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ÅÖÇÝÉ ÑÏ
 
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ÞÏíã 2014-06-27, 08:12 ÑÞã ÇáãÔÇÑßÉ : 1
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ÇÝÊÑÇÖí Le Père Goriot de Balzac



Le Père Goriot de Balzac




Roman d'Honoré de Balzac (1835)

Résumé du roman
Paris, automne 1819. Dans une pension miteuse de la rue Neuve-Sainte Geneviève, la maison Vauquer (du nom de sa tenancière), se côtoient des pensionnaires et des habitués du quartier qui ne viennent y prendre que le dîner . Ils ont pour nom Mlle Michonneau, Victorine Taillefer, Madame Couture, Monsieur Poiret, Bianchon, Vautrin, Eugène de Rastignac et le père Goriot. Quelques personnages émergent de ce groupe de pensionnaires falots : Vautrin, mystérieux pensionnaire d'une quarantaine d'années qui se fait passer pour un ancien commerçant; Eugène de Rastignac, fils d'une famille noble et désargentée de Charente venu faire son droit à Paris.
Il y a également le père Goriot, pitoyable rentier de soixante neuf ans qui mène une vie nocturne énigmatique. Il est le plus âgé de la Maison Vauquer et aussi le plus ancien des pensionnaires. Il y est arrivé en 1813 après s'être retiré des affaires. Les premiers temps, sa fortune et ses revenus lui permettaient d'habiter au premier étage l'appartement le plus cossu de la pension. Puis ses revenus diminuant mystérieusement, le vieil homme est monté d'étage en étage, logeant dans des appartements de plus en plus modestes. Il occupe actuellement une mansarde et est devenu le bouc émissaire de la Maison Vauquer. Les autres pensionnaires commentent son infortune avec peu d'élégance et le soupçonnent de se ruiner en entretenant des femmes du monde.
Eugène de Rastignac, jeune "ambitieux", rêve de s'introduire dans la haute société parisienne. Grâce à la recommandation de sa tante, il est invité à l'un des bals que donne Mme de Beauséant, l'une des femmes influentes de Paris. Il est ébloui par cette soirée et s'éprend de la Comtesse Anastasie de Restaud.
Il lui rend visite le lendemain, mais sa maladresse lui vaut d'être brutalement congédié par M. et Mme de Restaud. Rastignac se rend alors chez Mme de Beauséant où se trouve également la duchesse de langeais. Sa gaucherie prête encore à sourire, mais cette visite lui permet de résoudre l'énigme du Père Goriot. Les deux aristocrates se proposent de lui relater le drame du vieil homme : cet ancien négociant a fait fortune pendant la révolution. Il a consacré tout son argent au bonheur de ses deux filles, Anastasie, l'aînée et Delphine, la cadette. Après leur avoir offert une belle éducation, et leur avoir constitué une dot, il a marié Anastasie au Comte de Restaud et Delphine au banquier Nucingen.
Tant que le Père Goriot mettait sa fortune à la disposition de ses filles, ses gendres le ménageaient. Mais maintenant qu'il a des difficultés financières, ils ne lui manifestent qu'indifférence et mépris. Ils n'hésitent pas à l'évincer, ce qui désespère le pauvre homme qui a voué toute sa vie à ses deux filles. Rastignac est ému jusqu'aux larmes par ce récit. Mme de Beauséant prend prétexte de cette histoire pour donner à Rastignac ce conseil : arriver par les femmes. Elle lui suggère de tenter sa chance auprès de Delphine de Nucingen, la seconde fille du Père Goriot.
De retour à la Pension Vauquer, Eugène décide d'apporter son soutien au Père Goriot. Ayant besoin d'argent pour faire son entrée dans le Monde, il écrit également à sa mère et à ses sœurs pour leur demander de lui adresser leurs dernières économies.
Vautrin, qui devine l'ambition qui anime Rastignac lui propose un marché cynique : séduire Victorine Taillefer tandis que lui se charge d'éliminer son frère, seul obstacle à l'obtention par la jeune fille d'un héritage fabuleux. Rastignac épouserait alors Victorine et sa dot d'un million, sans oublier d'offrir à Vautrin une commission de deux cent mille francs. Fasciné, puis indigné par ce marché scandaleux, Rastignac refuse ce pacte diabolique. Vautrin lui laisse quinze jours pour réfléchir.
Le jeune étudiant préfère suivre les conseils de la Vicomtesse de Beauséant . II l'accompagne au Théâtre-Italien, où il se fait présenter Delphine de Nucingen . Il fait une cour assidue à la jeune femme.
De retour à la Pension, Rastignac rend visite au Père Goriot et lui raconte par le menu sa rencontre avec Delphine. Emu, le vieil homme qui croit toujours aux bons sentiments de ses filles, encourage Rastignac à continuer de fréquenter la jolie baronne. Une vraie complicité s'installe entre le Père Goriot et le jeune étudiant.
Eugène de Rastignac devient l'amant de Delphine de Nucingen et ne tarde pas à découvrir ses difficultés financières. Elle lui confie que son mari s'est accaparé de sa fortune et qu'elle ne dispose plus d'aucune ressource personnelle. Elle lui demande également de jouer pour elle à la roulette . Avec les cent francs qu'elle lui remet, Rastignac parvient à gagner, pour elle, sept mille francs . " Vous m'avez sauvée" lui confie-t-elle, lui avouant en même temps l'échec de son mariage avec le baron et les sacrifices qu'elle et sa sœur ont imposés à leur père.
