ÇáÑÆíÓíÉ | ÇáÕÍíÝÉ | ÎÏãÇÊ ÇáÅÓÊÖÇÝÉ | ãÑßÒ ÇáãáÝÇÊ | ÇáÍÑßÉ ÇáÇäÊÞÇáíÉ | ÞæÇäíä ÇáãäÊÏì | ÃÚáä áÏíäÇ | ÇÊÕá ÈäÇ |

ÃÝÑÇÍ Èä ÌÏí - 0528861033 voiture d'occasion au Maroc
educpress
ááÊæÕá ÈÌÏíÏ ÇáãæÞÚ ÃÏÎá ÈÑíÏß ÇáÅáßÊÑæäí Ëã ÝÚá ÇÔÊÑÇßß ãä ÚáÈÉ ÑÓÇÆáß :

ÝÚÇáíÇÊ ÕíÝ 2011 Úáì ãäÊÏíÇÊ ÇáÃÓÊÇÐ : ãÓÇÈÞÉ ÇÓÊæÞÝÊäí ÂíÉ | æÑÔÉ : äÍæ ãÝåæã ÃãËá ááÒæÇÌ

ÇáÚæÏÉ   ãäÊÏíÇÊ ÇáÃÓÊÇÐ ÇáÊÚáíãíÉ ÇáÊÑÈæíÉ ÇáãÛÑÈíÉ : ÝÑíÞ æÇÍÏ áÊÚáíã ÑÇÆÏ > ãäÊÏíÇÊ ÇáËÞÇÝÉ æÇáÂÏÇÈ æÇáÚáæã > ãäÊÏì ÇáÃÏÈ ÇáÝÑäÓí > la prose


la prose nouvelle, conte...

ÅÖÇÝÉ ÑÏ
 
ÃÏæÇÊ ÇáãæÖæÚ ÅÈÍË Ýí ÇáãæÖæÚ
ÞÏíã 2012-03-03, 21:34 ÑÞã ÇáãÔÇÑßÉ : 11
houmidi59
ÈÑæÝÓÜÜÜÜÜÜÜÜæÑ
 
ÇáÕæÑÉ ÇáÑãÒíÉ houmidi59

 

ÅÍÕÇÆíÉ ÇáÚÖæ







houmidi59 ÛíÑ ãÊæÇÌÏ ÍÇáíÇð


æÓÇã ÇáãÔÇÑßÉ Ýí ÇáÏæÑÉ ÇáÊßæíäíÉ ãåÇÑÇÊ ÇáÇÊÕÇá Ç

æÓÇã ÇáãÔÇÑßÉ Ýí ÇáãÓÇÈÞÉ ÇáÊÑÝíåíÉ

æÓÇã ÇáãÑßÒ ÇáËÇäí ãÓÇÈÞÉ ÇáÅÈÏÇÚ ÇáÃÏÈí

æÓÇã ÇáãÔÇÑß

æÓÇã ÇáãÔÇÑßÉ Ýí ãÓÇÈÞÉ ÇáÊÕæíÑ ÇáÝæÊæÛÑÇÝí

æÓÇã ÇáÅÈÏÇÚ

ÇÝÊÑÇÖí ÑÏ: intrigue policière : à la recherche d'un ami


ÇÞÊÈÇÓ:
ÇáãÔÇÑßÉ ÇáÃÕáíÉ ßÊÈÊ ÈæÇÓØÉ ÝÇØãÉ ÇáÒåÑÇÁ ãÔÇåÏÉ ÇáãÔÇÑßÉ
Franchement vous méritez un prix Papa houmidi hhhhhh
Je me sens là devant l'une des Séries policières qui nous passionnent tout le temps à la télé....Dès le début de l'épisode, on est captivé par les événements et on tente à tout prix d’éclaircir le mystère...mais en vain, on a l'impression à un certain moment de découvrir la solution mais aussitôt on se rend compte de notre incapacité de mettre la main sur l’élément de résolution...
Papa Houmidi votre intrigue m
’a accrochée, je n’ai jamais eu envie de laisser tomber, j’ai lu attentivement les épisodes, c’était bien écrit et je suis allé au bout sans difficultés.Et une fois terminé, je n'étais pas déçue ,en fait, l'envie de découvrir la suite jaillissait la fin de chaque épisode...
Vous êtes un vrai

Arthur Conan Doyle


Il vous faut seulement inventé un personnage tel que détective Sherlock Holmes

Tout simplement meeeeeeeeeeeeeeeerci pour le partage




C'est pas vrai ...Non,je ne suis qu'un simple écrivain en herbe qui essaie de partager ce qu'il ressent à travers des histoires un peu proches du réel mais avec un brin d'imagination pour les rendre plus captivantes et attrayantes à lire et à relire
Disons que je me débrouille assez bien pour un début .Cependant , je suis dans mon quatrième essai qui j'espère sera plus convaincant que les précédents.
Ma chère Fatima , papa Houmidi a déjà ses personnages et ils sont purement marocains.Cependant, ces personnages changent d'une histoire à l'autre .Un jour , je penserai à vous donner un rôle (toi et Hanane) ; peut_-être bien dans une nouvelle sentimentale comme celle que j'avais écrite et qui s'intitule le renard
Merci pour chaque mot que tu as formulé à mon égard .Je ne dirai qu'un mot : je suis fier d'avoir une lectrice aussi assidue que toi
Paternellement, fraternellement et amicalement






