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ÞÏíã 2010-04-15, 17:09 ÑÞã ÇáãÔÇÑßÉ : 1
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new1 Violence envers les profs, ce tabou que l'on n'ose pas briser






Violence envers les profs, ce tabou que l'on n'ose pas briser


Les enseignants ont mal à leur enseignement. Violence verbale, parfois physique, devient leur lot quotidien.
Tous les milieux sont touchés. Démunis comme bien lotis sont logés à la même enseigne.
Mal-être lié à l'adolescence, addictions néfastes, problèmes familiaux sont les principales causes du mal.



Avant d’aborder son cours sur Racine, Assia, professeure de français dans une institution privée huppée, demande à ses élèves s’ils en ont entendu parler. Silence aux premiers rangs. Puis, du fin fond de la salle, une voix s’élève : «Moi je sais que c’est un quartier très chic. J’y suis tous les jours après les cours, parce que “hobby” y habite». Eclats de rires. Sans se démonter, l’enseignante précise que le quartier en question a été baptisé en hommage à un tragédien du XVIIe siècle nommé Jean Racine. Aussitôt, du haut de ses quatorze printemps, une jolie môme intervient en termes moins décents : «Tu nous ennuies avec tes vieilleries. Apprends-nous plutôt des choses plus utiles !». «Par exemple ?», s’enquiert la prof. «Comment draguer les jolis garçons ou la manière de séduire un vieux richard», réplique l’effrontée. Que croyez-vous que la maîtresse de céans fit ? Elle poursuit, comme si de rien n’était, sa leçon. «Si j’avais sévi envers cette impertinente, sa bande m’aurait fait passer un très mauvais quart d’heure. J’en parle en connaissance de cause. Une fois, j’avais puni un élève, le tiers de la classe m’a agonie d’injures. Depuis, je n’ai pas recommencé». Atmosphère, atmosphère...

Des élèves qui ne se sentent pas concernés par les cours

A croire qu’un vent mauvais s’est levé sur les salles de classe. Se faire insulter, attaquer par des propos outrageants, est devenu le pain quotidien d’une flopée d’enseignants. «Quand on nous a proposé le départ volontaire, j’ai sauté sur l’aubaine, témoigne un ancien professeur de mathématiques. Non par désir de ramasser un pactole, mais par volonté de quitter un enfer. J’avais le sentiment que les apprenants ne venaient pas pour apprendre. Plus de la moitié d’entre eux ne semblaient pas concernés par le cours. Ils passaient leur temps à chahuter. Dès que je tentais de les rappeler à l’ordre, ils se rebiffaient à coups d’offenses à ma personne. J’en ai vu des vertes et des pas mûres, croyez-moi !». Qu’ont les accusés pour leur défense ? «Ils sont gonflés les profs de jouer ainsi les victimes, proteste Tilila, quinze ans. Ne sont-ils pas coupables de nous manquer de respect ? Un jour, mon prof d’histoire-géographie m’a traitée, devant mes camarades, de “chikha”, seulement parce qu’il m’avait surprise en train de chanter pendant la récré. Je lui ai répondu que “chikha” était sa mère». De l’aveu même d’enseignants, plusieurs de leurs collègues affichent un mépris souverain envers leurs ouailles, quand ils n’usent pas à leur égard de termes de mauvaise vie, tels «pédé», «fils de pute» ou «catin». Atmosphère, atmosphère...
De l’agression verbale au passage à l’acte violent, il n’y a qu’un pas que des enseignés n’hésitent pas à franchir. Les téléspectateurs, qui l’ont vu sur 2M, se souviennent de ce professeur de philosophie à Oujda, qui, bousculé par un de ses élèves, s’est fracturé l’épaule. Cet incident est loin d’être isolé. Un florilège de cette violence nous est proposé par Aïcha, ancienne élève à Sidi Bennour. Au lycée Sidi Bennour, un adolescent pousse un rire sonore. La professeure suspend, alors, sa leçon, pour le traiter d’âne bâté. Du coup, il se lève, se dirige vers elle, l’attrape par les cheveux et la gifle. Toujours dans la même ville, cette fois au Nouveau Collège, alors qu’il écrit au tableau, un enseignant est atteint à la nuque par un bout de craie. Sans raison apparente, des élèves se mettent à cribler de pierres un enseignant au collège Lalla Fatima Al Fihriya. En ce même lieu, un pubère roue de coups son professeure pour l’avoir ravalé au rang d’animal. Au collège Imam Ghazali, un enfant prend le soin de faire évacuer la salle, ensuite d’en fermer la porte, avant d’aller tranquillement tabasser son prof. Point d’orgue de ce festival d’incidents graves, le cas de ce gamin de 12 ans qui, lors de la rentrée scolaire, brandit au visage de son professeur un flacon d’eau-de-vie (mahia), en lui disant : «Au premier jour, le chat doit être tué».