De retour chez Madame Vauquer, Eugène de Rastignac apprend la nouvelle au Père Goriot. Le vieil homme est désespéré d'apprendre les soucis financiers de sa fille. Il souhaite saisir la justice pour lui permettre de retrouver sa fortune.
Rastignac prend goût aux soirées parisiennes, mais il dépense beaucoup d'argent et se montre beaucoup moins chanceux au jeu. Il mesure combien l'argent est essentiel pour s'imposer dans la haute société parisienne, ce que Vautrin ne manque pas de lui rappeler avec beaucoup de cynisme.
Au jardin des plantes, M. Poirer et Mlle Michonneau rencontrent un responsable de la police, Gondureau, qui leur indique la véritable identité de Vautrin : C'est un forçat qui s'est évadé du bagne de Toulon, où il avait le surnom de trompe-la-mort. Gondureau demande à Mlle Michonneau de lui administrer un somnifère et de vérifier qu'il a bien un tatouage à l'épaule.
A la pension Vauquer, Victorine laisse entrevoir à Eugène les sentiments qu'elle éprouve pour lui tandis que Vautrin poursuit secrètement la préparation du meurtre de son frère. Mlle Michonneau acquiert la certitude que Vautrin est le forçat qui s'est évadé du bagne et le fait arrêter. Le même jour un complice de Vautrin tue le frère de Victorine.
Tandis que les pensionnaires de la Maison Vauquer tardent, suite à ces événements, à retrouver leurs esprits, le père Goriot arrive tout souriant en fiacre. Il vient chercher Rastignac et l'invite à dîner avec Delphine, dans l'appartement qu'il vient de lui louer, avec ses dernières économies, rue d'Artois. Le vieil homme logera quant à lui dans une chambre de bonne au dessus de l'appartement d'Eugène.
A La Maison Vauquer, c'est la désolation, les pensionnaires partent les uns après les autres.
Les déboires financiers des deux filles du Père Goriot resurgissent avec plus d'acuité. Le baron de Nucingen indique à sa femme qu'il lui est impossible de lui rendre sa fortune sans que leur couple ne soit ruiné. Quant à Anastasie, elle ne parvient plus à rembourser les dettes causées par son amant, Maxime de Trailles et se voit dans l'obligation de mettre en vente les diamants de la famille. A l'annonce de cette double déroute financière, le père Goriot est victime d'un grave malaise. Bianchon, l'étudiant en médecine, ami de Rastignac, venu en renfort analyse les symptômes qui frappent le vieil homme et diagnostique une grave crise d'apoplexie.
Eugène passe la soirée aux Italiens avec Delphine . Le lendemain, il retourne à la pension Vauquer. Le Père Goriot est très affaibli. Eugène annonce alors à Delphine que son père est mourant mais celle-ci se montre indifférent à son sort.
A la pension, le père Goriot se meurt. Il souhaite une dernière fois voir ses deux filles, mais celles-ci demeurent tristement absentes. Seuls Rastignac et son ami Bianchon sont là pour accompagner les derniers moments du vieil homme. Eugène règle les derniers soins et l'enterrement du père Goriot; puis, accompagné du seul Bianchon, il assiste à la cérémonie religieuse. Le convoi funéraire se rend alors au Père Lachaise. "A six heures, le corps du père Goriot fut descendu dans sa fosse, autour de laquelle étaient les gens de ses filles, qui disparurent avec le clergé aussitôt que fut dite la courte prière due au bonhomme pour l'argent de l'étudiant. Quand les deux fossoyeurs eurent jeté quelques pelletées de terre sur la bière pour la cacher, ils se relevèrent et l'un d'eux, s'adressant à Rastignac, lui demanda leur pourboire. Eugène fouilla dans sa poche et n'y trouva rien ; il fut forcé d'emprunter vingt sous à Christophe. Ce fait, si léger en lui-même, détermina chez Rastignac un accès d'horrible tristesse. Le jour tombait, un humide crépuscule agaçait les nerfs, il regarda la tombe et y ensevelit sa dernière larme de jeune homme, cette larme arrachée par les saintes émotions d'un cœur pur, une de ces larmes qui, de la terre où elles tombent, rejaillissent jusque dans les cieux. Il se croisa les bras, contempla les nuages, et le voyant ainsi, Christophe le quitta.
Rastignac, resté seul, fit quelques pas vers le haut du cimetière et vit Paris tortueusement couché le long des deux rives de la Seine, où commençaient à briller les lumières. Ses yeux s'attachèrent presque avidement entre la colonne de la place Vendôme et le dôme des Invalides, là où vivait ce beau monde dans lequel il avait voulu pénétrer. Il lança sur cette ruche bourdonnant un regard qui semblait par avance en pomper le miel, et dit ces mots grandioses :
- A nous deux maintenant !
Et pour premier acte du défi qu'il portait à la Société, Rastignac alla dîner chez Mme de Nucingen."