ÇáÊæÞíÚ








    ÑÏ ãÚ ÇÞÊÈÇÓ
ÞÏíã 2012-03-03, 21:58 ÑÞã ÇáãÔÇÑßÉ : 12
houmidi59
ÈÑæÝÓÜÜÜÜÜÜÜÜæÑ
 
ÇáÕæÑÉ ÇáÑãÒíÉ houmidi59

 

ÅÍÕÇÆíÉ ÇáÚÖæ







houmidi59 ÛíÑ ãÊæÇÌÏ ÍÇáíÇð


æÓÇã ÇáãÔÇÑßÉ Ýí ÇáÏæÑÉ ÇáÊßæíäíÉ ãåÇÑÇÊ ÇáÇÊÕÇá Ç

æÓÇã ÇáãÔÇÑßÉ Ýí ÇáãÓÇÈÞÉ ÇáÊÑÝíåíÉ

æÓÇã ÇáãÑßÒ ÇáËÇäí ãÓÇÈÞÉ ÇáÅÈÏÇÚ ÇáÃÏÈí

æÓÇã ÇáãÔÇÑß

æÓÇã ÇáãÔÇÑßÉ Ýí ãÓÇÈÞÉ ÇáÊÕæíÑ ÇáÝæÊæÛÑÇÝí

æÓÇã ÇáÅÈÏÇÚ

ÇÝÊÑÇÖí ÑÏ: intrigue policière : à la recherche d'un ami


Episode 4













A la réception, on me remit la carte scolaire du petit Illiass Tazi .Ce qui m’intéressait : la photo et le cachet de l’établissement. Ainsi, je sus que le petit accidenté fréquentait l’école Ibn Toumart .Par ailleurs, j’ai eu une vue sommaire de son identité Avant de quitter l’hôpital, j’ai demandé à la femme de la réception de me faire une copie de la carte .Ce qu’elle s’empressa de faire . Dans la rue, je jetai un coup d’œil à ma montre : il est près de 4 heures de l’après midi. Le mieux pour moi était de retourner au centre ville .Là-bas, je prendrais bien un café et puis je chercherais cette cabane ensorcelée. Justement, un taxi passa tout près de moi. J’ai aussitôt reconnu Larbi . _ Pour une coïncidence, c’en est vraiment une , me suis-je exclamé tout en ouvrant la portière de son taxi. Celui-ci paraissait enthousiasmé de ma rencontre : _ Alors, on vous a bien reçu au restaurant ?
Couci- couça, ai-je répondu. Cependant, on m’a fait une petite faveur

C'est-à-dire?
On m’a offert le repas.
Alors, ça a du vous plaire, n’est-ce pas? 0
Pas du tout, rétorquai-je.Moi, je ne demande pas la charité ! Voilà qui est bien parlé, approuva le chauffeur de taxi. C’est aussi l’occasion de vous rappeler que vous ne m’avez pas encore payé le prix de votre première course. Je lui tendis un billet vert purement marocain : Tenez ! A présent, conduisez-moi à la cabane ensorcelée Larbi se figea un certain moment, avant d’articuler : vous...Vous dites : la cabane ensorcelée ? C’était à mon tour de s’étonner : Et alors ? M’exclamai-je.Est-ce que cela vous pose un problème ? _ Pas à moi, mais à vous mon bon monsieur

