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Rares, voire rarissimes les occasions (comme celle offertes à deux grands joueurs du Nigeria) et ratées par des joueurs professionnels dans une compétition de Coupe du Monde. Mais ce que les joueurs nigérians ont raté contre une Corée du Sud très prenable après 20 minutes de jeu en seconde période, est impardonnable.

Par deux fois, avant que l'excellent arbitre portugais de la partie n'accorde le penalty qui a permis aux Green Eagles d'égaliser, deux occasions de buts immanquables ont été loupées respectivement par Yacubu et Martins. Un ratage qui a laissé pantois tous les téléspectateurs de la planète qui étaient en train de suivre un match des plus passionnants.

Le Nigeria avait joué, contre la très remuante formation de la Corée du Sud, un football qui nous a rappelé celui des Aigles Verts des années 90. Ces Daniel Amokachi, « Jay Jay » Okocha, Rachidi Yakini, Peter Rufey, Abdu Uwe, Oliha, Elaher, Oliseh, Ikpeba, Augustine Eguavoen… Une génération d'Aigles qui ont survolé le Continent et inscrit leurs noms en lettres de feu lorsqu'ils ont tanné les joueurs de la Bulgarie (3-0), tenu tête à la grande formation de l'Albiceleste argentine (2-1) et pris le meilleur sur une formation grecque dominé de la tête et des épaules (2-0). Or ce que le Nigeria a sorti comme exhibition n'a convaincu personne devant une Corée qui semblait appliquer un jeu de «Play Station».

Toutefois, lors des 20 à 25 dernières minutes de la seconde période, les Green Eagles, s'en sont donné à cœur joie en perforant à plusieurs reprises la défense des Asiatiques qui ont, parfois, rivalisé de force avec les Odia, Yobo, Shitu (véritable force de la nature).

Mais ce que les Nigérians ont semé en organisant des ruptures de qualité ils l'ont récolté en occasions ratées soit par maladresse ou excès de précipitation.
En tous les cas, le départ du Nigeria ne fait que compléter le naufrage collectif des autres représentants du continent à savoir le Cameroun, la Côte d'Ivoire, les Bafana-Bafana exclus du second tour. Il reste le Ghana, dont les chances sont hypothéquées par sa rencontre avec…la «Makina allemande».