ãäÊÏíÇÊ ÇáÃÓÊÇÐ ÇáÊÚáíãíÉ ÇáÊÑÈæíÉ ÇáãÛÑÈíÉ : ÝÑíÞ æÇÍÏ áÊÚáíã ÑÇÆÏ

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Azzeddine.I 2010-05-27 18:21

Repositionnement
 
Le temps nargue..sublimer ne saurait m'être d'aucun secours. C'est l'amer qui l'emporte dans ce duel où je suis impliqué à mon insu.. le pire qui puisse m'arriver, c'est d'être impliqué dans une mascarade temporelle où le destin se délecte de mes débattements... C'est drôle! drôle et amère cette descente aux enfers!! Soit..j'y descends.. par fatalité, par volonté..qu'importe..La trappe, je connais,je m'y précipite..j'y arriverai avant moi.. c'est une question de temps? non pas du tout. C'est une affaire de l'être qui conjure le non-être.. la dimension de l'éjection, quoi! du déraillement délibérément et systématiquement redimensionnée pour esquiver l'engrenage et bloquer le mécanisme broyeur.x

Azzeddine.I 2010-05-28 11:27

ÑÏ: Repositionnement
 
C'est fini les vieilles pulsions qu'on disait humaines, elles ont rompu leur frein et entamé la descente.x
Mes yeux ne sont plus faits pour voir, alors je les ai refermés sur moi comme le ver à soie dans son cocon.. désormais, c'est par ma foi et mon âme que je vois.. les deux meules qui me broient! quoique j'aie cuirassé mon cœur pour faire face au Malin qui, avec une habileté consommée, mêle la vérité aux mirages pour me confondre.. Ah, s'il pouvait me confondre!.. s'il pouvait m'empêcher de foncer sur les dilemmes éternels..ces redoutables hérissons!!x
Je n'ai plus aucune confiance aux grandes idées qui tracassent les jeunes.. ce n'est qu'une éruption passagère, une incommodité épidermique qui, avec le temps, dégénère en une grossesse nerveuse!!x
Je sais marcher dans la nuit, moi!.. et parce que je marche dans la nuit , je sais des horreurs innommables dont personne n'ose parler, car la grande spécialité des gens de maintenant c'est la pusillanimité et l'obéissance.x
Alors, j'attends.. non je n'attends pas.. je crève pour trouver mon chemin au sein de la nuit, avec plus d'impatience que l'insomniaque qui attend l'aube....x


Azzeddine.I 2010-05-28 19:03

ÑÏ: Repositionnement
 
J'ai cessé d'écouter les serments.. je pourrais attraper une crise de foi! On y parle du Malin, cette immense gueule noire qui s'ouvre en nous... ridicule! le Malin est un concept, pas une réalité physique.. il n'est présent que par l'absence que nous infligeons à son corolaire positif, et c'est par cette grave erreur que nous faisons émerger en nous un chagrin aux dimensions divines et nous prenons conscience de notre désespoir.. le désespoir des êtres pris au piège de l'éternité en allant aux limites de la pensée, dans un no mans land où rêve et réalité, convictions et illusions se confondent.x

J'ai cessé d'écouter les serments.. je n'y ai pas trouvé à quoi sacrifier ma curiosité.. Ma curiosité! Elle est victime d'une emprise invisible dont j'ignore l'entité, mais je sais qu'elle est ou aveugle et insensée ou, au contraire, consciente et machiavélique.. bref, l'essentiel est que, lorsque j'y pense, mon cerveau entre en ébullition.. alors je claque les portes et je m'immerge dans l'absurde..le remède universel, quoi!! en éloignant de moi ce surprenant souci du détail qui se manifeste presque toujours lors des grandes catastrophes.x


Azzeddine.I 2010-05-29 11:19

ÑÏ: Repositionnement
 
L'émanation du jet sidéral nous annonce la déchirure qui enfante une nouvelle journée, un nouveau pèlerinage dans l'autel de la douleur, d'où on sort encore plus vulnérable que la veille et plus tenace que le lendemain.. là, le temps n'y est pour rien!..ça désempare, ça désoriente mais ça cicatrise pour préparer le terrain pour de nouvelles lacérations! le bout du tunnel, quoi!x
Et après tout cela on nous prêche qu'il y a une mesure divine qui n'est pas faite pour les hommes... soit, et je remercie Dieu de la pitié qu'il a pour moi lorsqu'il m'appelle chaque matin pour que je me réveille avant que je ne sois sur le pas de ses secrets, car la nuit me conduit justement là... là où les voix sont insondables.x
La journée opère, pour nous, la table rase et active le ménage des méninges, mais il reste quand même quelque chose comme la buée de l'haleine sur une vitre glacée.. ça c'est le souvenir du mal, qui est pire que le mal, et qui pourrit à jamais les cœurs car le contact est désormais direct avec l'infini.x

L'élasticité de cet infini fait de nous des êtres en perpétuelle métamorphose. A chaque jour sa forme,sa peine..à chaque heure aussi, à chaque minute, à chaque instant...
Entre la marrée haute et la marrée basse que n'enfantons-nous d'idées en phénix! On se carbonise et de ,nos cendres, on s'érige en dilemmes prêts à se désintégrer en milliards de particules..de quoi engendrer des galaxies d'interrogations...x


ÚÇÒÝ Çááíá 2010-05-29 11:32

ÑÏ: Repositionnement
 
.. le verbe me fascine.. l'idée aussi.. je reviens sans doute


ÇáÓÇÚÉ ÇáÂä 15:09

ÌãíÚ ÇáãæÇÏ ÇáãäÔæÑÉ ÈÇáãæÞÚ ÊÚÈÑ Úä ÃÕÍÇÈåÇ ÝÞØ æáÇ ÊÚÈÑ ÈÃí Ôßá ãä ÇáÃÔßÇá Úä ÑÃí ÇáãæÞÚ æáÇ íÊÍãá Ãí ãÓÄæáíÉ ÚäåÇ

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