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ÇÝÊÑÇÖí ÑÏ: Le Père Goriot de Balzac


Le père Goriot- étude sur l'oeuvre

Eugène de Rastignac, héros balzacien s'il en
est, figure dans le Père Goriot, Les Illusions
perdues, Etude de femme, La Peau de chagrin, La Maison Nuncigen...

Eugène de Rastignac fait son apparition dans le Père Goriot. C'est un étudiant plutôt sympathique, fils de bonne famille, digne dans sa pauvreté , intelligent, idéaliste. Le jeune homme est hébergé dans la pension Vauquer. Il est le seul, dans cet établissement à tenir tête à Vautrin, un personnage aux allures de bourgeois rangé qui cache un bien mystérieux passé . Le jeune provincial a pourtant un handicap : il est dominé économiquement par Vautrin. Faiblesse qu'il espère passagère, car Rastignac est ambitieux et il souhaite "arriver".

Il est d'ailleurs un paragraphe que des milliers d'adolescents ont lu et relu, c'est l'un des derniers du Père Goriot : Le Père Goriot, ancien négociant, qui avait deux filles, et qui s'était retiré à la pension Vauquer, vient de mourir. Ces dernières, qu'il aimait passionnément, il est parvenu à les marier richement. Pourtant , lorsqu'elles apprendront sa mort , les filles du Père Goriot feront preuve à son égard d'une indifférence glaciale. Eugène de Rastignac, lui, qui a veillé le vieil homme, son voisin, dans son agonie, assiste à l'enterrement, plein de tristesse : " Le jour tombait, un humide crépuscule agaçait les nerfs, il regarda la tombe et y ensevelit sa dernière larme de jeune homme, cette larme arrachée par les saintes émotions d'un coeur pur, une de ces larmes qui, de la terre où elles tombent, rejaillissent jusque dans les cieux. Il se croisa les bras, contempla les nuages, et le voyant ainsi, Christophe le quitta.
Rastignac, resté seul, fit quelques pas vers le haut du cimetière et vit Paris tortueusement couché le long des deux rives de la Seine, où commençaient à briller les lumières. Ses yeux s'attachèrent presque avidement entre la colonne de la place Vendôme et le dôme des Invalides, là où vivait ce beau monde dans lequel il avait voulu pénétrer. Il lança sur cette ruche bourdonnant un regard qui semblait par avance en pomper le miel, et dit ces mots grandioses : - A nous deux maintenant !
Et pour premier acte du défi qu'il portait à la Société, Rastignac alla dîner chez Mme de Nucingen."

