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ÞÏíã 2010-07-12, 23:11 ÑÞã ÇáãÔÇÑßÉ : 1
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ÇÝÊÑÇÖí Enseignement supérieur au Maroc : de grandes avancées en dix ans...



Enseignement supérieur au Maroc : de grandes avancées en dix ans...



Des études à l'étranger, est-ce toujours une bonne idée ?



«Il y a douze ans, je pouvais m’entretenir avec 90 candidats pour trouver un jeune cadre diplômé qui avait du potentiel. Aujourd’hui, le ratio se situerait plutôt autour de 3 sur 10», lance d’emblée Chantal Aounil, du cabinet de recrutement Bil Consulting. C’est à peu près le même discours qui se répète chez les autres recruteurs, employeurs et professionnels de l’éducation interrogés par La Vie éco. La table est donc mise : la situation de l’enseignement supérieur au Maroc est certes meilleure qu’il y a douze ans… mais il nous reste encore un long chemin à parcourir.

Du point de vue des employeurs, les profils intéressants sont les diplômés des instituts et grandes écoles publiques marocaines, ou encore ceux issus d’universités ou écoles privées référencées. À demi-mots, on nous explique que les jeunes qui choisissent la fac s’inscrivent en quelque chose sorte au chômage, et que ceux qui optent pour une école privée lambda sont promis à une carrière dans le privé, sans réelle envergure. Seule exception, peut-être, les universitaires qui complèteront un premier cycle en sciences et techniques, et qui enchaîneront ensuite avec un master au privé. Mais attention, on parle encore ici de privé «référencé».

Le privé

Comment en sommes-nous arrivés là? «Depuis 15 ans, dans le secteur privé, on note une légère évolution qualitative et une grande évolution quantitative. On compte aujourd’hui quelque 170 écoles privées à travers le pays, dont plusieurs ne dépassent pas la vingtaine d’inscrits», observe Abderrahmane Lahlou, président fondateur de Mundiapolis. «Le résultat est catastrophique et nuit énormément à l‘image du secteur», nous confie un enseignant. Sur ces 170 établissements, à peine une douzaine est véritablement reconnue par les employeurs. «Je constate une amélioration différenciée du sens de l’éthique chez les privés, admet Yasmine Benamour, directrice de HEM, car si quelques établissements se sont alignés sur les standards internationaux, on trouve encore des écoles qui font de la “pub mensongère”, ou qui ne sont pas fidèles à leur programme de formation», dénonce-t-elle. En effet, on a vu pendant les années 2000-2010 de nombreux investisseurs ouvrir des écoles privées, sans pour autant détenir de formation ou d’expérience en sciences de l’éducation. Pour certains d’entre eux, la priorité va à la marge de profit plutôt qu’à la qualité de l’enseignement.

Comme le nombre total d’étudiants aux études supérieures privées n’a pas augmenté autant qu’on l’aurait souhaité, cette multiplication des écoles privées n’a fait qu’émietter le marché. Selon M. Lahlou, les effectifs seraient passés de 18 000 étudiants en 1998, à environ 30 500 aujourd’hui. Cela représente 9,6% des étudiants aux études supérieures, alors que l’objectif était d’atteindre les 20%. «Ce qui est raisonnable comme objectif, quand on considère qu’en 1998 entre 50 000 et 60 000 jeunes passaient leur Bac, contre 110 000 aujourd’hui», avance-t-il.

Pour de nombreux intervenants du secteur, la solution pour mettre le secteur à niveau est aujourd’hui entre les mains de l’État. Le ministère de l’éducation nationale a certes établi un cahier des charges pour qui veut ouvrir un établissement d’enseignement supérieur.

Cependant, les administrateurs sont nombreux à dénoncer le laxisme de son contenu. «Ce n’est définitivement pas assez strict», affirme Yasmine Benamour. En termes d’infrastructure, l’État doit faire preuve de souplesse afin que les opérateurs à moyens financiers plus ou moins grands soient aptes à démarrer leur projet. Mais l’éthique et la qualité du programme éducatif ne doivent faire l’objet d’aucun compromis.

