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قديم 2009-09-18, 22:03 رقم المشاركة : 1
mustapham
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mustapham غير متواجد حالياً


وسام المراقب المتميز

افتراضي Écoles privées: Besoin réel ou effet de mode



C'est la rentrée scolaire. Une nouvelle fois encore, un branle-bas de combat bat son plein chez les familles marocaines afin de bien se préparer au jour J. S'ils veulent passer cette rentrée sans accroc, les parents ne doivent pas lésiner sur les moyens.

Certaines familles se serrent la ceinture pour y envoyer leurs enfants

Le budget de l'école s'adjuge une part importante du revenu des ménages marocains et elle est souvent mise à part quelques mois avant la rentrée effective. Frais d'inscription, fournitures scolaires, nouveaux habits pour l'occasion et peut-être aussi des cours de soutien : la liste des charges matérielles inhérentes à la scolarisation des enfants n'en finit pas. Résultat, c'est l'équilibre financier des ménages qui est compromis. Même les familles les plus défavorisées font des mains et des pieds pour que leurs enfants ne manquent de rien pendant la rentrée scolaire. Mais cela reste insuffisant, semble-t-il. Pour assurer un enseignement de qualité aux enfants, une seule solution incontournable : les écoles privées. Celles-ci ont plus que jamais le vent en poupe et occupent actuellement une place de choix dans le paysage éducatif marocain en dépit de leurs tarifs souvent inadaptés aux niveaux de salaire de la majorité des Marocains. Ces établissements se targuent des méthodes pointues et novatrices d'enseignement qu'ils adoptent et des niveaux généralement élevés de leurs élèves, en témoignent les taux optimaux de réussite enregistrés au sein de ces écoles.

C'est peut-être l'une des raisons qui poussent les Marocains à sacrifier leur bien-être matériel pour inscrire leurs enfants dans des établissements privés. Ce n'est plus un luxe, mais bel et bien un besoin pressant, surtout que la défaillance de l'école publique n'est plus un secret pour personne. Face à cet état de fait, Mohammed et Amina ne se sont pas laissés tenter par la facilité. Dès que leurs deux enfants Hamza et Alae ont été en âge de scolarisation, ils se sont dépêchés de les inscrire dans une école privée pas loin de leur domicile. Une démarche qui leur a coûté des sommes d'argent conséquentes qu'ils ont déboursées volontiers dans l'espoir de munir leur progéniture de tous les outils indispensables à leur succès scolaire. Les résultats ne se sont pas fait attendre : Pour la prochaine rentrée scolaire, Alae et Hamza seront respectivement en 5ème et en 6ème classe du cycle primaire. Presque tous les ans, ils sont premiers dans leur classe au grand bonheur de leurs parents. Pour sa sixième année, le petit Hamza aura droit à des cours d'anglais, ceux-ci ne sont dispensés dans les écoles publiques qu'à partir du cycle secondaire.

Outre les cours d'études ordinaires, l'école veille à l'épanouissement de ses élèves et au développement de leurs facultés d'expression et de communication. Pour ce faire, elle organise régulièrement des activités culturelles et artistiques à l'intention de ses élèves. Justement l'année dernière, les deux frères ont interprété avec leurs camarades de classe une pièce de théâtre musicale dans le cadre d'une activité organisée dans une maison de jeunes, à la suite de laquelle ils se sont fait décerner un prestigieux prix. La joie et la fierté de leurs parents étaient sans bornes.

Au niveau financier, Amina et Mohammed se tirent bien d'affaire puisqu'ils ont su gérer les multiples frais de scolarisation des enfants. De petites économies par ici et par là permettent au ménage de maintenir sans grande difficulté son niveau de vie assez confortable. Certainement, le sort de ce petit ménage est mieux que celui de bien d'autres. Aujourd'hui, il est révolu le temps où les écoles privées étaient l'apanage des enfants issus des classes sociales aisées.