Puis, dans un autre roman de la Comédie Humaine, Eugène de Rastignac aura une liaison avec Delphine de Nuncingen, une femme mariée de sept ans son aînée. Leur aventure se poursuivra , au travers de nombreux romans de la Comédie Humaine, jusqu'au jour où pour le garder, elle lui fera épouser sa fille ( Le Député d'Arcis) .



Flannan Obé, Jocelyn Quivrin et Alika Del Sol qui, dans la série de France 2 incarnent respectivement Lucien de Rubempré, Eugène de Rastignac et Elsa.


Rastignac ou les ambitieux

France 2 a réalisé Rastignac, (quatre épisodes d'une heure trente) , une version décoiffante de l'oeuvre de Balzac.
Pour mettre au goût du jour Balzac, Images et Compagnie a fait appel à Eve de Castro et Natalie Carter : "Dans le langage courant, Rastignac incarne le prototype de l'ambitieux, il allait donc définir l'ambition dans le monde d'aujourd'hui." déclare Eve de Castro.
Eugène de Rastignac veut profiter de la vie et n’a que faire de se plier aux règles du jeu social. Lucien de Rubempré, idéaliste, veut servir l’Etat et les valeurs auxquelles il croit. Ce duo est complété par Elsa, jeune avocate habitée par la justice. Eugène et Lucien en sont amoureux. Elle les aimera tous les deux. Rastignac ou les ambitieux :destins croisés de trois amis, aventure moderne d’une certaine réussite.
Pour interpréter ce scénario, Alain Tasma, le réalisateur, s'est entouré de comédiens expérimentés (Zabou Breitman, Jean-Pierre Cassel, Michel Aumont ou encore Sophie Broustal) et a donné leur chance à trois jeunes acteurs pour incarner les rôles principaux : Jocelyn Quivrin, Flannan Obé et Alika Del Sol.
Ces trois acteurs font preuve d'une belle complicité à l'écran : "Il y a eu tout de suite une connivence entre Jocelyn, Flannan et moi. Nous avons eu un fou rire et tout s'est enchaîné naturellement. De toute façons, il y a des similitudes entre notre façon d'être dans le film et dans la vie" déclare Alika Del Sol.
Alika Del Sol laisse le mot de la fin à Jocelyn Quivrin : "J'adore Rastignac. C'est génial d'interpréter un personnage comme ça. Tu rencontres plein de jolies filles, tu roules dans une grosse bagnole, tu as des super fringues, tu es logé à l'hôtel. Pendant quatre mois et demi, tu planes à cent mille. C'est chanmé !"


Eugène de Rastignac et la sulfureuse Margaux

Episode 1
Eugène de Rastignac, Lucien de Rubempré et Elsa Romieux : un trio de rêve. Ils sont jeunes, beaux, l’avenir leur appartient. Mais la vie transforme jour après jour les espoirs en illusions perdues… Blessé de n’avoir su imposer Elsa comme sa fiancée à son terrible père, Eugène laisse libre cours à son ambition : il se sert de la sulfureuse Margaux pour devenir le plus provocateur des animateurs de radio. Et ça marche…
Lucien de Rubempré qui croit avoir choisi la voie royale de la haute fonction publique, ne sait pas encore qu’il a été repéré par le machiavélique Vautrin… Elsa, par dépit, se console dans les bras du tendre et idéaliste Rubempré. La voilà enceinte… Duquel de ses deux amants


Episode 2
Pour tenter d’oublier Elsa, Eugène de Rastignac accumule les conquêtes. Ça marche de mieux en mieux pour lui dans l’univers de la radio. Définitivement blessée, Elsa quitte Paris ; elle se lance à corps perdu dans son métier d’avocate et décide d’élever seule sa petite Marine. Lucien de Rubempré entre au cabinet de Diane Langeais, ministre de l’environnement et devient son amant. La rumeur se répand bientôt qu’en Bretagne, de l’eau serait contaminée par du plomb. Lucien de Rubempré se rend-il compte que Vautrin le tient et va le mouiller jusqu’au cou?

