ãäÊÏíÇÊ ÇáÃÓÊÇÐ ÇáÊÚáíãíÉ ÇáÊÑÈæíÉ ÇáãÛÑÈíÉ : ÝÑíÞ æÇÍÏ áÊÚáíã ÑÇÆÏ

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ÎÇÏã ÇáãäÊÏì 2017-10-23 15:45

Les textes choisis
 
Les textes choisis


Citation : La joie – Thérèse Martin


Ah ! je l'ai bien senti,
la joie ne se trouve pas
dans les objets qui nous entourent,
elle se trouve au plus intime de l'âme.
On peut aussi bien la posséder
dans une prison que dans un palais
.

ÎÇÏã ÇáãäÊÏì 2017-10-23 15:47

ÑÏ: Les textes choisis
 
Texte : Bonheur et canapé - Jorge Bergoglio


- Photo "affalé sur mon canapé" -

Dans la vie, il y a une paralysie dangereuse et souvent difficile à identifier, et qu’il nous coûte beaucoup de reconnaître. J’aime l’appeler la paralysie qui naît lorsqu’on confond le bonheur avec un canapé !

Oui, croire que pour être heureux, nous avons besoin d’un bon canapé. Un canapé qui nous aide à nous sentir à l’aise, tranquilles, bien en sécurité. Un canapé ... qui nous garantissent des heures de tranquillité pour nous transférer dans le monde des jeux vidéo et passer des heures devant l’ordinateur. Un canapé contre toute espèce de douleur et de crainte. Un canapé qui nous maintiendra enfermés à la maison sans nous fatiguer ni sans nous préoccuper.

Le canapé-bonheur est probablement la paralysie silencieuse qui peut nous nuire davantage ; parce que peu à peu, sans nous en rendre compte, nous nous endormons, nous nous retrouvons étourdis et abrutis tandis que d’autres – peut-être plus éveillés, mais pas les meilleurs – décident de l’avenir pour nous.

Sûrement, pour beaucoup il est plus facile et avantageux d’avoir des jeunes étourdis et abrutis qui confondent le bonheur avec un canapé ; pour beaucoup, cela est plus convenable que d’avoir des jeunes éveillés, désireux de répondre au rêve de Dieu et à toutes les aspirations du cœur. …

Jésus est le Seigneur du risque, du toujours “au-delà”. Jésus n’est pas le Seigneur du confort, de la sécurité et de la commodité. Pour suivre Jésus, il faut avoir une dose de courage, il faut se décider à changer le canapé contre une paire de chaussures qui t’aideront à marcher, sur des routes jamais rêvées et même pas imaginées, sur des routes qui peuvent ouvrir de nouveaux horizons, capables de propager la joie, cette joie qui naît de l’amour de Dieu, la joie que laissent dans ton cœur chaque geste, chaque attitude de miséricorde.

Aller par les routes en suivant la “folie” de notre Dieu qui nous enseigne à le rencontrer en celui qui a faim, en celui qui a soif, en celui qui est nu, dans le malade, dans l’ami qui a mal tourné, dans le détenu, dans le réfugié et dans le migrant, dans le voisin qui est seul.

Aller par les routes de notre Dieu qui nous invite à être des acteurs politiques, des personnes qui pensent, des animateurs sociaux. Il nous incite à penser à une économie plus solidaire. Le temps qu’aujourd’hui nous vivons n’a pas besoin de "Jeunes-canapés", mais de Jeunes avec des chaussures, mieux encore, chaussant des crampons.

Devenons des protagonistes dans le service. Proposons une réponse concrète aux besoins et à la souffrance de l’humanité. L’humanité a besoin d’hommes et de femmes, et de manière particulière de jeunes comme vous, qui ne veulent pas vivre leur vie “à moitié".

ÎÇÏã ÇáãäÊÏì 2017-10-23 15:48

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Citation : Savoir - Maurice Bellet


Il y a deux sortes de gens sur qui l’on ne peut pas compter :
Ceux qui ne savent pas : ils ne savent pas !
Ceux qui savent : ils n’apprendront rien.
Sur qui donc peut-on compter ?
Sur ceux qui savent qu’ils ne savent pas.

ÎÇÏã ÇáãäÊÏì 2017-10-23 15:49

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Texte : L'homme augmenté - Hannah Arendt


Depuis quelques temps,
un grand nombre de recherches scientifiques
s'efforcent de rendre la vie « artificielle » elle aussi,
et de couper le lien qui maintient encore
l'homme parmi les enfants de la nature.

C'est le même désir d'échapper à l'emprisonnement terrestre
qui se manifeste dans les essais de création en éprouvette,
dans le vœu de combiner « au microscope
le plasma germinal provenant de personnes aux qualités garanties,
afin de produire des êtres supérieurs »
et de « modifier leurs tailles, formes et fonction » ;
et je soupçonne que l'envie d'échapper à la condition humaine
expliquerait aussi l'espoir de prolonger la durée de l'existence
fort au-delà de cent ans, limite jusqu'ici admise.

Cet homme futur, que les savants produiront,
nous disent-ils, en un siècle pas davantage,
paraît en proie à la révolte contre l'existence humaine
telle qu'elle est donnée en cadeau venu de "nulle part"
(laïquement parlant)
et qu'il veut pour ainsi dire
« l'échanger contre un ouvrage de ses propres mains ».

- Ecrit en 1943 dans un camp de concentration
à propos des expériences nazies -

ÎÇÏã ÇáãäÊÏì 2017-10-23 15:51

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Texte : Le Miroir - Maurice Zundel


Jamais vous ne pourrez vous voir vous-même dans un miroir.
Un miroir peut être utile à votre toilette, voire indispensable,
mais ce n'est pas dans un miroir que vous trouverez la révélation de vous-même.
Vous ne pouvez pas vous regarder priant dans un miroir,
vous ne pouvez pas vous voir comprenant dans un miroir.

Votre vie profonde, celle par laquelle vous vous transformez vous-même,
c'est une vie qui s'accomplit dans un regard vers l'autre.
Dès que le regard revient vers soi,
tout l'émerveillement reflue et devient impossible.

Quand on s'émerveille, c'est qu'on ne se regarde pas.
Quand on prie, c'est qu'on est tourné vers un autre ;
quand on aime vraiment, c'est qu'on est enraciné dans l'intimité d'un être aimé.
Il est donc absolument impossible de se voir dans un miroir
autrement que comme une caricature si l'on prétendait y trouver son secret.

La vie profonde échappe à la réflexion du miroir ;
elle ne peut se connaître que dans un autre et pour lui.
Quand vous vous oubliez parce que vous êtes devant un paysage qui vous ravit,
ou devant une œuvre d'art qui vous coupe le souffle,
ou devant une pensée qui vous illumine,
ou devant un sourire d'enfant qui vous émeut,
vous sentez bien que vous existez,
et c'est même à ces moments-là que votre existence prend tout son relief,
mais vous le sentez d'autant plus fort que justement
l'événement vous détourne de vous-même.

C'est parce que vous ne vous regardez pas
que vous vous voyez réellement et spirituellement,
en regardant l'autre et en vous perdant en lui.

C'est cela le miracle de la connaissance authentique.
Dans le mouvement de libération où nous sortons de nous-mêmes,
où nous sommes suspendus à un autre,
nous éprouvons toute la valeur et toute la puissance de notre existence...
Dans ce regard vers l'autre, nous naissons à nous-mêmes.


ÇáÓÇÚÉ ÇáÂä 11:44

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