Et d’ajouter

C’est un endroit dangereux où se réunissent les gangsters, les hors la loi, les criminels, les mafiosi…bref : toute une panoplie d’hommes très redoutables.Mais, dites-moi, pourquoi tenez-vous tant à aller à cet endroit ? Vous savez, je connais des endroits où vous passerez d’agréables heures de détente et il y a même de la bonne nourriture. Je l’interrompis net : _ Emmenez-moi à la cabane ensorcelée et je vous donnerai le double du prix de la course. _ Comme vous voulez, approuva-t-il.Allez, montez !
Aussitôt, le petit taxi se dirigea vers la sortie de la ville .Cela ne m’empêcha pas de le faire remarquer au chauffeur de taxi. Ce dernier sourit avant d’expliquer : _ L’endroit où je vais vous déposer se trouve à quelques kilomètres de la ville. Il est isolé car il se trouve à l’écart de la route nationale. Il me fit savoir aussi que je devrais être discret et peu bavard sinon, aussitôt découvert, on retrouverait mon corps dans l’une des décharges publiques de la ville. Un quart d’heure plus tard, le taxi stoppa à une centaine de mètres d’un villa mal éclairé. _ Je ne peux aller plus loin, me confia-t-il.Je risque d’être reconnu par les gardes du corps. Bon, je vous souhaite bonne chance.
A peine ai-je marché quelques pas qu’il me fit signe de s’approcher .Tout en me serrant la main, il me chuchota à l’oreille : si vous avez besoin d’un coup de main, il y a un de mes meilleurs amis qui travaille là-bas. Il s’appelle Hamza .Vous le reconnaitrez facilement : il est aussi fort qu’un turc et il a une grande moustache. Puis, il s’en alla précipitamment vers son véhicule et démarra en trombe. Moi bonne âme, je continuai mon chemin vers la grande battisse.Au fur et à mesure que je m’approchais, j’entendis des chants de musique mélangés avec des ricanements d’hommes soulards. Arrivé sur les lieux, je vis deux grands gaillards qui se tenaient sur le seuil de la porte. Je m’apprêtais à monter les quelques marches qui me séparaient d’eux, quand j’entendis une voix derrière moi :
Halte, où allez-vous comme ça ? Cet endroit est privé. Je fis volte face et me retournai .On dirait que ma bonne étoile ne m’avait pas faussé compagnie.Figurez-vous que
l’homme qui se trouvait devant moi ne m’était pas si inconnu. Aussi, je lui dis vivement : Vous êtes bien Hamza , n’est-ce pas? Il hésita un instant avant de répondre : en effet, confirma-t-il.Mais, qui êtes-vous ? Ce n’était ni l’heure, ni l’endroit adéquat pour jouer aux devinettes. Aussi, je lâche sans coup férir : je suis un ami de Larbi, le chauffeur de Taxi .Il s’approcha de moi et m’embrassa amicalement : soyez le bienvenue mon ami.
Puis à l’intention des deux gardes corps : laissez-le passer. C’est un ami. Je pénétrai à l’intérieur du villa .Aussitôt, je découvris un autre monde dont la plupart d’entre eux étaient allongés sur des canapés et sirotaient des cocktails. Juste au coin, un groupe d’homme en costumes et cravates jouaient aux cartes .Chacun d’eux tenait un gros cigare aussi gros que ma jambe entre ses lèvres .Mon regard obliqua vers la droite pour voir un autre groupes de couples entrain de danser et de chanter à rue tue tête .Tout au fond, il y avait un comptoir métallique. Derrière le dit comptoir se tenait un homme courtaud qui ressemblait de près à un mexicain .Je me dirigeai vers lui .Celui-ci tout en me souriant me souhaita la bienvenue chez lui. _ Que désirez-vous boire, monsieur ? _ Un soda bien glacée, lançai-je du tac au tac Il me toisa d’un regard mi figue mi-raisin avant d’aller s’enquérir de ma demande .Sur ce, il ouvrit un réfrigérateur dans lequel étaient étalées différentes sortes de bouteille .Il en prit une, la secoua avec souplesse, puis la décapsula en un tour de main. Il vida son contenu dans une coupe dans laquelle il immergea une paille et la fit basculer vers ma direction. Je pris la coupe et en but une gorgée monumentale .Chose étonnante, je me sentis revivre .On dirait de l’eau de jouvence ! Je m’éloignai un peu du barman à la recherche d’une table libre. Justement, il y en avait plusieurs et je n’avais que l’embarras du choix. Donc, je choisis l’une d’elle qui se trouvait à quelques pas de trois hommes et une femme qui jouaient au scrabble. Je les dévisageai longuement sans reconnaître aucun d’eux. C’était pourtant évident .Cependant, à un moment, j’avais l’impression de les avoir déjà vus quelque part. Soudain, je sursautai .Mais oui !Ces mêmes personnages avait pris leur déjeuner dans le restaurant que mon ami Larbi m’avait recommandé. Je me souviens qu’ils avaient dégusté un plat de friture de poissons. Heureusement pour moi, ils semblaient ignorer ma présence .Aussi , je tendis mon oreille pour écouter un peu leur conversation. Pour le moment, ils ne parlaient que de jeu. A un moment, l’un d’eux apostropha les autres : Il faut faire vite .On n’a pas de temps à perdre _ En effet, approuva un autre. Mais, n’est-il pas judicieux d’attendre encore deux ou trois jours ?

La femme intervint : Alors juste deux jours pas plus ! Tous hochèrent la tête en signe de consentement. Puis, reprirent le jeu des mots

A suivre







ÇáÊæÞíÚ








    ÑÏ ãÚ ÇÞÊÈÇÓ
ÞÏíã 2012-03-10, 20:42 ÑÞã ÇáãÔÇÑßÉ : 13
houmidi59
ÈÑæÝÓÜÜÜÜÜÜÜÜæÑ
 
ÇáÕæÑÉ ÇáÑãÒíÉ houmidi59

 

ÅÍÕÇÆíÉ ÇáÚÖæ







houmidi59 ÛíÑ ãÊæÇÌÏ ÍÇáíÇð


æÓÇã ÇáãÔÇÑßÉ Ýí ÇáÏæÑÉ ÇáÊßæíäíÉ ãåÇÑÇÊ ÇáÇÊÕÇá Ç

æÓÇã ÇáãÔÇÑßÉ Ýí ÇáãÓÇÈÞÉ ÇáÊÑÝíåíÉ

æÓÇã ÇáãÑßÒ ÇáËÇäí ãÓÇÈÞÉ ÇáÅÈÏÇÚ ÇáÃÏÈí

æÓÇã ÇáãÔÇÑß

æÓÇã ÇáãÔÇÑßÉ Ýí ãÓÇÈÞÉ ÇáÊÕæíÑ ÇáÝæÊæÛÑÇÝí

æÓÇã ÇáÅÈÏÇÚ

ÇÝÊÑÇÖí ÑÏ: intrigue policière : à la recherche d'un ami












Episode 5




Quelques minutes s’écoulèrent paisiblement sans rien changer à l’atmosphère de la cabane ensorcelée.0


Soudain, un homme fit irruption dans la salle où je me trouvais. Je l’ai vite reconnu : c’était mon ami Lakhdar. Aussitôt, je me repris et restai calme pour ne pas éveiller les soupçons. Cependant, je suivis de mon regard les mouvements de l’arrivant

Ce dernier regarda dans tous les sens avant de se diriger vers ma table. A deux pas de moi, il alla rejoindre les joueurs de scrabble.