De la violence verbale au passage à l'acte physique, le pas est souvent franchi

Cela peut paraître surprenant, mais des élèves qui carburent à l’alcool sont légion, toutes classes scolaires confondues. Il n’y a pas plus d’une semaine, le directeur du lycée Al Massira, à Kasbat Tadla, est appelé à la rescousse par un de ses enseignants. Il découvre dans la classe de ce dernier un adolescent de quinze ans plein comme une outre, au point de dégueuler sur ses voisins de table. «Ce gamin n’est ni le premier et ne sera pas le dernier à se mettre dans cet état avant de prendre le chemin du lycée, affirme le directeur d’un ton résigné. Nous avons beau redoubler de vigilance, nous ne parvenons pas toujours à empêcher les élèves ivres à accéder à notre établissement». Décidément peu verni, il tombe, le même jour, sur trois demoiselles complètement dans les vapes. Renseignements pris, des inconnus leur ont offert des yaourts mélangés de substances euphorisantes. Elles sont donc droguées à leur insu. Reste que les amateurs de paradis artificiels sont en nombre parmi la population scolaire. Entre «lkala», du tabac à priser roulé dans un mouchoir kleenex (sic), qu’on «cale» entre la lèvre et la gencive, et qui provoque une sorte de torpeur, le joint aux effets planants et «tbarbiq», mot intraduisible qui désigne une pâte composée de déchets du kif (zbila), de chocolat ou miel, de noix de muscade, de «khrichicha» et d’huile d’olive, accompagné de thé à la menthe, les gamins ont l’embarras du choix. Au grand dam de leurs professeurs qui en font les frais.
Minables dealers et infâmes «guerrabas» font leur beurre, en proposant aux élèves, aux abords des établissements, leurs produits. «J’ai déposé, à plusieurs reprises, plainte contre ces assassins des jeunes. Tout ce que j’ai obtenu, en fin de compte, c’est qu’un gardien de la paix surveille les mouvements d’entrée et de sortie des élèves. C’est très insuffisant pour un établissement de 2 000 élèves», se plaint le directeur du lycée Al Massira de Kasbat Tadla. Souvent les colporteurs poussent leur zèle mercantile jusqu’à s’introduire dans l’enceinte des établissements. Sans peine. Par manque de dispositifs de surveillance. «Pour un lycée qui compte 1 800 élèves, nous ne sommes que trois surveillants à accomplir des tâches administratives, écouter les parents, faire des rondes dans les couloirs. Il en faudrait le double, associé à des répétiteurs, si l’on tient à sécuriser réellement l’établissement», observe un surveillant général au lycée Ibn Toumert de Casablanca.
Sous l’emprise de la drogue ou de l’alcool ou seulement violents de nature, des apprenants confrontent leurs enseignants à des situations dans lesquelles se joue leur dignité. Les uns n’hésitent pas à sanctionner, au risque de se voir pris à partie. Ainsi, cet enseignant de mathématiques qui, persuadé du caractère éducatif de la répression, n’hésite pas parfois à user d’arguments frappants. «Je ne suis pas de ceux qui abdiquent leur autorité. Un enseignant doit se faire respecter. Si un élève essaie de me marcher sur les pieds, je le punis en fonction du degré de sa faute. Vu ma corpulence, on évite de réagir. On s’en prend plutôt à ma voiture, en en crevant les pneus ou en la souillant d’urine».

