الرئيسية | الصحيفة | خدمات الإستضافة | مركز الملفات | الحركة الانتقالية | قوانين المنتدى | أعلن لدينا | اتصل بنا |

أفراح بن جدي - 0528861033 voiture d'occasion au Maroc
educpress
للتوصل بجديد الموقع أدخل بريدك الإلكتروني ثم فعل اشتراكك من علبة رسائلك :

فعاليات صيف 2011 على منتديات الأستاذ : مسابقة استوقفتني آية | ورشة : نحو مفهوم أمثل للزواج

العودة   منتديات الأستاذ التعليمية التربوية المغربية : فريق واحد لتعليم رائد > المنتديات العامة والشاملة > منتدى اللغات الحية > اللعة الفرنسية > enseignement du français au Maroc et ailleurs


enseignement du français au Maroc et ailleurs analyse, étude comparative loin des débats politiques

إضافة رد
 
أدوات الموضوع إبحث في الموضوع
قديم 2011-11-14, 00:16 رقم المشاركة : 1
express-1
بروفســــــــور
 
الصورة الرمزية express-1

 

إحصائية العضو








express-1 غير متواجد حالياً


وسام التميز لشهر مارس 2012

افتراضي L’école de la liberté/TEL QUEL n494




Par Clair Rivière


Reportage. L’école de la liberté


Il existe aujourd'hui 8000 école montessori dans le monde. (DR)

Ouverte en septembre, l’école Montessori de Casablanca met en pratique une pédagogie innovante et ouverte. L’élève y choisit lui-même ce qu’il préfère étudier. Ambiance.


Quartier Californie, 8h15. Sur ce qui n’était qu’un terrain vague se dresse aujourd’hui un bâtiment spacieux et lumineux, parsemé de plantes vertes. Nous sommes à l’école Montessori de Casablanca, à l’heure où les premiers parents viennent déposer leurs enfants. “Ici, on leur apprend à faire les choses par eux-mêmes, on leur inculque

l’indépendance”, explique Mohammed, ingénieur informaticien, qui a inscrit son fils Illias, dès la première rentrée de l’école, en septembre. “Dans le système marocain ou le système français, le fonctionnement est beaucoup plus rigide”, ajoute-t-il, apparemment motivé par le fait que les fondateurs de Google, passés par le même circuit, ont fait une belle carrière. Puis arrive Nadia, une autre ingénieur, accompagnée d’Adam et Jade, ses deux enfants. Avant de les inscrire ici, elle a essayé d’autres crèches et écoles. “Au bout d’un mois, à force de les obliger à faire des choses qui ne leur plaisent pas, ils ne voulaient plus y aller, regrette-t-elle. Ici, on les laisse libres de faire ce qu’ils veulent”.
La liberté, c’est en effet une des bases de la pédagogie développée par Maria Montessori, un médecin italien, au début du XXème siècle (voir encadré). Plutôt que de forcer l’enfant à absorber un savoir plus ou moins indigeste, il s’agit de le laisser faire lui-même ses propres découvertes à son rythme, suivant ses envies et intérêts du moment.

