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ÝÇØãÉ ÇáÒåÑÇÁ 2012-02-01 19:02

La voix du chancelier Bismarck découverte sur un enregistrement de 1889
 
La voix du chancelier Bismarck découverte sur un enregistrement de 1889



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Le chancelier Otto von Bismarck (1815-1898.




Un enregistrement unique de la voix du "chancelier de fer" réalisé il y a 120 ans a été retrouvé.



Un enregistrement unique de la voix du "chancelier de fer" Otto von Bismarck (1815-1898), réalisé par un collaborateur d'Edison il y a plus de 120 ans, a été retrouvé et identifié grâce à un scientifique berlinois. "C'est une histoire fascinante", raconte Stephan Puille de l'Ecole supérieure de technique et d'économie de Berlin à avoir permis cette découverte.
D'une durée d'environ 1 minute et 20 secondes, l'enregistrement permet d'entendre Bismarck réciter les paroles d'une chanson américaine du début 19e siècle, "In good old colony times" (Au bon temps des colonies), puis celles du "Gaudeamus igitur", un chant en latin célèbre chez les étudiants. D'une voix grave, le chancelier récite également des vers d'une ballade du poète romantique allemand Ludwig Uhland et donne des conseils à son fils.
Mais c'est un autre morceau de l'enregistrement qui se révèle le plus surprenant: le vainqueur de la guerre de 1870 récite, dans un français teinté d'un fort accent allemand, les paroles de La Marseillaise. "Je ne peux pas me l'expliquer", sourit Stephan Puille, ajoutant: "Il est possible qu'il ait fait ça comme une sorte de blague, pour se moquer des Français, je ne sais pas".
"C'est le seul enregistrement existant de la voix de Bismarck, ce qui a bien sûr une signification historique inestimable", résume Stephan Puille. La fondation Bismarck, située dans la propriété où a été réalisée la prise de son, se réjouit d'une découverte "sensationnelle", sur son site internet.
Une plongée au coeur de l'histoire des techniques
A l'été 1889, l'ingénieur américain Thomas Edison envoie son collaborateur, Adelbert Theo Wangemann, à Paris présenter son phonographe lors de l'Exposition universelle. Celui-ci effectue une tournée européenne, retournant dans son pays natal pour faire la promotion de l'appareil. A deux reprises, il rencontre l'empereur Guillaume II mais n'enregistre pas sa voix.
Et le 7 octobre, il est invité par le chancelier Bismarck dans sa propriété de Friedrichsruh, près de Hambourg. C'est là que sera gravé l'enregistrement sur un cylindre, raconte Stephan Puille. Dans les archives, le voyage de Wangemann, tout comme les différentes prises de son réalisées à cette occasion, ont laissé de nombreuses traces (compte-rendus de presse, correspondances privées, etc.), ce qui a permis à Stéphan Puille et à son collègue américain de faire les recoupements nécessaires à l'identification des enregistrements.
"Des comparaisons avec des enregistrements de la même époque ont également permis d'identifier les mêmes bruits de fond", détaille le chercheur. "Selon moi, et j'ai une certaine expérience, ce sont bien des originaux", se disant sûr d'avoir "identifié les cylindres que l'on croyait disparus". Ces derniers avaient en fait été retrouvés le 11 septembre 1957, dans une caisse entreposée dans un recoin du laboratoire Edison, transformé en musée, dans le New Jersey (nord-est des Etats-Unis). Mais jusqu'en 2005, personne n'en avait exploré le contenu.


ÇáÓÇÚÉ ÇáÂä 21:05

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