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ÝÇØãÉ ÇáÒåÑÇÁ 2011-01-12 23:31

Forum de l'étudiant de Rabat :L'enseignement public maintient le cap
 
Forum de l'étudiant de Rabat
L'enseignement public maintient le cap

Malgré la diversité de l'offre, le secteur privé a du mal à attirer la grande masse de la population estudiantine.




http://www.lematin.ma/Images/pixel.gif Pour sa 11e édition, le Forum de l'Etudiant de Rabat a ratissé large. Le Groupe l'Etudiant Marocain qui organise cet événement, tablait sur 30.000 visiteurs sur les trois jours du Forum, de vendredi 7 à dimanche 9 janvier. Un pari presque gagné, à en juger par le nombre important d'élèves et de professionnels de l'enseignement présents lors de l'inauguration. Deux espaces d'exposition ont été aménagés : l'un réservé à l'enseignement public et l'autre au privé. Entre les deux, l'écart en termes de superficie, d'organisation et de nombre de visiteurs est saillant. Spacieux, aéré et abritant plusieurs dizaines de stands, l'espace dédié aux établissements de l'enseignement privé avait de quoi attirer la grande masse des lycéens et des bacheliers. Au point de faire de l'ombre à l'autre espace exigu disposant seulement de quelque 4 ou 5 stands d'exposition.

Décidément, c'est loin de refléter la réalité du paysage éducatif où le secteur public maintient le cap contre vents et marées. La majorité des élèves interviewés formulent le souhait d'intégrer des établissements publics, puisqu'offrant « de meilleurs débouchés ». « Pour choisir l'établissement où je vais poursuivre mes études après le baccalauréat, je vais me baser sur un seul critère : les opportunités d'emploi offertes. A ce niveau, je pense que le secteur public est mieux positionné », confie Saâd Raoui, bachelier scientifique. « Mais rien n'est sûr, se rattrape le jeune étudiant. Je ferai du privé mon dernier recours, au cas où je décrocherai une mention qui ne me donne pas accès à un grand établissement public ». Même son de cloche chez Houda, Khaoula et Souad, trois élèves de la ville de Salé venues prendre connaissance des nouveautés dans le domaine de l'enseignement. « Avec cette offre pléthorique, il nous est difficile de faire un choix. Mais pour nous, le principe est clair : intégrer un établissement public qui offre un bon rapport de gratuité et de qualité de la formation », indiquent à l'unisson les trois copines. Si les formations étatiques exercent autant d'attrait sur les élèves, c'est surtout parce qu'elles donnent accès à la fonction publique, contrairement aux formations privées où l'étudiant est amené à construire lui-même son projet professionnel et à se frayer son propre chemin dans le monde du travail.

Et pour cause, le secteur privé n'est pas encore accrédité par l'Etat. Comment les établissements privés font-ils pour dissiper les craintes des élèves sur ce volet ? A cette question, Sophia, animatrice du stand d'une école d'ingénierie privée, répond sciemment : « pour rassurer les élèves quant aux opportunités d'emploi offertes après la formation, je leur donne l'exemple des promotions précédentes qui ont réussi brillamment leur insertion professionnelle ». Pour Abdellah Kriouile, directeur général d'une école d'informatique et de télécommunications, il faut tout d'abord faire la distinction entre reconnaissance et accréditation. « On a tendance à confondre les deux notions. être accrédité par l'Etat donne droit à la fonction publique, alors qu'être reconnu signifie simplement qu'on est placé sous la tutelle du ministère de l'Education nationale, sans pour autant être accrédité. Malheureusement, il y a des écoles qui jouent sur ces nuances pour vendre des chimères aux élèves. Pour notre part, nous présentons les choses telles qu'elles sont, en toute transparence. De toute façon, l'accréditation du secteur privé n'est qu'une question de temps. Ce problème sera même résolu avant la fin de l'année en cours », indique-t-il. Entre établissements publics ou privés, filières scientifiques ou littéraires, les élèves n'ont que l'embarras du choix.

Et c'est aux animateurs des stands qu'incombe la mission de les orienter vers les études qui correspondent le mieux à leur vocation et à leurs aspirations, que ce soit à l'intérieur ou en dehors du Maroc. Au beau milieu de l'espace d'exposition, les animateurs du stand du Centre Régional d'Information et d'Aide à l'Orientation sont mobilisés pour répondre aux nombreuses questions du public, concernant surtout les bourses d'études à l'étranger. « Ce forum a coïncidé cette année à la période d'ouverture des inscriptions pour les bourses d'études en France. Un large éventail d'offres d'études est proposé aux étudiants. Ce sont surtout les filières médicales, paramédicales, de génie civil et de topographie qui connaissent la plus forte demande. Par ailleurs, l'intérêt des littéraires va plutôt aux études de cinéma, de communication et d'audiovisuel », explique Leila Remdani, responsable du Centre d'Irchad Attalib de Rabat. « Notre mission consiste à chercher les bons profils pour chaque formation et à apporter une aide « technique » aux élèves, en leur apprenant par exemple à remplir leurs dossiers de candidature », poursuit-elle.

ÇÈæÚãÑÇä 2011-01-13 07:41

ÑÏ: Forum de l'étudiant de Rabat :L'enseignement public maintient le cap
 
merci fatima zohra pour les informations et pour le partage ...mes salutations


ÇáÓÇÚÉ ÇáÂä 09:19

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