Le savoir est dans le matériel
8h40. Dans les deux salles réservées aux 30 élèves de 3 à 5 ans, les meubles regorgent de matériel pédagogique estampillé Montessori : des cartes géographiques en forme de puzzle, des pavés de bois destinés à l’apprentissage des mathématiques, etc. Zoé, une éducatrice, présente à deux enfants un jeu de cubes. Ils le manipuleront ensuite de manière autonome. “Dans le système Montessori, ce n’est pas l’éducatrice qui détient le savoir et qui le transmet, explique Aïcha Sajid, la fondatrice de l’école (par ailleurs fille du maire de Casablanca). Le savoir est dans le matériel. L’éducatrice est là pour orienter l’enfant vers le matériel qui l’intéresse et qui est dans ses capacités. Ensuite, l’élève est libre d’aller le manipuler autant qu’il a besoin pour comprendre la notion que le matériel doit transmettre”. Au bout de quelques minutes, lassé, un des deux enfants s’en va. Zoé ne le retient pas. Il file vers l’autre salle, déambulant de groupe en groupe, observant ses petits camarades, avant de se trouver une activité. Les uns font de la peinture, les autres observent des fiches sur les animaux, une petite fille arrange un bouquet de roses. A aucun moment, les enfants ne sont forcés à faire quoi que ce soit. Ils commencent et arrêtent les activités à leur gré. Sauf en cas de débordement. “La liberté ne va pas sans la discipline, sinon c’est l’anarchie ! Et ce n’est pas du tout ce qu’on construit ici”, précise Véronique Inacio, la directrice pédagogique, arrivée de France où elle avait déjà enseigné et créé une école Montessori.
Comme elle, la plupart des 5 éducatrices (formées pendant un an par l’association Montessori internationale) et des 7 assistantes viennent de l’étranger (France et Etats-Unis). Ce qui permet aux enfants, pour moitié Marocains, pour moitié étrangers, d’évoluer dans un environnement trilingue : anglais, français et arabe.

Confiance en l’enfant
10h05. Les enfants continuent de passer d’une activité à une autre, à leur guise, seuls ou avec une éducatrice. Mais, depuis ce matin, certains ne semblent pas avoir été très actifs. Ce n’est pas grave. “Si l’enfant passe du temps à observer les autres, il faut le laisser faire. Il est en train d’emmagasiner des choses. Ce n’est pas parce qu’il n’a pas fait 20 opérations de maths qu’il n’a pas travaillé”, estime Véronique Inacio. Par contre, si l’enfant erre sans but ou qu’il se focalise sur une seule activité, les éducatrices interviennent et lui proposent d’autres activités, de manière incitative. A en croire Aïcha Sajid, le problème de l’enfant qui resterait oisif parce qu’il est non contraint à s’activer ne se pose pas vraiment. “L’enfant est naturellement curieux, il a envie de toucher à tout. En plus, comme il voit ses copains le faire, il va le faire aussi. Et comme on ne lui impose pas, il y a une dynamique qui se met en place”, assure la directrice, optimiste.
C’est sur cette confiance en l’enfant que se base la pédagogie Montessori. Son envie d’apprendre, innée, ne doit pas être brisée par l’imposition de règles arbitraires, comme cela arrive dans d’autres systèmes. L’idée, c’est de “ne pas être dans une hiérarchie totalitaire où l’enfant doit se mettre à un endroit précis, se taire, sortir son stylo rouge, etc.”, précise Véronique Inacio. “Le but, ce n’est pas d’avoir la meilleure note, ajoute Aïcha Sajid. D’ailleurs, les notes n’existent pas ici. L’objectif, c’est de faire des enfants épanouis, qui aient confiance en eux et qui acquièrent le goût d’apprendre”.

Graines de pionniers
10h45. La matinée touche à sa fin. Un à un, les enfants rejoignent la cour de récréation. Il faut deux volontaires pour dresser le couvert du déjeuner. On les trouvera sans mal. Après à peine un mois de cours, c’est déjà un petit succès pour cette école qui cherche à développer l’esprit d’initiative et d’autonomie des élèves.
Des qualités qui avaient marqué Aicha Sajid, lorsque poursuivant des études d’informatique aux Etats-Unis, elle avait rencontré d’anciens élèves d’écoles Montessori. “J’avais trouvé ces personnes particulières, se rappelle-t-elle. Ils étaient assez créatifs dans leur façon d’être ; c’étaient eux qui créaient les groupes associatifs à l’université. Ils étaient toujours un peu pionniers”. Un souvenir tellement marquant qu’à son retour au Maroc, elle décide, à 23 ans, de monter une école Montessori. Cinq ans plus tard, l’école est là, et ses deux enfants, nés entre-temps, sont parmi les premiers élèves.
En tout, 70 enfants, de l’âge de la marche jusqu’à 5 ans, fréquentent les locaux. Et malgré le tarif élevé de l’inscription, comparable à celui de la mission française, il y a déjà une liste d’attente. La section primaire (de 6 à 12 ans) ouvrira dans les prochaines années, quand les minots aujourd’hui en maternelle auront atteint un âge suffisant. Mais à l’entrée au collège, les enfants devront rejoindre le système classique. La transition sera peut-être rude.