Pour Abderrahmane Lahlou, le secteur ne se mettra pas à niveau tant qu’une instance de régulation indépendante ne sera pas mise sur pied. «Il faut une volonté politique forte, mais c’est possible». Le rôle de cette instance serait triple, selon lui. «Il faut d’abord établir une stratégie de déploiement en cohérence avec les cartes géographique et sectorielle du pays», explique-t-il. «Il faut ensuite déterminer un cahier des charges rigoureux, en concertation avec tous les intervenants du milieu. Et enfin assurer un suivi, un contrôle, et continuer de faire évoluer ce cahier des charges», termine-t-il. Car après tout, si un contrôle strict est réellement effectué dès le départ et qu’on observe un suivi constant, l’épineuse question de l’accréditation des diplômes privés deviendra presque superficielle. Pour les opérateurs privés, il est ironique de penser que le ministère refuse de reconnaître le diplôme d’un établissement dont il a lui-même cautionné le programme de formation dès le départ.

Accréditera, accréditera pas

La question de l’accréditation des diplômes est justement au cœur des débats, depuis le début de cette année. En janvier, le gouvernement adoptait un décret portant sur l’organisation de l’enseignement supérieur privé. Le ministère de l’éducation planche actuellement sur un cahier de charges qui déterminera si, oui ou non, un diplôme privé pourra être reconnu par l’État. Le cas échéant, son titulaire sera alors autorisé à intégrer la fonction publique ou à poursuivre des études doctorantes au Maroc.

Pour Abdennasser Daif, secrétaire général de l’Esca, il faut à tout prix que le cahier des charges colle à la réalité actuelle de l’enseignement de haut niveau. «Le ministère doit être très prudent dans l’élaboration des critères», prévient-il. Par exemple, en ce qui concerne le pourcentage d’enseignants permanents qui sera exigé, M. Daif demeure méfiant. Pour lui, la permanence des enseignants n’est pas un gage de qualité.

«Un professeur en CDI garantit-il à l’État un meilleur niveau d’enseignement qu’un expert internationalement reconnu qui dispenserait des séminaires en vidéoconférence à partir de Londres ou New York?», s’interroge-t-il. Idem pour les exigences en termes d’ouvrages de référence mis à la disposition de l’étudiant. À ce jour, on détermine si un établissement privé rencontre cet objectif en comptant le nombre de livres sur les rayons de la bibliothèque. «Or, à l’Esca, chaque étudiant est inscrit d’office à une bibliothèque virtuelle scientifique, dans laquelle on retrouve les ouvrages les plus récents de nos domaines d’enseignement. Les étudiants ont droit à 9500 consultations par année. Ils peuvent copier, noter, surligner les documents virtuellement», raconte-t-il. «Comment peut-on ainsi imaginer que l’Esca serait recalé pour ne pas avoir physiquement mis assez de livres à la disposition de ses étudiants?»

C’est pourquoi M. Daif propose que le système d’accréditation s’organise plutôt autour des résultats réels obtenus par une école privée. «Plusieurs indicateurs de performance seraient très probants. Examens de sortie, taux de placement des lauréats, salaire moyen et évolution de carrière des finissants, etc».

Enfin, le dernier hic des opérateurs privés est l’absence totale de financement public, ni au niveau des frais de scolarité, ni au niveau des infrastructures ou de la recherche. «C’est injuste pour les parents car finalement, ils paient leurs impôts deux fois!», ajoute M. Lahlou de Mundiapolis. «Ce que nous voulons, c’est que des subventions minimales soient accordées à ceux qui payent les frais de scolarité, c’est-à-dire les parents. Nous ne demandons rien pour nous», précise la directrice de HEM, Mme Benamour. «D’ailleurs, pour notre centre de recherche, nous ne recevons pas un centime», rappelle-t-elle.

