíÚ








    ÑÏ ãÚ ÇÞÊÈÇÓ