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ÝÇØãÉ ÇáÒåÑÇÁ 2012-02-28 21:44

Univers de Jules Supervielle
 

Univers de Jules Supervielle

1. Il est orphelin de père et de mère


Né en 1884 à Montevideo en Uruguay, de parents basques et béarnais, Jules Supervielle part pour la France à tout juste huit mois pour une visite familiale. Survient alors la mort subite de ses parents, qui décèdent après avoir bu de l'eau contaminée par le choléra. Recueilli par ses oncles en 1886, le petit Julio retourne en Uruguay et ce n'est que sept ans plus tard qu'il prend conscience de cet épisode tragique. Il y reviendra plus tard dans ses confidences, Boire à la source (Gallimard, 1951): "Ce ne fut que quelques années plus tard qu'une parente me montra dans un album les portraits de ceux qui m'avaient donné le jour. Je ne connais pas d'expression plus belle".
ÇÞÊÈÇÓ:

Extrait

Un cavalier occupait la pampa dans son milieu
Comme un morceau d'avenir assiégé de toutes parts
Ses regards au loin roulaient sur cette plaine de chair
Raboteuse comme après quelque tremblement de terre.
("Le gaucho", Débarcadères, p. 32




2. C'est un "nature writer" avant

l'heure


L'éternel voyageur Jules Supervielle cultive son imagination débordante grâce à ses multiples voyages, en Amérique du Sud notamment. Durant ces longs périples, il fait la connaissance des gauchos - gardiens de troupeaux de la pampa sud-américaine -, découvre les animaux de la pampa ainsi que sa flore, ses steppes et ses prairies. Il dépose un sujet de thèse en France sur le rôle de la nature dans la poésie sud-américaine. Mais c'est dans Uruguay et dans L'Homme de la Pampa que le poète retranscrit dans toute sa richesse l'expérience physique d'un espace à la fois désertique et plein de vie: "... Entre toutes les bêtes du monde, je le dis comme si vous ne vous étiez pas encore aperçus, j'aime la vache des pampas, - maigre, bâtarde, errante - et qui ressemble si peu à celle de Victor Hugo".



3. Il avait plein d'amis


Le nom de Supervielle est connu pour son œuvre, pour ses traductions - parmi lesquelles des pièces de William Shakespeare -, mais aussi pour son cercle d'amis. Ecrivains, peintres, photographes... L'exposition Supervielle, poète de la Pampa tient ainsi à mettre en avant des anecdotes en rapport avec ceux qui l'ont fréquenté: l'écrivain Henri Michaux que Supervielle rencontre en 1922 en Uruguay, le peintre uruguayen Pedro Figari, la poétesse Susana Soca, le peintre cubiste français André Lhote - qui illustre en 1919 Les poèmes de l'humour Triste, la photographe Gisèle Freund qui réalise un portrait de Supervielle en Uruguay, où elle va se réfugier lorsque la France tombe dans les mains des nazis, le poète espagnol Rafael Alberti , qui est l'auteur des plus célèbres versions hispaniques des poèmes de Supervielle, et bien d'autres encore dont Pierre Leyris, Jean Cocteau, Paul Claudel et Georges Schehadé.
A sa mort en 1960, trente écrivains se réunissent dans la Nouvelle Revue Française afin de lui rendre un dernier hommage. Comme le dit Pierre Leyris dans son essai Pour mémoire: "Il est à mes yeux dans la droite lignée de La Fontaine, à bonne distance de ce bloc incontournable qu'est Claudel, il pourrait résumer avec Michaux la poésie de ce morceau de siècle".
ÇÞÊÈÇÓ:

Comment "comprendre" un poème


« Pour moi ce n’est qu’à force de simplicité et de transparence que je parviens à aborder mes secrets essentiels et à décanter ma poésie profonde. Tendre à ce que le surnaturel devienne naturel et coule de source (ou en ait l‘air). Faire en sorte que l’ineffable nous devienne familier tout en gardant ses racines fabuleuses. […] Je n’ai guère connu la peur de la banalité qui hante la plupart des écrivains mais bien plutôt celle de l’incompréhension et de la singularité. N’écrivant pas pour des spécialistes du mystère j’ai toujours souffert quand une personne sensible ne comprenait pas un de mes poèmes. »

Jules Supervielle, « En songeant à un art poétique » dans Naissances.



ÇáÓÇÚÉ ÇáÂä 16:54

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