Episode 3

Grâce à l’argent donné par l’étrange Lawrence, Eugène de Rastignac décide de lancer sa propre émission. Il devient le roi du Tout Paris branché qui se bouscule pour assister à ses fêtes et à son show mémorable… Elsa, toujours idéaliste, met sa vie et celle de sa petite fille en danger en publiant un livre qui dénonce les magouilles politiques. Ne reculant devant rien, elle part en Bretagne enquêter sur l’affaire de l’eau polluée. De son côté, Lucien de Rubempré, candidat aux élections législatives, est de plus en plus compromis dans le scandale de l’eau contaminée au plomb. Il se refuse à l’évidence et reste sourd à tous les conseils de ses amis.

Episode 4
Voici venu le temps des règlements de comptes… Lucien de Rubempré tente de fuir l'emprise étouffante de Diane Langeais avec Macha, que Vautrin lui a présentée... Elsa a compris que rien ne peut sauver Lucien. Eugène de Rastignac, au faîte de la gloire, refuse d’intervenir. Le trio n’existe plus. Impliqué dans un procès dû à une vieille histoire, Rastignac est prêt à tout laisser tomber. Elsa le défend.


Un scénario à 4 mains : Interviews d'Eve de Castro et de Natalie Carter

Eve de Castro est écrivain et scénariste.
Natalie Carter est scénariste et écrit des dialogues pour la télévision et le cinéma.

Quelle est la genèse de Rastignac ?
Eve de Castro : Dans le langage courant, Rastignac incarne le prototype de l'ambitieux, il fallait donc définir l'ambition dans le monde d'aujourd'hui. Or, celle-ci m'a semblée plus multiforme qu'elle ne l'était au XIX e siècle où elle passait soit par la finance soit par la politique -chez Balzac, ce sont les seules voies où elle se réalise de manière positive. En outre, dans La Comédie humaine, les femmes sont les " ascenseurs " de l'ambition; on grimpe dans le monde politique, financier, par le truchement de maîtresses qui élèvent leurs amants dans les strates du pouvoir. C'est beaucoup moins vrai à l'heure actuelle, les femmes étant trop occupées à s'ouvrir leurs propres portes pour se soucier de le faire pour d'autres.

Avez-vous pensé, dès le départ, au trio d'amis et d'ambitieux que sont Rastignac, Elsa et Rubempré ?
Eve de Castro : C'était le présupposé de départ : chacun incarnant une forme d'ambition, chacun ayant des revanches à prendre. Parce que s'il n'y a pas au départ une blessure que l'on s'acharne soit à exploiter, soit à cacher, il y a moins de raison d'aller de l'avant. Dans mon esprit, notre Rastignac ne devait être intéressé ni par le pouvoir, ni par l'argent, mais par une forme de jouissance. Il vit dans l'instant, sur le devant de la scène, mais il n'a ni plan d'avenir, ni politique de l'ambition.

Natalie Carter : Cette quête - presque suicidaire - de la jouissance, lui apporte peu de vrai plaisir et aucun bonheur. Ce n'est pas ce qu'il recherche, d'ailleurs. Rastignac n'est pas un jeune homme heureux. Au fond, c'est un personnage très noir et auto-destructeur.

Eve de Castro : A la radio, on rencontre beaucoup de jeunes qui bouffent ainsi la vie par les deux bouts parce que la précarité de leur situation les y pousse : un jour star, l'autre déchu.

Et pour Rubempré ?
Eve de Castro : Comme dans La Comédie humaine, Rubempré est un idéaliste. Il est très séduisant mais suffisamment faible de caractère pour être manipulé par Vautrin. Ce dernier, comme chez Balzac, est l'incarnation du mal. Toutefois, il est d'une certaine manière " rédempté " par l'amour qu'il porte à Lucien. Une passion qui le met quasiment au-dessus de toute forme de jugement.

Quant à Elsa, elle ne doit rien à Balzac puisque vous l'avez, comme d'autres personnages, totalement inventée…
Eve de Castro : Néanmoins, on a choisi une beurette en réfléchissant aux préjugés du monde de Balzac et à ceux de nos contemporains. Qu'est-ce qui pouvait déranger et être un souci existentiel dans la France d'aujourd'hui ? A l'heure actuelle, être arabe de la deuxième génération est encore nettement perçu comme une différence et donc vécu comme telle.