Désolé pour le retard, lança-t-il en guise de salut.

Assieds-toi, l’invita la femme. Justement, on t’attend pour te confier une mission spéciale

Ah, oui, dit-il avec hésitation .Que dois-je faire au juste ?
0
L’un des autres joueurs qui n’avait pas encore parlé intervint :

Tu vas jouer au policier

Hein ! S’exclama-t-il

A un moment donné, je me suis dit : ça y est ;on a découvert l’identité de mon ami .Malheureusement , je ne pouvais rien faire sauf écouter :

On dirait que tu as peur de la police , lui fit reprocher la femme

Serais-tu un repris de justice ? Fit remarquer un autre

Mon ami respira longuement et déclara qu’en effet, il a une frousse bleue des hommes de la loi et qu’il avait bien passé quelques mois au frais pour tentative de vols

Alors, conclut la femme, raison de plus pour te confier cette mission.

Puis, elle lui chuchota à l’oreille des mots .Je vis mon ami sourire à chaque fois tout en murmurant un oui étouffé. Bientôt, Ils se relevèrent pour quitter les lieux .Mon ami passa tout près de moi et me cligna des yeux ; puis je sentis sa main fourrer quelque chose dans ma poche. Puis , il disparut derrière la porte.

J’attendis quelques instants pour me diriger au comptoir. La barman était entrain de somnoler.je le réveillai par le tintement d’une pièce contre ma coupe vide de soda. Il sursauta et me dévisagea longuement avant de me dire :

Excusez-moi ! je me suis un peu assoupi.

Puis :

Voudriez-vous boire quelque
chose ?0

Non, merci, l’apostrophai-je.Mais, je voudrais juste savoir un petit renseignement : est-ce que cette boite est ouverte aussi le jour ou seulement la nuit ?0

Il bailla un certain moment avant de me faire savoir que la cabane ensorcelée fermait ses portes à cinq heures du matin et qu’elle les ouvrait dès le coucher du soleil. Tout en hochant la tête , je lui dis :
0
Voilà qui est bien dommage.

Le sosie du mexicain ne savait quoi dire .Je repris :0

J’ai passé une grande partie de la nuit à attendre un ami .Malheureusement, il n’est pas venu.

Je réfléchis un moment et lui dis : je vais donc devoir attendre jusqu’à la nuit prochaine .
0
Je lui tendis un billet de cinquante dirhams et je pris la direction vers la sortie

Hé, attendez un moment ! Cria une voix derrière moi.

Je me retournai. Le barman s’approcha de moi :
0
Vous savez m’avoua-t-il sans ambages, la plupart des clients je les connais.

Il s’attendait peut-être à ce que je lui fis une description de mon ami. Aussi, j’essayai d’être moins discret :

Vous ne connaissez sûrement pas mon ami.C’est quelqu’un qui n’aime pas se faire remarquer.Mais, vous connaissez ses compagnons : les joueurs de scrabble

Ah, je vois, lâcha-t-il.

De sa main, il chercha à les situer : ils étaient pourtant là-bas !
0
En effet, convins-je ; mais, sans mon ami.

Il fit claquer ses doigts : ça y est, j’y suis : j’ai l’impression de connaître votre ami. C’est un visiteur peu fréquent et surtout moins bavard que les autres.

Attendez, poursuivit-il.Je crois que je pourrai vous aider ….. Ces joueurs se rencontrent généralement au café de l’espérance sis au boulevard Hassan II. Il est au centre ville et vous le trouverez facilement.
0
Merci mon bon ami, le complimentai-je tout en alourdissant sa poche d’un billet vert.

Satisfait de sa dernière démarche, le barman m’octroya d’une courbette sans pour cent chinoise et d’un sourire aussi jaune que cette race asiatique. Puis, il crut bon d’ajouter :
0
N’oubliez pas de vous inscrire au club scrabble.Dites-leur que vous venez de ma part. Je m’appelle Réda, mais connu sous le nom de Pédro

D’accord, Pédro.A plus

En sortant à l’air libre, tout était encore calme. On n’entendait rien à part la conversation sonore des grillons et le ronflement de quelqu’un qui se trouvait quelque part accroupi dans une voiture. Les deux gardes du corps avaient eux aussi disparu. Je jetai un coup d’œil aléatoire autour de moi sans remarquer rien d’anormal. Je quittai donc les lieux sans regret à la recherche d’un taxi pour retourner en ville. Je dus parcourir des centaines de mètres pour voir passer une voiture .Le conducteur de cette dernière me fit signe. Je m’approchai de lui :

Bonjour, l’interpellai-je.Vous allez en ville ?

Montez, m’invita-t-il.

Dès que le véhicule démarra, il me fit savoir que je n’aurais aucune chance de trouver un moyen de transport ; en tout cas pas avant huit heures du matin. Je regardai ma montre : il était environ six heures , l’heure où on sent la tiédeur du lit et le goût du sommeil. En effet, qui peut bien se réveiller à cette heure sinon un enseignant, un employé du service des ordures ou un voyageur égaré comme moi.

Vous avez raison, l’approuvai-je.Cependant, je pourrai toujours rencontrer un taxi sur mon chemin. C’est certain

Ce qui est certain et sûr : la rencontre de quelques pillards qui rodent dans les parages.