Certains ont leur recette pour acheter la paix

Les autres achètent la paix de manière peu ou prou honorable. Au collège Lalla Fatima Al Fihriya de Sidi Bennour, une professeure s’interdit de faire cours et passe son temps de classe à bayer aux corneilles. La recette de Amina El Yazami, qui a hérité du lycée Ibn Toumert, établissement difficile s’il s’en trouve, consiste à éviter d’humilier ses élèves, quels que soient leur tenue en classe ou leurs résultats.
Fatna Youssoufi, enseignante d’arabe, sachant que les élèves sont moins sensibles aux notes qu’aux appréciations les modèrent quand bien même elles mériteraient d’être sévères. «J’ai affaire à des adolescents, dont il convient de ménager la susceptibilité, sinon ils exploseraient. Là où un collègue mettrait “nul”, moi je me contente d’un “peut mieux faire”, et le tour est joué», confie-t-elle. Abdellatif Youssoufi, lui, dispose d’un véritable arsenal de recettes pour gérer, sans anicroche, sa classe. Il salue chaque jour ses stagiaires, s’enquiert de leur santé, s’habille à leur façon, fait enlever l’estrade afin d’être de plain-pied avec eux, les interroge sur leur musique, leurs hobbies, se met à genoux pour discuter avec eux, détend l’atmosphère par des saillies ou des traits d’humour. En procédant ainsi, ce formateur au Centre professionnel de Sidi Moumen maintient son autorité dans sa classe, dans un établissement perturbé surtout par les stagiaires embrigadés par les islamistes, qui s’efforcent de dicter leur loi, en imposant aux enseignantes une tenue «convenable», en troublant les cours qu’ils jugent non conformes à la loi islamique ou en couvrant de crachats les vitres des voitures des professeurs «mécréants».
De quels subtils engrenages psychiques cette violence des élèves envers leurs enseignants est-elle l’expression ? Amina El Yazami l’attribue à la précarité de leur milieu. «Au lycée Ibn Toumert où j’exerce, beaucoup d’apprenants sont de parents divorcés. Ils vivent, pour la plupart, avec leur mère, et se doivent d’apporter leur contribution à la survie de la famille. Les garçons se lèvent à l’aube pour effectuer des petits boulots, les filles s’improvisent marchandes à la sauvette (ferrachate) avant ou après la classe. Leur violence, verbale ou physique, témoigne de leur souffrance, de leur colère envers l’adulte, incarné par le professeur, image du père déserteur». Le surveillant général du même lycée renchérit : «Il suffit de les secouer un tout petit peu pour qu’ils éclatent». Il faut admettre, toutefois, que tous les milieux sont touchés. Démunis comme bien lotis sont logés à la même enseigne.

Le système scolaire, générateur d'échec, est principalement mis en cause

Abdal*** Belabbès, directeur d’une école privée à El Jadida, désigne du doigt les parents, qui ne remplissent plus leur rôle de socialisation de leurs enfants. «Chaque fois que je convoque un parent, à la suite d’un incident, je me retrouve devant un être désemparé, qui ne sait plus quoi faire de son enfant turbulent. En fait, les parents n’ont plus autorité sur leur progéniture, parce qu’ils les délaissent. Ils sont rarement présents. Ainsi, ces gosses de riches dont le père et la mère désertent toute la journée leur foyer, et qui passent leur temps de loisir scotchés devant leur ordinateur ou leur télé. Pour se débarrasser de leurs enfants, ils les mettent à l’école comme on dépose un bagage à la consigne. Leur seul rôle est d’accompagner leurs rejetons à leur établissement. En somme, ils sont des parents-coursiers».
Au ban des accusés figure, en bonne place, le système scolaire générateur d’échec scolaire. De nombreux élèves arrivent en cinquième avec un niveau de quatrième ou de troisième. A défaut d’être pris en charge par l’institution, ils sombrent dans la détresse et expriment leur panique par la violence envers les enseignants, causes de leurs tourments, estiment-ils. Mais il arrive aussi que les cracks s’enfoncent dans la violence, à la suite d’un événement dans leur vie.
Bien que la polémique sur les violences scolaires enfle, le ministère de l’éducation nationale fait la sourde oreille. Une psychose injustifiée, considère-t-il. Le nombre d’incidents graves serait minime. Pendant ce temps, un professeur, ne supportant plus d’être la risée de ses élèves, s’est jeté du quatrième étage de son immeuble. Une vie d’enseignant est une vie de chien.


