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ÇÈä ÎáÏæä 2010-04-09 15:25

Immobilier Fortes corrections dans le haut standing
 
Immobilier

Fortes corrections dans le haut standing


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· Sérieuses décrues dans la plupart des grandes villes

· De 40 à 50% à Marrakech, 20 à 30% à Tanger…


C’est la période des soldes dans le très haut standing! Une décrue de 40 à 50% à Marrakech, une correction des prix de 20 à 30% à Tanger… Pour cause: une surproduction et un important stock de logements invendus. La situation est telle que Marrakech connaît une surcapacité de production. Depuis janvier dernier, le segment du haut standing en particulier subit de fortes corrections, dans toutes les grandes villes, sauf à Casablanca, qui continue à enregistrer une très forte demande. Conjuguée à la rareté du foncier, celle-ci exerce une pression sur les prix. Mais, «quelle que soit la conjoncture du moment, les prix n’y baissent jamais», soutiennent des promoteurs. «Casablanca souffre essentiellement du problème de foncier du fait de la difficulté de la gestion urbaine», au point que la charge foncière est devenue très importante dans la composition du prix de revient du logement. «Elle représente 50 à 60% pour les produits destinés aux couches moyennes et au haut standing», précise Youssef Ibn Mansour, président de la Fédération des promoteurs (FNPI). Ce qui «écarte forcément de nombreux ménages de la classe moyenne de l’accès à une propriété adaptée à leurs possibilités de financement». De l’avis même du président de la FNPI, la demande de la classe moyenne, estimée entre 40.000 et 50.000 ménages chaque année, pose problème; d’autant plus que la capitale économique continue à attirer de plus en plus de jeunes diplômés accédant au marché de l’emploi. Si Casablanca fait encore l’exception du marché de l’immobilier, c’est parce qu’elle connaît une forte demande conjuguée à une pression sur le foncier. «Nous travaillons avec la même réserve foncière depuis 1985, entre-temps, la population est passée de 2,8 à quelque 5 millions», explique Saïd Sekkat, SG de la FNPI. Résultat: la métropole suffoque au moment où une multitude d’intervenants sont au volant de la gestion urbaine (mairie, wilaya, élus, agence urbaine…). «La situation est inextricable! C’est un peu l’exemple du serpent qui se mord la queue», schématise Sekkat.
Paradoxalement, les autres villes (Marrakech, Tanger, Tétouan, Kénitra, Fès…) enregistrent une suroffre en production de logements, mais avec une très faible demande.
Cependant, côté commercialisation dans le haut et moyen standing, «le marché connaît une timide reprise et un léger frémissement depuis début 2010», précise Ibn Mansour, mais avec cette forte nuance: «Certes, le marché enregistre de plus en plus de transactions, mais il reste loin, il faut l’avouer, des performances entre 2005 et 2008».
Pour l’heure, les indicateurs ne donnent pas assez de visibilité. «Il va falloir attendre les mois de mai et juin pour pouvoir se prononcer sur une véritable reprise des ventes», soutient-on à la FNPI. Ce sont généralement les périodes où les promoteurs enregistrent le plus de commandes. Le marché fera-t-il exception cette fois-ci? Sachant que la reprise est encore très timide, du fait d’une situation d’attentisme qui a duré plusieurs mois. «De nombreuses personnes entretiennent encore la rumeur sur une baisse des prix», constate Yassine ***lou, membre de la FNPI en charge de la Commission Communication. Depuis mi-2009, le marché s’est fait l’écho d’une baisse généralisée des prix dans l’immobilier, tous segments confondus. D’où les transactions au compte-gouttes.
En attendant une véritable reprise, les promoteurs misent beaucoup sur la relance du grand chantier du logement social. Ce segment qui a un effet de locomotive pourrait enclencher un retour positif en termes d’indicateurs et d’agrégats.

Amin RBOUB &
Bachir THIA


Edition électronique du 9/4/2010

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