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ÝÇØãÉ ÇáÒåÑÇÁ 2012-02-11 23:24

Les fonctions...Nouvelle grammaire
 
L'attribut

La notion d’« attribut » n’est pas une innovation de la nouvelle grammaire. Traditionnellement et encore aujourd’hui, le nom attribut désigne une fonction grammaticale d’un groupe au sein du groupe prédicat. On distingue deux sortes d’attributs : l’attribut du sujet et l’attribut de complément direct.

On reconnaît l’attribut du sujet à la présence d’un verbe attributif comme verbe du prédicat; on parle maintenant de verbes attributifs (ou de verbes copules) plutôt que de verbes d’état. Il s’agit des verbes être, rester, sembler, demeurer, paraître, devenir, avoir l’air.

Le groupe en fonction attribut qui accompagne ces verbes exprime une caractéristique (propriété ou état) du sujet. L’attribut est un élément obligatoire du groupe prédicat; on ne peut ni le supprimer, ni le déplacer. Enfin, on remarquera que l’adjectif (et parfois le nom) en fonction attribut du sujet s’accorde en genre et en nombre avec le sujet.

Exemples :

- A son retour, André paraissait exténué.
- Elle demeure silencieuse et repliée sur elle-même quand on s’adresse à elle.
- Ses collègues semblent contrariés malgré les changements apportés.
- Monique est directrice adjointe depuis maintenant deux ans.


En grammaire moderne, la notion de verbe attributif s’étend à d’autres verbes qui ne sont pas à proprement parler des verbes d’état mais des verbes en emploi attributif; par exemple, vivre, mourir, sortir, revenir, arriver, tomber, partir, etc. s’emploient dans des contextes où on peut les remplacer par le verbe être.

Exemples :

- Malgré une existence difficile, il mourut heureux.
- Nous vivions tranquilles jusqu’à tout récemment.
- Avec les explications que tu lui as données, elle est partie rassurée.
- Paul est tombé malade dès son retour.


Bien que la fonction d’attribut du sujet soit souvent remplie par un groupe adjectival (GAdj), d’autres groupes peuvent également être attributs : des groupes nominaux (GN), des groupes prépositionnels (GPrép) et des groupes adverbiaux (GAdv).

Exemples :

- Elle paraît heureuse dans ses nouvelles fonctions.
(Le groupe en fonction attribut du sujet est un GAdj.)

- Marie est devenue une chirurgienne réputée.
(Le groupe en fonction attribut du sujet est un GN.)

- Mes enfants sont mon bien le plus précieux.
(Le groupe en fonction attribut du sujet est un GN.)

- Pierre semble de bonne humeur.
(Le groupe en fonction attribut du sujet est un GPrép.)

- Ta mère semble beaucoup mieux aujourd’hui.
(Le groupe en fonction attribut du sujet est un GAdv.)


La fonction d’attribut du complément direct, qu’on appelle en grammaire traditionnelle attribut du complément d’objet ou attribut de l’objet, est semblable à l’attribut du sujet. La principale différence est que le groupe attribut du complément direct est lié, par le sens et dans la phrase, au complément direct. Les verbes qui permettent un attribut du complément direct ne sont pas les mêmes. Ici encore, l’adjectif (ou le nom) en fonction attribut s’accorde en genre et en nombre avec le complément direct. Enfin, en plus du groupe adjectival (GAdj), on trouve aussi dans cette fonction des groupes nominaux (GN) et des groupes prépositionnels (GPrép).

Exemples :

- Son attitude rend ses collègues soupçonneux.
(Le groupe en fonction attribut du complément direct est un GAdj.)

- J’ai trouvé étrange son comportement.
(Le groupe en fonction attribut du complément direct est un GAdj.)

- La directrice a nommé Rachel responsable du dossier.(Le groupe en fonction attribut du complément direct est un GN.)

- Je te croyais en danger.
(Le groupe en fonction attribut du complément direct est un GPrép.)

- Tous considèrent cet écrivain comme un véritable génie.
(Le groupe en fonction attribut du complément direct est un GPrép.)


La fonction d’attribut en nouvelle grammaire est la même qu’en grammaire traditionnelle.



ÝÇØãÉ ÇáÒåÑÇÁ 2012-02-11 23:26

ÑÏ: Les fonctions...Nouvelle gramaire
 
Le complément de l'adjectif

On appelle complément de l’adjectif la fonction d’un groupe qui vient compléter l’adjectif. Cette fonction était déjà définie en grammaire traditionnelle.

Exemples :

- Nous sommes enchantés de la tournure des événements.
- La semaine a été riche en émotions.
- Pierre est toujours demeuré fidèle à ses principes.


On remarquera que le complément de l’adjectif est toujours placé après l’adjectif. Ce groupe n’est pas déplaçable, mais on peut le supprimer, en perdant toutefois les précisions qu’il apporte.


La fonction de complément de l’adjectif peut être remplie par différents groupes : des groupes prépositionnels (GPrép), des pronoms et des subordonnées complétives.

Exemples :

- Depuis son accident, il n’est plus apte à ce genre de travail.
(Le complément de l’adjectif apte est un GPrép.)