Comment en êtes-vous venues à travailler à quatre mains ?
Eve de Castro : Les définitions et les bornes de départ étaient extrêmement floues : un Rastignac et un Rubempré qui, d'Angoulême, débarquent à Paris. A partir de là, une histoire est née que j'ai donnée à lire à Natalie avec beaucoup, beaucoup d'inquiétude. Comme elle a bien aimé, nous avons travaillé ensemble. Car si construire une saga, c'est comme construire un roman, descendre dans le détail, dans les dialogues et rendre vivants les personnages, c'est une autre histoire. Ça je l'ai appris avec Natalie. C'était la première fois que j'écrivais un scénario ; la pro c'est elle.

Natalie Carter : Je suis arrivée dans une histoire qui existait déjà. A partir de la trame d'Eve, on a défait et recousu, enlevé et reconstruit, épisode par épisode. On a aussi rebâti les personnages en réfléchissant à leurs motivations et à la façon dont ils allaient évoluer. Au début, Eve tenait beaucoup à ce que l'on écrive les dialogues en se parlant face à face. Comme je ne la connaissais pas, je lui ai dit qu'on n'y arriverait pas ainsi.

Eve de Castro : J'étais déçue, déçue, déçue… (rires)

Natalie Carter : Mais... c'est ce que l'on a fini par faire. On se mettait en face l'une de l'autre avec cinq théières. On a beaucoup travaillé et on s'est beaucoup amusées. On a ri énormément et on est devenues très amies.

Eve de Castro : Ah oui ! J'ai des souvenirs à quatre heures du matin dans son escalier. On a travaillé comme des folles, jour et nuit, avec une passion totale, une espèce de dévotion tout à fait exclusive et on adore le résultat ; les acteurs sont bouleversants.

Natalie Carter : C'est vraiment la première fois que tout cela se passe - et Dieu sait que nous n'avons pas écrit une histoire heureuse ! - dans un bonheur pareil. Pour l'écriture, comme pour la complicité immédiate avec le réalisateur.

Eve de Castro : Je ne connaissais pas Alain (Tasma), on s'est vus et on s'est beaucoup plu.

Natalie Carter : On s'est adorés ! Il a été très présent pendant l'élaboration des différentes moutures. Il donnait son avis sans jamais l'imposer, expliquait ce qui le gênait, faisait des suggestions, écoutait les nôtres… Il avait d'excellentes idées et il était en permanence à l'écoute.

Eve de Castro : Il était aussi très diplomate… ce qui n'était pas facile… Il en prenait deux de front, en plus! (rires). Il s'est complètement approprié l'histoire sans nous en " désapproprier ". C'est vraiment une expérience heureuse.
Avec les différentes affaires (celle du saturnisme, du financement des partis et de la franc maçonnerie), vous êtes d'ailleurs en pleine actualité…

Eve de Castro : Oui, ça tombe bien, non? (rires) Les journaux parlent actuellement de saturnisme dans le XIX e arrondissement ; une enquête a été ouverte et la ville de
Paris devra probablement dédommager les malades. Je cherchais une affaire rappelant un peu celle du sang contaminé. Il fallait que Lucien soit désigné comme bouc émissaire, tout le monde se cachant sous son chapeau. Quant à l'affaire de la franc-maçonnerie, c'est le pavé dans la mare. Au départ, la question était : quel pouvoir ou congrégation Vautrin aurait-il pu détourner aujourd'hui ?

Dans Illusions perdues, ne s'agit-il pas de l'habit religieux ?
Eve de Castro : Oui, mais aujourd'hui la religion n'a plus la même importance. Dans notre histoire, Vautrin détourne donc pour son propre profit les idéaux maçonniques. Avec une
histoire comme celle-ci, nous pouvions montrer tout ce qu'il y a de souterrain dans la société d'aujourd'hui.

Natalie Carter : Or la franc-maçonnerie, tout le monde sait qu'elle existe, qu'elle est puissante, mais, à part les initiés, personne ne sait au juste comment ça se passe. C'est un sujet de fantasme.

Eve de Castro : Je ne la connaissais que par La flûte enchantée (rire) et ça me faisait rêver. Alain a rencontré les francs- maçons. Ils lui ont demandé quelques corrections et ont permis qu'il tourne dans une loge.