Mais dites-moi, on dirait que vous n’êtes pas de la contrée.

Effectivement, avouai-je.Je suis de la région d’Oujda. Actuellement je passe mes jours de vacances chez mon ami d’enfance.

Ah, bon dit-il sans ironie. J’imagine que vous n’êtes pas venu pour voir des endroits sans vies comme celui-là.
0
Non, le rassurai-je .Mais, détrompez-vous, cet endroit est très animé durant toute la nuit.
0
Le conducteur de la voiture n’avait pas le temps de commenter ma dernière réplique car nous entrâmes dans en ville.

Je vais vous déposer dans cette grande avenue. J’espère que votre ami y habite tout près.

Merci .C’est gentil de votre part.

Puis, je descendis du véhicule en me dirigeant vers un café qui me fit face .Je lis l’enseigne : café de l’espérance.

Pour une coïncidence, c’en était vraiment une. Ainsi, j’allai prendre mon petit déjeuner et m’inscrire au club des scrabbleurs.
0
En pénétrant à l’intérieur, je sentis l’arôme délicieux du café embaumer la grande salle presque vide des clients.

Je hélai le garçon qui accourut vers moi en tenant à la main un torchon qu’il manipula avec vivacité pour essuyer la table et s’enquérir de ma demande matinale.Je lui fis savoir que je voudrais boire un café au lait dans un grand bol accompagné d’une assiette garnie de brioches.De quoi me remplir ma brioche !Il s’exécuta sur le champ. Je profitai de son éclipse momentanée pour chercher parmi les rares clients mon ami Lakhdar ; mais , en vain .Aussitôt, le serveur posa devant moi un plateau qui vous ferait couler de l’eau à la bouche. J’attaquai mon frichti avec véhémence, tandis que le garçon prit le large vers un couple qui justement venait d’entrer .Il s’approcha des deux quinquagénaires et les invita à le suivre.

Soudain, je sursautai .J’avais totalement oublié que mon ami avait enfoui quelque chose dans ma poche.De main , je tâtai l’objet.0


A suivre









ÇáÊæÞíÚ








    ÑÏ ãÚ ÇÞÊÈÇÓ
ÞÏíã 2012-03-12, 20:26 ÑÞã ÇáãÔÇÑßÉ : 14
houmidi59
ÈÑæÝÓÜÜÜÜÜÜÜÜæÑ
 
ÇáÕæÑÉ ÇáÑãÒíÉ houmidi59

 

ÅÍÕÇÆíÉ ÇáÚÖæ







houmidi59 ÛíÑ ãÊæÇÌÏ ÍÇáíÇð


æÓÇã ÇáãÔÇÑßÉ Ýí ÇáÏæÑÉ ÇáÊßæíäíÉ ãåÇÑÇÊ ÇáÇÊÕÇá Ç

æÓÇã ÇáãÔÇÑßÉ Ýí ÇáãÓÇÈÞÉ ÇáÊÑÝíåíÉ

æÓÇã ÇáãÑßÒ ÇáËÇäí ãÓÇÈÞÉ ÇáÅÈÏÇÚ ÇáÃÏÈí

æÓÇã ÇáãÔÇÑß

æÓÇã ÇáãÔÇÑßÉ Ýí ãÓÇÈÞÉ ÇáÊÕæíÑ ÇáÝæÊæÛÑÇÝí

æÓÇã ÇáÅÈÏÇÚ

ÇÝÊÑÇÖí ÑÏ: intrigue policière : à la recherche d'un ami







Je fis surgir de ma poche une clé métallique de couleur noire.je la scrutai des yeux : il y a un chiffre inscrit suivi mon ami m’avait proposé de récupérer un objet pour lui et qu’il gardait en secret. Je devais faire vite .Aussi, je hélai le garçon pour payer ma note et quitter les lieux .Celui-ci accourut à mon appel et parut surpris de me voir prêt à m’en aller :
0
Vous venez à peine de boire votre café , monsieur et vous nous quittez déjà

Je fis la moue et déclarai à la six quatre deux :
0
Malheureusement, je viens de me rappeler un rendez-vous important.
0
Tout en le quittant, j’ajoutai :0

Je serai de retour l’après midi. J’ai des amis à rencontrer.0

Puis, je sortis rapidement à la recherche d’un taxi égaré. Justement, il y en avait un qui stoppa devant moi et j’ai vite reconnu son chauffeur .C’était mon guide Larbi. Aussitôt, j’ouvris la portière et m’installai à l’intérieur du véhicule ; puis :
0
Emmenez-moi s’il vous plait à la gare.
0
Le chauffeur de taxi parut surpris et je voyais son visage s’assombrir. Cependant, il articula ces quelques mots : ça y est, vous nous quittez déjà

Je souris et tout en lui tapotant sur l’épaule, je l’informai que j’avais un objet à récupérer à la gare ; quant à mon départ ça ne sera pas avant une semaine .
Alors, vous restez encore à Tanger, jubila-t-il
Bien sûr, rétorquai-je, quelle idée vous avez mon bon monsieur !

Et de lui expliquer : savez-vous mon cher que je n’ai pas encore rencontré mon ami ? Je ne partirai pas avant de l’avoir vu.