- Sa mère était soulagée de le voir enfin arriver.
(Le complément de l’adjectif soulagée est un GPrép.)

- Paul veut obtenir la médaille d’or et il en est capable.
(Le complément de l’adjectif capable est un pronom.)

- C’est une personne dont je suis déçu.
(Le complément de l’adjectif déçu est un pronom.)

- Nous sommes navrés que vous ayez dû attendre tout ce temps.
(Le complément de l’adjectif navrés est une subordonnée complétive.)


La fonction de complément de l’adjectif est la même en nouvelle grammaire qu’en grammaire traditionnelle.



ÝÇØãÉ ÇáÒåÑÇÁ 2012-02-11 23:27

ÑÏ: Les fonctions...Nouvelle gramaire
 
Le complément de phrase
Le terme complément de phrase est propre à la nouvelle grammaire. Cette appellation désigne une fonction syntaxique au sein de la phrase. Les groupes en fonction complément de phrase (fonction souvent représentée par le symbole CP) sont traditionnellement appelés compléments circonstanciels (et parfois circonstants). Complément de phrase est donc un terme nouveau qui nomme une réalité connue et analysée depuis longtemps.
Exemples :
- Depuis plusieurs jours, il se faisait du souci.
- Denis est demeuré silencieux durant toute la réunion.
- Ces jours-ci, on trouve des soldes incroyables dans tous les grands magasins.
- Micheline a accepté, malgré ce qu’elle avait laissé entendre, de participer au projet.
Ces exemples montrent que le groupe en fonction complément de phrase peut occuper différentes positions dans la phrase. Le CP est donc un élément mobile. Il est aussi facultatif, contrairement aux deux autres constituants de la phrase de base (le groupe sujet et le groupe prédicat). On fera donc appel aux manipulations de déplacement et d’effacement pour identifier les compléments de phrase; les CP pourront être déplacés ou supprimés.
Dans certains cas, il est difficile de savoir s’il s’agit d’un complément de phrase ou d’un complément du verbe. Le groupe CP se distingue des compléments du verbe (direct et indirect) qui, eux, font partie du groupe verbal (GV) prédicat et sont habituellement obligatoires et non déplaçables.
Exemples :
- En Gaspésie, il a plu très peu cet été.
(Le GPrép en Gaspésie est complément de phrase.)
- Elle va en Gaspésie tous les étés.
(Le GPrép en Gaspésie est complément indirect du verbe va.)
En grammaire traditionnelle, le groupe en Gaspésie est analysé dans les deux cas comme un complément circonstanciel de lieu, puisqu’il répond aux questions il a plu où? en Gaspésie; elle va où? en Gaspésie. Contrairement à ce que l’on fait traditionnellement pour trouver les compléments circonstanciels, des questions comme où? quand? comment? pourquoi? après le verbe ne sont pas utilisées en nouvelle grammaire pour trouver les compléments de phrase. Bien que les CP apportent aussi des précisions sur le lieu, le temps, le but, la cause, la manière, etc., associés à l’événement évoqué dans la phrase, on aura plutôt recours aux manipulations de déplacement et d’effacement pour identifier les groupes CP.
Des groupes de différentes classes peuvent être compléments de phrase; des groupes nominaux (GN), des groupes prépositionnels (GPrép), des groupes adverbiaux (GAdv) et des subordonnées remplissent cette fonction.
Exemples :
- Toute la famille partait pour le Mexique le soir même.
(Le groupe CP est un GN.)
- Pour Annie, le départ de Michel est une véritable catastrophe.
(Le groupe CP est un GPrép.)
- Aujourd’hui, la situation lui semble moins problématique.
(Le groupe CP est un GAdv.)
- Je lui parlerai de mes projets quand il reviendra.
(Le groupe CP est une subordonnée.)
- Les enfants sont restés dehors jusqu’à ce que la nuit tombe.
(Le groupe CP est une subordonnée.)
En nouvelle grammaire, les compléments de phrase correspondent, à quelques exceptions près, à ce que l’on appelle traditionnellement les compléments circonstanciels.



ÝÇØãÉ ÇáÒåÑÇÁ 2012-02-11 23:29

ÑÏ: Les fonctions...Nouvelle gramaire
 
Le complément direct

En nouvelle grammaire, le complément direct est la fonction du groupe complément lié directement au verbe, c’est-à-dire sans l’intermédiaire d’une préposition. Le complément direct (souvent représenté par le symbole CD) est donc un complément du verbe et il fait partie du groupe verbal (GV) prédicat. Le groupe en fonction de complément direct complète le verbe au point de vue syntaxique et sémantique.

Exemples :

- Elle lit le journal tous les matins.
- Paul ne connaît pas toute la vérité.

Traditionnellement, les groupes le journal et toute la vérité des premiers exemples sont analysés comme des compléments d’objet direct. En nouvelle grammaire, la notion d’« objet » n’est pas retenue puisqu’elle pose des difficultés; en effet, définir l’objet comme « la personne ou la chose sur laquelle s’exerce l’action » est impossible dans bien des emplois, par exemple : Elle a douze ans; Ce garçon cause des soucis à sa mère; Michel refuse la réalité. Puisque la notion d’« objet » est vague et qu’elle fait appel au sens, elle a été écartée au profit du seul critère syntaxique; c’est l’absence de la préposition devant le complément qui définit le complément direct.