D'où vous vient toute cette imagination?
Eve de Castro : Ce n'est pas une question d'imagination, il suffit de regarder autour de soi.
Natalie Carter : Rien de ce qui est raconté dans Rastignac n' est invraisemblable.
Eve de Castro : Tout ce qui est dans cette histoire est tiré de faits tout à fait réels…
Natalie Carter : Enfin Eve…
Eve de Castro : Oui, seulement, on ne les a pas tous vécus ! (rires)
(d'après dossier de presse fourni par France 2)










BALZAC
1799 - 1850

Shakespeare seul a enfanté une humanité aussi large et aussi vivante.
Emile Zola, 1881

Avec quatre-vingt onze romans et plus de deux mille personnages, dont certains devenus des légendes littéraires, comme le Père Goriot, Rastignac ou César Birotteau, Balzac a construit une œuvre, La Comédie Humaine, qui reconstitue un demi-siècle de notre histoire, de la Restauration à la Monarchie de Juillet, " embrassant toute une société dans son fourmillement humain, la multiplicité de ses lieux et de ses milieux, et l'enchevêtrement de ses détails matériels".
Ce qui impressionne chez Balzac, c'est son énergie et sa puissance de travail. Comme l'écrit Jean d'Ormesson, " il n'y a pas dans les lettres françaises, d'image plus familière que celle de Balzac, installé en robe de chambre, une cafetière fumante devant lui, au cœur de la nuit, à sa table de travail. " Il arrivait à Balzac d'y passer jusqu'à dix huit heures d'affilée.

Puis il y a chez lui ce talent d'observation : ses descriptions d'une rue de Paris ou d'une ville de province, de vêtements, de mobiliers, ou d'habitats émanent d'un chroniqueur incroyablement attentif à tous les aspects du réel. Ce don d'observation, parfois il en joue : " j'ai été pourvu d'une grande puissance d'observation , écrit-il à Mme Hanska , parce que j'ai été jeté à travers toutes sortes de professions, involontairement …". En effet ses échecs dans l'imprimerie et ses déboires financiers ont lancé à ses trousses une horde d'huissiers intraitables. De ces expériences douloureuses, il fait bon usage pour camper des situations et des personnages plus vrais que nature.
A l'inverse, parfois il se défend d'user de ce talent d'observateur. On connaît sa fameuse réplique : " Comment voulez vous que j'ai le temps d'observer, j'ai à peine celui d'écrire ? " Car Balzac ne se contente pas de décrire la réalité, il y a chez lui l'intuition de l'alchimiste qui cherche au delà des limites de sa propre expérience : " j'enveloppe alors le monde par ma pensée, je le pétris, je le façonne, je le pénètre, je le comprends".
Balzac laissera une œuvre inachevée : La Comédie humaine comprend quarante-six romans à l'état de projet. Epuisé, à bout de forces, l'auteur de Splendeurs et Misères des Courtisanes meurt à cinquante et un ans, après avoir réalisé son rêve : épouser la comtesse Hanska . Selon la légende, lorsqu'il s'éteint, en 1850, son dernier mot fut pour appeler à son secours Bianchon, le médecin qu’il avait créé dans la Comédie humaine : l'œuvre, gigantesque, se confondait avec la réalité .

Rastignac ou les ambitieux, la série de France 2

"La méditation de Rastignac" de Balzac (1835)
Ce texte est extrait du "Père Goriot" écrit par Balzac.
"Le père Goriot" est extrait de la comédie humaine. C'est un roman d'apprentissage.
"Eugène de Rastignac était revenu dans une disposition d'esprit.....Il ne voulut ne rien devoir qu'à son mérite"
I L'apprentissage

Phrase d’appel :Rastignac prend conscience que son apprentissage a commencé.
Son apprentissage est plutôt social que culturel Il a du temps pour découvrir Paris Succession de verbe « connaître, étudier … » => activités de Rastignac Rastignac va subir des initiations successives : « Champs Elysée » « théâtre » Champ lexical de l’apprentissage. Petit à petit il quitte son innocence : « il se perverti » Il suit un itinéraire mental vers la réussite sociale. Il y a une évolution dans sa capacité à juger Avant il considérait ses sœurs belles maintenant il préfère les femmes de Paris. Ses valeurs sont renversées.
Conclusion partielle : Rastignac évolue et se pervertit peu à peu.
Transition : Pendant cet apprentissage Rastignac devient ambitieux.
III La conquête de Paris
Phrase d’appel : Dans cet extrait Rastignac se lance à la conquête de Paris.
Rastignac met en parallèle la vie de province et la vie parisienne => il choisit la vie de Paris.
Il compare la richesse de Paris et la simplicité de la province.
Il a un regard méprisant sur sa famille.
Il désire les choses qu’il voit
Il ne peut que réussir : « son ambition avait décuplé »
Il est prêt à tout même à oublier les valeurs enseignées par sa famille.
Conclusion partielle : Il a le désir d’être reconnu par la société de Paris.