Je vais vous aider, trancha ce brave chauffeur de taxi.0

Nous primes la direction de la gare Juste quelques minutes nous arrivâmes à destination. Je me dirigeai vers les consigne à la recherche du numéro soixante quinze que je ne tardais pas à trouver. J’ouvris le coffre tout en tremblant de curiosité .La vérité les amis , je n’en avais aucune idée de ce que je pourrais trouver dans ce coffre .Aussi, tout en priant le bon Dieu, ma main s’avança à l’intérieur pour récupérer une mallette .Je la pris et m’éloignai des consignes.Le chauffeur de taxi m’ouvrit la portière et me dit :
0
Montez vite !
0
Puis, il démarra sur le champ

A peine une centaine de mètres parcourus, mon ami Larbi me toisa de son regard fraternel et me fit savoir qu’il y avait deux drôles d’individus qui m’observaient. Heureusement pour moi qu’il y avait du monde dans les parages et puis il y avait justement deux policiers entrain de faire le guet devant l’entrée de la gare. C’était pour cela que les deux intrus n’avaient pu rien faire. Cependant, il était sûr et certain qu’ils allaient me filer. Mon ami Larbi qui connaît toutes les ruelles de Tanger comme l’intérieur de sa poche me rassura qu’il était aisé pour lui de les semer. Ce qu’il fit avec facilité et discrétion.

Arrivé près d’un immeuble de sept ou huit étages ,le taxi s’arrêta et son conducteur m’intima à le suivre

Où allez-vous comme ça ,l’apostrophai-je

Mais chez moi, dit il sans ambages.
0
Tout en me fixant de son regard , il ajouta :0

Je crois bien que vous êtes en danger.Le mieux est de vous cacher un certain moment et d’ici là , nous verrons ce que nous pourrons faire.
0
Je me contentai de le remercier et je je montai les marches de l’escalier derrière mon ami. Arrivés au cinquième étage , il actionna la sonnette .Pas de réponse. Sur ce, il sortit de sa poche une clé et ouvrit la porte .Je suivis cette opération avec étonnement.

En pénétrant à l’intérieur, il m’expliqua qu’il habitait seul dans cet appartement depuis la mort de sa femme. Pour le coup du sonnette de tout à l’heure , l’explication ne tarda pas à venir :
0
Un de mes amis quand il est de passage à Tanger vient séjourner dans mon appartement ; d’ailleurs, il a le double de ces clés.

Après un moment de réflexion, il me dit que son ami était toujours accompagné de jeunes filles .Aussi, il ne tenait pas à le déranger.
0
Donc, mon hôte me guida vers un salon somptueusement meublé. Il m’invita à m’asseoir sur un canapé et se dirigea vers la cuisine. Quelques instants, il refit surface en tenant à la main un plateau qu’il déposa devant moi .
0
Servez-vous !
0
Je remplis un verre de jus de fruit et je bus une petite gorgée.0

Puis, mon regard se dirigea vers la mallette .Mon compagnon m’observa sans piper mot. Je cherchai à l’ouvrir mais en vain. Après, je remarquai que ce n’était pas un problème de clé mais de code .En effet, il fallait composer un nombre de quatre chiffre pour l’ouvrir.

Que faire ? J’étais là aussi indécis qu’un fonctionnaire à qui on lui proposait d’être rémunéré toutes les semaines ou à la fin de chaque mois. Larbi qui lisait sûrement dans mes pensées m’apporta un tournevis et un marteau :

Avec ces deux instruments, votre mallette ne résistera pas longtemps

Malheureusement, après près de deux heures , la mallette était toujours fermée. Mon ami a usé de tous les moyens qui se trouvaient à proximité sans obtenir aucun résultat.
0
Aussitôt, je me suis mis à contempler ces quatre cases à qui il manquait pour chacune d’elle un chiffre. Je me suis aussitôt mis à penser comme mon ami Lakhdar : quel est le numéro que je pourrais utiliser ? Mon année de naissance. Aussi, je me rappelais bien qu’il était né en 1957.Je composai ce numéro et ….la mallette s’ouvrit promptement.
0
Dedans, il y avait beaucoup de paperasses étalées dans des dossiers .Malheureusement, c’était en espagnol. Il y avait même des photos et je pus reconnaître les joueurs du scrabble.

Larbi coupa court à mes pensées :
0
Le mieux pour vous est d’aller à la police

Vous avez raison , approuvai-je.D’ailleurs , mon ami est policier….tout comme moi

Le chauffeur de taxi s’étonna de plus en plus :
0
Alors, vous êtes sur une affaire ! C’est splendide et sensationnel…

Je l’interrompis net :

Ecoutez mon vieux, cette affaire est très compliquée et comme vous l’avez constaté à la gare des personnes dangereuses y sont mêlées et je crois bien qu’ils n’hésiteront pas à commettre des crimes.
0

A suivre





ÇáÊæÞíÚ








ÂÎÑ ÊÚÏíá houmidi59 íæã 2012-03-12 Ýí 22:45.
    ÑÏ ãÚ ÇÞÊÈÇÓ
ÞÏíã 2012-03-27, 06:34 ÑÞã ÇáãÔÇÑßÉ : 15
houmidi59
ÈÑæÝÓÜÜÜÜÜÜÜÜæÑ
 
ÇáÕæÑÉ ÇáÑãÒíÉ houmidi59

 