Pédagogie :Gestion de la classe, mode d'emploi



Par cette tempête qui souffle sur les bancs des écoles, tenir sa classe est devenu une réelle gageure. D'autant que les enseignants n'y sont pas préparés, étant donné que les centres de formation ne dispensent pas des cours d'autorité et de gestion des classes. Aussi, les concernés feraient bien de «consulter» les rares pédagogues qui ont nourri une réflexion sur l'attitude à prendre pour instaurer un climat de respect mutuel dans sa classe. Deux chercheurs nous semblent indiqués, à cet égard :
Sébastien Clerc, auteur de «Au secours ! Sauvons notre école» (Oh Editions, 234p.), et Jean-Claude Rochoz, qui vient de publier «Gestion de classes et d'élèves difficiles» (Favre, 447 p.).
Selon ce dernier, «la présence en classe du professeur n'est pas très éloignée de la présence sur scène de l'acteur. Elle passe par tout un jeu non verbal, pour lequel on peut être plus ou moins doué mais qui peut s'acquérir». L'expression du visage, le regard et les mouvements du corps comptent, donc, aussi, sinon davantage que le verbe, dans la direction des enseignés. Si des enseignants éprouvent de la peine à s'imposer devant leurs élèves, c'est parce qu'ils ne posent pas, au préalable, un cadre normatif, susceptible de légitimer leur fonction, précise cet auteur. Il ajoute que le piège pour les enseignants est de se sentir impuissants, en attribuant principalement à des causes extérieures, familiales ou autres, l'origine des problèmes. Pour ne pas tomber dans cet écueil, il est nécessaire qu'ils retrouvent «l'espoir qu'ils peuvent infléchir eux-mêmes, les situations auxquelles ils sont confrontés».
Sébastien Clerc, lui, propose une série de recettes utiles aux enseignants. Avant tout, ne pas laisser les apprenants dans un état de passivité. Plutôt que de tracer le plan de la leçon au tableau, il vaut mieux distribuer un document qui va retenir l'attention. «Pour inciter les élèves à lever la main, ne donnez la parole qu'à ceux qui en font la demande et ignorez les autres», conseille-t-il. En cas de pertubation de la classe, il est salutaire de contenir son émotion et de ne pas laisser paraître sa colère. Il convient de signaler calmement au fauteur de troubles que son acte est passible d'une sanction. Mais le plus important, estime Sébastien Clerc, est de faire régner dans sa classe «un climat chaleureux». Les élèves sont très sensibles à des petits gestes, tels que les appeler par leurs prénoms, ne pas demander la profession de leurs parents, s'intéresser à la musique qu'ils aiment, les interroger sur leurs loisirs, les saluer avant d'entamer la leçon...




Et-Tayeb Houdaifa
12-04-2010








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ÞÏíã 2011-03-10, 07:37 ÑÞã ÇáãÔÇÑßÉ : 2
ali taza
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ÇÝÊÑÇÖí ÑÏ: Violence envers les profs, ce tabou que l'on n'ose pas briser


vraiment c.est un bon sujet j.aime bien poser des sujets comme celui la qui touchent notre vie d.enseignement et de les poser au débat par tous comme :l.echec scolaire ..la violence à l'ecole..l'enseignement au milieu rural.. les eleves en difficultes...le role des syndicats etc à vous le choix merci






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