Conclusion

Balzac s’identifie à Rastignac, il avait 2 sœurs dont 1 Laure (prénom en commun) Balzac a fait les mêmes études et était lui aussi, dans sa jeunesse un jeune ambitieux. Balzac veut montrer à quel point les femmes, la fortune et le paraître ont une influence sur la vie sociale. Rastignac reçoit une lettre d’invitation au bal => il va donc pouvoir partir en campagne.
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Biographie de Balzac
résumé du "Père Goriot" + axes de lecture
Commentaire composé du "monologue de Madame de Beauséant"de Balzac

"Le monologue de madame de Beauséant" de Balzac (1835)
Ce texte est extrait du "Père Goriot" écrit par Balzac.
"Le père Goriot" est extrait de la comédie humaine. C'est un roman d'apprentissage.
"Eh bien! monsieur de Rastignac...sinon servez-vous d'elle"
I Le combat impitoyable

Phrase d’appel : Madame de Beauséant veut les lui expliquer les choses tel qu’elles sont : il faut livrer bataille pour obtenir sa place dans la société.
Pour cela il faudra oublier les sentiments (opposition avec les valeurs provinciales)
Métaphore avec les chevaux de poste dépréciative => il faut être agressif et sans pitié.
S’il veut survivre il faudra attaquer.
Succession d’impératifs qui rythment et martèlent le texte.
Elle décrit un monde binaire => les bourreau et les victimes
Si l’on a des sentiments on se crée des faiblesse dont les autres se serviront pour faire de nous des victimes.
Métaphores guerrières => « frapper »
Conclusion partielle : Pour trouver sa place dans cette société il faut livrer un combat.
Transition : Elle veut montrer que ce monde est infâme parce que les femmes le représente.


II Le rôle des femmes

Phrase d’appel : Les femmes révèlent les apparences .
Les deux filles Goriot en sont un bon exemple.
Restaud, bien né, se marie a Anastasie pour l’argent et Anastasie épouse Restaud pour le titre de noblesse et l’appartement boulevard Saint Germain => symbole de la noblesse.
Donc elle épouse Restaud pour le paraître.
Baron de Nulcingen => ridiculisé
« laperait-elle » => métaphore animalière et « boue » terme dépréciatif
Le pouvoir de l’argent fascine les femmes.
Rastignac doit se servir des femmes (il choisit Delphine)
Le choix d’une femme ne se fait pas avec les sentiments mais avec les critères « jeunes… »
Les 2 sœurs sont très jalouses => Si Dephine passe la Seine et s’intègre dans la société aristocrate alors elle prendra sa revanche sur sa sœur car elle aura les relations + l’argent.
Les femmes sont cruelles => les 2 sœurs + la duchesse de Langeais
Madame de Beauséant connaît le « Livre du monde » =>histoire des sentiments et du paraître.
Transition : Pour connaître ce monde il faut souffrir.
III La connaissance par la souffrance
Madames de Beauséant et Rastignac n’ont pas tout à fait perdus leurs sentiments.
Madame de Beauséant souffre à cause de d’Ajuda et demande à R. de cacher ses sentiments car c’est ceux-ci qui le feront souffrir.
Comparaison des sentiments à un « trésor »
La richesse c’est l’amour pas l’argent
R. devrat souffrir (sentimentalement) pour trouver sa place dans la société.
Madame de B. est l’une des reine de Paris mais n’a personne à qui se confier et choisit R. car il n’est pas encore corrompue.

Conclusion

La leçon de Balzac est pleine de réalisme. Leçon très importante dans l’apprentissage de Rastignac car il va perdre ses illusions et va découvrir le rôle des femmes.
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Biographie de Balzac
résumé du "Père Goriot" + axes de lecture
Commentaire composé de la "méditation de Rastignac"de Balzac







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