Public


Du côté du public, après des avancées admises par l’ensemble des intervenants depuis les dix dernières années, il semble que nous ayons recommencé à piétiner. «Les travaux de la COSEF (Commission spéciale pour l’éducation et la formation) et la promulgation de la loi 01-00 nous ont permis de faire un bond en avant», avance Abdennasser Daif, secrétaire général de l’Esca.

«Le secteur de l’enseignement supérieur public s’est doté d’une vision, a accordé plus d’autonomie aux universités, dynamisé la recherche et revalorisé le statut de l’enseignant», remarque-t-il. Au niveau des infrastructures, M. Daif reconnaît que des efforts ont aussi été consentis. «Nouvelles universités, centres universitaires hospitaliers, nouvelles écoles de commerce et d’ingénieurs. Je constate même un effort de régionalisation». Mais malgré ce progrès, la situation est encore loin d’être rose. Presque tous les employeurs et recruteurs interrogés par La Vie éco considèrent la Faculté comme une triste perte de temps. Les institutions et grandes écoles s’en sortent nettement mieux, surtout sur le plan technique, mais demeurent toujours à la remorque des grandes écoles étrangères pour ce qui est des compétences transversales.

«Les défaillances en termes de langue et de communication sont énormes, et les profils formés ne correspondent pas aux besoins réels du marché du travail», remarque un recruteur. «Il faut insister davantage sur le leadership, la capacité à s’adapter, à fonctionner en mode multipartite», explique Chantal Aounil, de Bil Consulting. Pour Siham Alaoui, du cabinet Convergence Conseil, la méthode pédagogique est aussi à revoir. «La relation maître/élève n’a pas assez évoluée, et ne laisse pas de place aux débats, aux remises en question. Aujourd’hui on doit encourager l’autonomie intellectuelle et le sens critique», soutient-elle. Même son de cloche chez Ali Serhani, de Gesper Services. «Il faudrait regarder davantage ce qui se fait chez les anglo-saxons, notamment au niveau de l’enseignement par compétences et de la recherche scientifique», suggère-t-il. Il faut aussi poursuivre l’effort et arrimer davantage l’offre aux besoins du marché. «Un handicap majeur persiste concernant les filières pointues qui demandent des formations de haut niveau non existantes. Concernant le secteur des assurances, l’actuariat, par exemple, pose particulièrement problème», témoigne Saâdia Nouri, directrice générale adjointe en charge des ressources humaines chez Axa Maroc. Un autre profil totalement inexistant au Maroc est par exemple l’audit en milieu hospitalier.

Impossible de savoir pour l’instant si le plan d’urgence du ministre Akhchichine portera réellement ses fruits. Les 40 milliards de dirhams qui ont été mobilisés à cette fin devront être investis aux bons endroits.




Des études à l'étranger, est-ce toujours une bonne idée ?


Contrairement à ce que l’on pourrait croire, le diplôme étranger en tant que tel ne séduit pas d’office les recruteurs. «Il existe aujourd’hui au Maroc des formations de haut niveau technique. L’expérience à l’étranger est une valeur ajoutée, mais pas en termes de connaissances : en terme d’expérience de vie», affirme Chantal Aounil, du cabinet Bil Consulting. Ouverture d’esprit, découverte d’autres cultures, d’autres mentalités, débrouillardise, initiative, capacité à résoudre des problèmes et maîtrise du français ou de l’anglais: c’est là que se trouve la véritable valeur ajoutée du jeune parti étudier hors du pays. «Sans compter que ces étudiants doivent souvent occuper un emploi à temps partiel pendant leurs études en France ou ailleurs. Ils apprennent à arriver à l’heure, à être rigoureux, à travailler en équipe», complète Ali Serhani, de Gesper Services. Idem pour Saâdia Nouri, directrice générale adjointe en charge des ressources humaines à Axa Maroc. «La qualité du diplôme mais aussi l’expérience vécue lors des études à l’étranger devraient être mis en avant par les candidats lors des entretiens», souligne-t-elle.



Mise en ligne le : 12/07/2010







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