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ÞÏíã 2010-07-11, 19:30 ÑÞã ÇáãÔÇÑßÉ : 1
lamhamdi22
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ÇÝÊÑÇÖí Poésie dans l'Égypte antique


Hymnes religieux, eulogies royales, contes mythologiques ou populaires, chants d'amour, de nombreux textes sont composés en vers, selon des règles très précises. Toutefois, la poésie dans l'Égypte antique, à la différence des poésies grecque ou latine[1] ou de la poésie française classique[2], présente généralement une succession de distiques comportant un nombre fixe d'unités accentuelles.
Pour écrire un sonnet, il faut se soumettre à certaines règles de composition très strictes. Le poème doit comporter quatorze vers, tous de même longueur (même nombre de syllabes), répartis en deux quatrains (strophes de quatre vers) et deux tercets (strophes de trois vers). Il faut en outre utiliser la rime embrassée (type A B A B).
Les Égyptiens possédaient-ils un art poétique semblablement codifié ? Comment reconnaître une structure poétique au premier coup d'œil ?
Les Égyptiens écrivaient tous les mots d'un texte à la suite, sans espace ni ponctuation. De plus, ne notant pas les voyelles, comment compter les syllabes ou identifier les rimes ?
On remarqua en particulier dans certains textes la présence de refrains qui semblaient scander des strophes. En outre, sous le Nouvel Empire, un début de ponctuation apparut. À partir de cette époque en effet, il arrivait qu'après avoir fini d'écrire le texte, le scribe plaçat des points rouges entre deux mots au-dessus des lignes. Il déterminait ainsi des portions de phrases autonomes du point de vue du sens. Grâce à ces marques, on se rendit compte que certaines œuvres présentaient des sections de longueur toujours à peu près égales, témoignant d'une composition structurée.
De plus, à cette ponctuation, s'ajoutaient parfois certains mots écrits en rouge. La traduction de ces textes révéla que l'emploi de cette couleur servait à découper le texte en strophes.
Peu d'œuvres comportent ces indices graphiques, mais cela prouve que les scribes étaient conscients d'indiquer la structure poétique de ces textes.
Pour parvenir à identifier une poésie égyptienne, il faut identifier les syllabes pouvant être accentuées dans la prononciation, contrairement à la poésie française classique[2]. Par exemple, la phrase « J'aimerai que tu sois là, mon amour » comporte dix syllabes, mais seules cinq sont accentuées dans la prononciation. Grâce à la grammaire, on sait que certains mots n'ont pas de vie autonome sans l'appui d'autres ; ainsi, dans l'exemple précédent, la conjonction « que » ne sera jamais accentuée dans une prononciation normale. Le sens de la phrase est également d'un grand secours, les mots importants étant forcément accentués dans le discours.






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