Pour identifier le groupe en fonction de complément direct, on adopte aussi une approche syntaxique. Certaines manipulations permettent en effet de trouver le CD; on peut ainsi remplacer le CD par un pronom complément correspondant (le, la, l’, les, en, ça, cela).

Exemples :

- Nous attendons nos invités. = Nous les attendons.
- Il mange des pâtes tous les jours. = Il en mange tous les jours.
- Elle déteste conduire sous la pluie. = Elle déteste cela.


En nouvelle grammaire, on évitera d’utiliser des questions qui font appel au sens pour trouver le complément direct, comme on le fait en grammaire traditionnelle : Nous attendons qui? nos invités; Il mange quoi? des pâtes; Qu’est-ce qu’elle déteste? Conduire sous la pluie.


Le CD est habituellement placé à droite du verbe, sauf s’il s’agit d’un pronom personnel complément ou d’un pronom relatif. Enfin, différents groupes peuvent être en fonction de complément direct : groupe nominal (GN), pronoms, subordonnée complétive, groupe infinitif (GInf).

Exemples :

- Il étudie les langues anciennes à l’université. (Le CD est un GN.)

- Elle le voit souvent les fins de semaine. (Le CD est un pronom personnel.)

- Les bulbes que tu as plantés n’ont pas survécu. (Le CD est un pronom relatif.)

- Je sais que tu as refusé leur invitation. (Le CD est une subordonnée conjonctive.)

- Paul espère partir à l’étranger sous peu. (Le CD est un GInf.)


En nouvelle grammaire, on appelle complément direct ce qu’on nomme traditionnellement complément d’objet direct.



ÝÇØãÉ ÇáÒåÑÇÁ 2012-02-11 23:30

ÑÏ: Les fonctions...Nouvelle gramaire
 
Le complément du nom

Le terme complément du nom n’est pas une nouveauté de la nouvelle grammaire, puisque traditionnellement on appelle complément du nom (ou complément déterminatif) le groupe formé d’un nom précédé d’une préposition qui vient compléter le nom, par exemple : le père de famille, une montre en or, la chasse au phoque.

En nouvelle grammaire, on donne à l’appellation complément du nom un sens beaucoup plus large. Le complément du nom est la fonction syntaxique de tout groupe qui vient compléter le nom en ajoutant des précisions sur ce qu’il désigne. Cette appellation regroupe maintenant les fonctions traditionnelles de complément déterminatif, d’épithète et d’apposition. La nouvelle définition de complément du nom vise avant tout une simplification dans l’analyse; en effet, les règles d’accord de l’adjectif sont les mêmes dans tous les cas, et l’abandon des termes épithète et apposition ne change rien à l’accord des adjectifs.

Exemples :

- Méfie-toi, c’est un voyou de la pire espèce.
(Le GPrép de la pire espèce, traditionnellement analysé comme un complément déterminatif, est maintenant analysé comme complément du nom.)

- La grande voile a été déchirée par le vent.
Le GAdj grande, traditionnellement analysé comme un adjectif épithète, est maintenant analysé comme complément du nom.)

- Son fils aîné travaille en Allemagne.
(Le GAdj aîné, traditionnellement analysé comme un adjectif épithète, est maintenant analysé comme complément du nom.)

- Le conférencier, un scientifique réputé, a promis de revenir l’an prochain.
(Le GN un scientifique réputé, traditionnellement analysé comme une apposition, est maintenant analysé comme complément du nom.)

- Complètement épuisée, l’interprète hésitait de plus en plus.
(Le GAdj complètement épuisée, traditionnellement analysé comme une apposition, est maintenant analysé comme complément du nom.)


On remarque que les groupes en fonction complément du nom peuvent être placés avant ou après le nom. Certains de ces compléments sont déplaçables et d’autres non. Ils sont généralement facultatifs.


Enfin, on trouve comme complément du nom des groupes de différentes classes : des groupes adjectivaux (GAdj), des groupes nominaux (GN), des groupes prépositionnels (GPrép) et des subordonnées (relatives ou complétives).

Exemples :

- Il travaille dans des conditions très difficiles.
(Le groupe complément du nom est un GAdj.)

- Michel, son seul véritable ami, lui a pardonné son oubli.
(Le groupe complément du nom est un GN.)

- Les personnes de bonne humeur sont toujours appréciées.
(Le groupe complément du nom est un GPrép.)

- Sa collègue, qui connaît pourtant Marc depuis longtemps, était sidérée.
(Le groupe complément du nom est une subordonnée relative.)

- Le fait qu’il soit boursier ne lui donne pas tous les droits.
(Le groupe complément du nom est une subordonnée complétive.)


En nouvelle grammaire, la fonction de complément du nom regroupe les fonctions de complément déterminatif, d’épithète et d’apposition de la grammaire traditionnelle.




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