Aujourd'hui, le fils d'un homme d'affaires peut s'asseoir sur le même banc d'école que le fils d'un simple fonctionnaire, c'est dire que les plafonds de verre qui empêchaient autrefois l'ascension éducationnelle des couches moyennes tendent à disparaître. Mais comme toute chose a un prix, il arrive que cette ascension coûte énormément cher à ces couches sociales, au point d'ébranler leur sécurité financière et de les réduire carrément à la misère.

Il n'est pas d'ailleurs rare de trouver des ménages qui se coupent littéralement les vivres pour pouvoir envoyer leurs enfants aux écoles privées. D'autres, en manque de ressources financières, se rabattent sans retenue sur les crédits qui dépassent souvent leur capacité de remboursement.

C'est que tous les moyens sont bons pour atteindre l'ultime objectif : être le père ou la mère d'un élève du privé.Un temps d'arrêt s'impose: pourquoi les Marocains consentent-ils tant de sacrifices pour inscrire leurs enfants dans l'enseignement privé? C'est une question appelant, à vrai dire, une foule de réponses dont la plus saillante est relative à la baisse de crédibilité de l'école publique auprès des parents des élèves. A constater de visu la régression constante des niveaux scolaires de leurs enfants et leurs maigres résultats à la fin de chaque année scolaire, les parents sont de plus en plus indignés et sont donc prêts à faire l'impossible pour assurer un enseignement bon à leurs enfants. Tirant profit de cette situation, le secteur de l'enseignement privé a pris la relève et son crédit ne cesse d'augmenter auprès des parents des élèves. Les ingrédients de cette success story: des moyens financiers considérables, des méthodes d'enseignement efficientes et une disponibilité complète des enseignants en termes de temps et d'efforts. Grâce à leurs rémunérations motivantes, ces derniers se trouvent parfaitement en mesure de remplir dignement leur mission pédagogique, à l'opposé de leurs confrères du secteur public qui sont souvent sous-payés et ont donc d'autres chats à fouetter.

Outre le souci de mettre ses enfants entre des mains sûres et de leur procurer toutes les chances de réussite, beaucoup de snobisme et de vantardise se trouvent à l'origine de la ruée de certains sur les écoles privées. «Mon enfant n'a rien à envier aux enfants des voisins qui vont à des écoles privées », tel est le discours que tiennent d'habitude plusieurs parents qui optent pour l'enseignement privé de leur progéniture. Ils sont prêts à tout sacrifier et à mener une vie de privations pour se mettre au diapason avec d'autres.

Un demi-million d'élèves
En 2008, Mohamed Taleb, président de la Ligue de l'enseignement privé au Maroc, avait fait savoir que 500.000 élèves sont inscrits dans les établissements d'enseignement privé qui sont au nombre de 2.064. D'après le responsable, le secteur crée près de 51.000 emplois, tous profils confondus. A l'horizon 2015, on ambitionne d'embaucher 10.000 jeunes diplômés dans l'enseignement privé.

A la même échéance, et si les choses marchent comme prévu, le pourcentage des élèves des écoles privées doit représenter 20% de l'ensemble des élèves marocains, et ce, conformément à un programme de promotion de l'enseignement privé adopté en 2007 par le gouvernement marocain. Les feux sont au vert pour l'enseignement privé, parait-il. Pourtant, ce serait prématuré de dire que le privé est en train de supplanter le public. L'école publique a encore ses fidèles qui y recourent soit par «tradition», soit par manque de moyens. De même, le prix continue à constituer le défaut rédhibitoire des écoles privées qui ferment la porte d'accès à la grande masse des Marocains.

Source: www.lematin.ma






: منتديات الأستاذ التعليمية التربوية المغربية : فريق واحد لتعليم رائد https://www.profvb.com/vb/showthread.php?p=20344
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هل جلست العصر مثلي ... بين جفنات العنب
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