MARQUEURS DE RELATION 3 2. Subordonnants Les subordonnants sont des marqueurs qui introduisent une subordonnée. Nous ne
retenons ici que les subordonnants à valeur sémantique, c’est-à-dire les conjonctions de
subordination autres que la conjonction que3.
Les conjonctions de subordination ont une valeur sémantique. Il importe donc de bien
connaître le rapport de sens qu’on désire établir entre les phrases pour pouvoir choisir la
bonne conjonction :
– le rapport temporel d’antériorité, de simultanéité ou de postériorité (alors que, après que,
aussitôt que, avant que, chaque fois que, depuis que, en attendant que, lorsque, quand, tandis
que…)
– la cause (attendu que, comme, étant donné que, parce que, puisque, vu que…4)
– la conséquence (à tel point que, de façon que, de sorte que, si bien que, tellement que…)
– le but (afin que, de crainte que, de manière que, de peur que, pour que…)
– la condition (à condition que, à supposer que, au cas où, dans l’éventualité que, pourvu que,
si…)
– la concession (alors que, bien que, encore que, en dépit du fait que, quoique…)
ATTENTION
Comme pour les coordonnants, il y aura erreur dans la subordination ou manque de clarté
de l’énoncé si les phrases reliées par des subordonnants sont trop nombreuses. La
ponctuation (virgule, deux-points, point-virgule, tiret) peut parfois remplacer avantageusement
un marqueur de relation.
*La dernière strophe laisse entendre que le temps a passé et que la femme oubliera son
amour puisqu’elle laisse ses souvenirs derrière elle parce qu’ils ont perdu de leur valeur
sentimentale.
La dernière strophe laisse entendre que le temps a passé et que la femme oubliera son
amour : elle laisse ses souvenirs derrière elle parce qu’ils ont perdu de leur valeur
sentimentale.
3. Prépositions
Les prépositions servent à marquer les relations entre le complément et le mot complété, ou
encore, entre la phrase complétée et le complément de phrase.
Le groupe prépositionnel (GP rép) commence toujours par une préposition et peut jouer le
rôle de marqueur de relation.
On doit veiller au choix de la préposition, qui peut parfois entraîner une erreur. On s’en sert
pour marquer notamment :
– le lieu (à, chez, dans, derrière, en, jusqu’à, sous, vers…)
– le but (afin de, dans le but de, en vue de, pour…)
– le temps (à, après, avant, depuis, dès, pendant…)
********************************************** 3. La conjonction que – qu’il ne faut pas confondre avec le pronom relatif que – introduit une subordonnée complétive. Cette conjonction n’a ni antécédent ni valeur sémantique : il s’agit d’un simple mot-outil.. Attention, le subordonnant à cause que est un archaïsme à éviter
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