ÅÍÕÇÆíÉ ÇáÚÖæ







houmidi59 ÛíÑ ãÊæÇÌÏ ÍÇáíÇð


æÓÇã ÇáãÔÇÑßÉ Ýí ÇáÏæÑÉ ÇáÊßæíäíÉ ãåÇÑÇÊ ÇáÇÊÕÇá Ç

æÓÇã ÇáãÔÇÑßÉ Ýí ÇáãÓÇÈÞÉ ÇáÊÑÝíåíÉ

æÓÇã ÇáãÑßÒ ÇáËÇäí ãÓÇÈÞÉ ÇáÅÈÏÇÚ ÇáÃÏÈí

æÓÇã ÇáãÔÇÑß

æÓÇã ÇáãÔÇÑßÉ Ýí ãÓÇÈÞÉ ÇáÊÕæíÑ ÇáÝæÊæÛÑÇÝí

æÓÇã ÇáÅÈÏÇÚ

ÇÝÊÑÇÖí ÑÏ: intrigue policière : à la recherche d'un ami


Episode 7








Larbi était un hôte très remarquable. Non seulement, son invitation de passer quelques jours chez lui, il me donna une clé double de son appartement. Comme ça , il me serait aisé de sortir et de rentrer à ma guise. Aussi, le chauffeur de taxi me quitta pour reprendre son travail :
_ A ce soir, dit-il en sortant.
Quant à moi, je n’ai pas résisté assez longtemps pour changer d’air.Voyez-vous mes amis , rester coincé entre quatre mur n’est pas une bonne idée , en tout cas pas pour moi qui aime le mouvement et la réaction. Bien entendu, quand on est fatigué ou en fuite , c’est un moyen efficace et sûr de s’éloigner de la race humaine. Votre ami a beaucoup de pain sur la planche et il a intérêt à faire vite .Aussi, je suis allé directement au commissariat de police .
Arrivé sur les lieux, je demandai à voir le commissaire. On me fit savoir que ce dernier profitait de ses vacances et que je pourrais voir l’officier principale .Justement, c’était lui qui s’occupait de l’affaire de mon ami Lakhdar. Alors, j’ai frappé à la porte de son bureau. Une voix rauque m’invita à y entrer. Un homme assez maigre avec des moustaches qui pendaient des deux cotés se releva et s’avança vers moi en me tendant la main :
_ Monsieur Houmidi, enfin j’ai le plaisir de faire votre connaissance
Je le regardai aussi surpris qu’un clochard qui trouverait dans sa poche une liasse de billet de banque. Il sourit avant de reprendre :
_ Vous êtes bien l’ami intime de l’inspecteur Lakhdar ?
_ Mais ce que vous ne savez pas ,ajouta-t- il, il ne cesse d’évoquer les souvenirs avec vous en me racontant vos aventures et périples.
_ En effet, convins-je .
Puis je lui serrai la main.
_ Quant à moi , l’apostrophai-je, je suis ravi de vous ajouter à la liste de mes amis .D’ailleurs , on dit toujours les amis de mes amis sont mes amis
_ C’est très gentil de votre part et me considérer comme votre ami est un honneur pour moi.
Puis , il m’invita à m’asseoir .
Je lui fis part de ce que vous savez déjà et je conclus :
_ Voici la mallette que j’ai trouvée dans le coffre de la consigne.
L’inspecteur l’ouvrit rapidement et se mit en devoir de feuilleter les documents .Puis, il téléphona à ses adjoints :
_ Soyez dans mon bureau dans cinq minutes. On est sur une nouvelle piste .
Je pris congé de mon collègue. Celui-ci me remercia chaleureusement tout en me serrant la main :
_ J’espère vous revoir avant votre départ.
_ Sans faute, le rassurai-je.D’ailleurs, je n’ai pas encore revu mon ami Lakhdar.
Et d’ajouter :
_ Et puis, j’ai une autre affaire à régler.
Je sortis promptement du commissariat pour aller à l’école Ibn Toumart .Vous vous souvenez, bien sûr de l’affaire du petit garçon accidenté, Illiass Tazi. Comble de chance, l’établissement se trouvait à une centaine de mètres du commissariat. Quand j’arrivais sur les lieux , les élèves étaient entrain de profiter de leur recréation. Je demandai à l’un d’eux le bureau du directeur .Il me répondit : tout droit monsieur .
Aussitôt, un instituteur s’avança vers moi .Tout en me saluant, il lança :
_ Que puis-je faire pour vous ? J’imagine que vous êtes le père d’Illiass !0
Je secouai la tête et lui fit savoir que le cas de cet élève m’intéressait beaucoup. Aussitôt, il se rembrunit .Je lui tapai sur l’épaule :
_ Soyez sans crainte. Votre élève est actuellement à l’hôpital….
_ Qu’est-ce qu’il a, m’interrompit-il
_ Rien de grave ; juste qu’il vient d’être renversé par une voiture
_ Alors, s’écria l’enseignant, voilà pourquoi il s’est absenté durant ces jours.
Puis :
_ S’il vous plait donnez-moi le nom de cet hôpital
_ Il est actuellement à l’hôpital Ibn Batouta, chambre 13 au 3eme étage
_ Merci se contenta-t-il de conclure avant de me quitter.
Je m’approchai de la direction .Un homme trapu et assez vieux était derrière un bureau .Il répondait au téléphone .D’un geste, il m’invita à m’asseoir .Sur ce, il posa le combiné du téléphone sur sa socle pour s’enquérir de la raison de ma visite. Je lui remis ma carte de police, puis la photocopie du petit Illiass. Il la regarda (la mienne, d’abord) et se mit au garde à vous :
_ Monsieur l’inspecteur, haleta-t-il, j’espère qu’il n’est rien arrivé de fâcheux à ce garçon.
Une fois de plus, je lui fis part des dernières nouvelles de l’accidenté
_ Dieu soit loué, lâcha-t-il tout en se laissant tomber sur son fauteuil.
_ Dites-moi, monsieur le directeur, l’apostrophai-je.Je voudrais l’adresse familiale de ce petit.
Aussitôt, il ouvrit un casier pour prendre un dossier volumineux qu’il se mit à feuilleter durant un moment. Sur ce, il nota une adresse et me dit :
_ Le petit garçon est orphelin et il habite chez sa grand-mère.
Merci, lui dis-je en le quittant


