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Horaire continu: Une mesure vraiment efficace?
Edition électronique du 16/7/2010

· Cinq ans après son instauration, les sceptiques toujours nombreux

· Une étude d’évaluation pour l’année prochaine


CINQ ans se sont découlés depuis l’adoption de l’horaire continu, en juillet 2005. Aujourd’hui, la réforme qui devait booster la productivité des établissements publics et révolutionner les modes de vie n’a toujours pas atteint ses objectifs. A ce titre, «une étude est prévue pour l’année prochaine. Celle-ci devra évaluer l’impact de l’horaire continu sur les fonctionnaires, sur les administrés et sur les dépenses énergétiques», annonce-t-on auprès du ministère de la Modernisation des secteurs publics.
«La réforme n’est appliquée qu’à 50%. Dans la plupart des administrations, et malgré un cadre réglementaire strict, c’est l’horaire ordinaire qui reste en vigueur», soutient Hamid Chabat, secrétaire général de l’Union générale des travailleurs du Maroc (UGTM).
A ce niveau, ce sont les conditions de l’application de l’horaire continu qui sont pointées du doigt. «Le transport, le manque d’espaces de restauration, l’absence de primes panier sont les éléments qui entravent l’exécution de la réforme», ajoute Chabat.
Au centre du processus de la réforme, c’est la pause déjeuner qui semble poser le plus de problèmes. «Censée durer 30 minutes, celle-ci se prolonge souvent jusqu’à 14 heures», explique un chef de département dans un établissement public. Dans ce sens, la généralisation de la restauration sur le lieu de travail peut constituer une solution. Cependant, à ce jour, seules les administrations centrales sont équipées de cantines et autres buvettes. Deux ans après la réforme, plus de 70% des administrations ne disposaient d’aucune infrastructure de restauration. Sur ce point précis, les entreprises spécialisées dans la restauration d’entreprise voient dans les administrations publiques un importants relais de croissance. Selon les estimations du ministère, si 80% des fonctionnaires prennent leurs repas dans des structures de restauration, ce sont plus de 23.000 emplois qui seront créés.
«La quasi-totalité de notre activité se fait avec des organismes appliquant l’horaire continu», explique Sanae Ittochane, chargée de communication de l’entreprise Newrest, spécialiste dans la restauration en entreprise. Pourtant, si le restaurateur compte quelques institutions publiques parmi ses clients, ce sont les entreprises privées qui représentent la plus grande part de son chiffre d’affaires.

Othmane ARIDE







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