Montessori. Une méthode centenaire
C’est à Rome, en 1907, que Maria Montessori, médecin italien, ouvre sa première école. Réalisant que les enfants apprennent en interagissant avec leur environnement, elle crée un matériel didactique d’où ils tireront eux-mêmes le savoir. Avec le temps, les écoles se multiplient, et selon l’association Montessori Internationale, il en existerait plus de 8000, réparties sur tous les continents. A Agadir, une école se réclame de la pédagogie Montessori, ainsi que quelques crèches à Rabat. Plusieurs personnalités mondiales, formés via ce système, en ont loué le principe. “Montessori m’a appris la joie de la découverte, a témoigné Will Wright, le créateur des jeux vidéos The Sims et Sim City, dans les colonnes du NewYorker. Cela m’a montré que l’on pouvait s’intéresser à des théories complexes, par exemple celle de Pythagore, en jouant avec des cubes. Il s’agit d’apprendre par soi-même. SimCity est directement issu de Montessori – si vous donnez aux gens le modèle de construction de villes, ils en tireront les principes de l’urbanisme”.






: منتديات الأستاذ التعليمية التربوية المغربية : فريق واحد لتعليم رائد https://www.profvb.com/vb/showthread.php?p=465809
    رد مع اقتباس
إضافة رد

مواقع النشر (المفضلة)

الكلمات الدلالية (Tags)
liberté/tel , l’ecole , n494 , quel


تعليمات المشاركة
لا تستطيع إضافة مواضيع جديدة
لا تستطيع الرد على المواضيع
لا تستطيع إرفاق ملفات
لا تستطيع تعديل مشاركاتك

BB code is متاحة
كود [IMG] متاحة
كود HTML معطلة
Trackbacks are متاحة
Pingbacks are متاحة
Refbacks are معطلة


مــــواقـــع صـــديــقــة مــــواقـــع مـــهــــمــــة خـــدمـــــات مـــهـــمـــة
إديــكـبـريــس تربويات
منتديات نوادي صحيفة الشرق التربوي
منتديات ملتقى الأجيال منتديات كاري كوم
مجلة المدرس شبكة مدارس المغرب
كراسات تربوية منتديات دفاتر حرة
وزارة التربية الوطنية مصلحة الموارد البشرية
المجلس الأعلى للتعليم الأقسام التحضيرية للمدارس العليا
مؤسسة محمد السادس لأسرة التعليم التضامن الجامعي المغربي
الصندوق الوطني لمنظمات الاحتياط الاجتماعي التعاضدية العامة للتربية الوطنية
اطلع على وضعيتك الإدارية
احسب راتبك الشهري
احسب راتبك التقاعدي
وضعية ملفاتك لدى CNOPS
اطلع على نتائج الحركة الإنتقالية

منتديات الأستاذ

الساعة الآن 22:58 لوحة المفاتيح العربية Profvb en Alexa Profvb en Twitter Profvb en FaceBook xhtml validator css validator

RSS RSS 2.0 XML MAP HTML
جميع المواد المنشورة بالموقع تعبر عن أصحابها فقط ولا تعبر بأي شكل من الأشكال عن رأي الموقع ولا يتحمل أي مسؤولية عنها

Powered by vBulletin® Copyright ©2000 - 2024, Jelsoft Enterprises Ltd