A suivre
.






ÇáÊæÞíÚ








    ÑÏ ãÚ ÇÞÊÈÇÓ
ÅÖÇÝÉ ÑÏ

ãæÇÞÚ ÇáäÔÑ (ÇáãÝÖáÉ)

ÇáßáãÇÊ ÇáÏáÇáíÉ (Tags)
ami , d'un , intrigue , la , policière , recherche


ÊÚáíãÇÊ ÇáãÔÇÑßÉ
áÇ ÊÓÊØíÚ ÅÖÇÝÉ ãæÇÖíÚ ÌÏíÏÉ
áÇ ÊÓÊØíÚ ÇáÑÏ Úáì ÇáãæÇÖíÚ
áÇ ÊÓÊØíÚ ÅÑÝÇÞ ãáÝÇÊ
áÇ ÊÓÊØíÚ ÊÚÏíá ãÔÇÑßÇÊß

BB code is ãÊÇÍÉ
ßæÏ [IMG] ãÊÇÍÉ
ßæÏ HTML ãÚØáÉ
Trackbacks are ãÊÇÍÉ
Pingbacks are ãÊÇÍÉ
Refbacks are ãÚØáÉ


ãÜÜÜÜæÇÞÜÜÜÚ ÕÜÜÜÏíÜÜÞÜÜÉ ãÜÜÜÜæÇÞÜÜÜÚ ãÜÜÜåÜÜÜÜãÜÜÜÜÉ ÎÜÜÜÏãÜÜÜÜÜÇÊ ãÜÜÜåÜÜÜãÜÜÜÉ
ÅÏíÜÜßÜÈÜÑíÜÜÓ ÊÑÈæíÇÊ
ãäÊÏíÇÊ äæÇÏí ÕÍíÝÉ ÇáÔÑÞ ÇáÊÑÈæí
ãäÊÏíÇÊ ãáÊÞì ÇáÃÌíÇá ãäÊÏíÇÊ ßÇÑí ßæã
ãÌáÉ ÇáãÏÑÓ ÔÈßÉ ãÏÇÑÓ ÇáãÛÑÈ
ßÑÇÓÇÊ ÊÑÈæíÉ ãäÊÏíÇÊ ÏÝÇÊÑ ÍÑÉ
æÒÇÑÉ ÇáÊÑÈíÉ ÇáæØäíÉ ãÕáÍÉ ÇáãæÇÑÏ ÇáÈÔÑíÉ
ÇáãÌáÓ ÇáÃÚáì ááÊÚáíã ÇáÃÞÓÇã ÇáÊÍÖíÑíÉ ááãÏÇÑÓ ÇáÚáíÇ
ãÄÓÓÉ ãÍãÏ ÇáÓÇÏÓ áÃÓÑÉ ÇáÊÚáíã ÇáÊÖÇãä ÇáÌÇãÚí ÇáãÛÑÈí
ÇáÕäÏæÞ ÇáæØäí áãäÙãÇÊ ÇáÇÍÊíÇØ ÇáÇÌÊãÇÚí ÇáÊÚÇÖÏíÉ ÇáÚÇãÉ ááÊÑÈíÉ ÇáæØäíÉ
ÇØáÚ Úáì æÖÚíÊß ÇáÅÏÇÑíÉ
ÇÍÓÈ ÑÇÊÈß ÇáÔåÑí
ÇÍÓÈ ÑÇÊÈß ÇáÊÞÇÚÏí
æÖÚíÉ ãáÝÇÊß áÏì CNOPS
ÇØáÚ Úáì äÊÇÆÌ ÇáÍÑßÉ ÇáÅäÊÞÇáíÉ

ãäÊÏíÇÊ ÇáÃÓÊÇÐ

ÇáÓÇÚÉ ÇáÂä 05:30 áæÍÉ ÇáãÝÇÊíÍ ÇáÚÑÈíÉ Profvb en Alexa Profvb en Twitter Profvb en FaceBook xhtml validator css validator

RSS RSS 2.0 XML MAP HTML
ÌãíÚ ÇáãæÇÏ ÇáãäÔæÑÉ ÈÇáãæÞÚ ÊÚÈÑ Úä ÃÕÍÇÈåÇ ÝÞØ æáÇ ÊÚÈÑ ÈÃí Ôßá ãä ÇáÃÔßÇá Úä ÑÃí ÇáãæÞÚ æáÇ íÊÍãá Ãí ãÓÄæáíÉ ÚäåÇ

Powered by vBulletin® Copyright ©2000 - 2024, Jelsoft Enterprises Ltd