منتديات الأستاذ التعليمية التربوية المغربية : فريق واحد لتعليم رائد

Hier , il m'est arrivé un de ces trucs....à vous couper le souffle.Non, rassurez-vous : je n'ai pas rencontré de génie dans une citrouille , ni même un tapis volant dans le marché de la brocante.A vrai dire,j'ai trouvé une vieille mallette remplie de billets de banque...des billets tous neufs.Bien entendu, je n'ai pas hésité à m'accaparer cette trouvaille et m'éloigner le plus loin possible de ce lieu magique .Dans un coin , j'ai ouvert la mallette et j'ai constaté qu'elle contenait beaucoup d'argent.
Dans de telles situations , le plus sage est d'aller chez soi pour compter l'argent à tête reposée.En effet , j'ai aussitôt rebroussé chemin vers ma modeste demeure.Malheureusement , des invités m'attendaient près de la porte.Dès qu'ils me virent, ils accoururent vers moi.Les uns m'embrassèrent, d'autres me serrèrent la main, tandis que certains (malpolis) me tapèrent sur l'épaule à me faire cracher mes poumons...Pour vous dire.
L'ainé d'entre eux (qui est mon oncle) me dit : mon cher neveu , j'ai besoin de ton aide.Comme il est trois fois plus costaud que moi, j'en déduis avec soulagement qu'il n'avait pas besoin de mes biceps .D'ailleurs les deux quintaux de graisses qui l'accompagnaient et qui constituaient ses deux fils chéris feraient un idéal support d'aide.Donc, de quel genre d'aide avait -il besoin de moi?
Je lui ai donc posé la question et la réponse ne tarda pas : mon adorable neveu , pleurnicha-t-il, j'ai besoin d'un demi million de centimes.
Bien entendu, mon oncle savait bien que son adorable neveu était aussi fauché que du blé.Cependant, il espérait que je pourrais bien lui procurer cette formidable somme auprès de mes amis.
S'il te plait , supplia-t-il, ne me déçois pas
Ok, ok , ai-je répondu, va m'attendre dans le café du coin ; tu peux te faire servir une boisson en attendant mon retour
Il ne manqua pas de me faire remarquer la présence de ces enfants , à savoir les deux costauds et la boulotte (sa fille évidemment)
Bien sûr, bien sûr, ai-je approuvé.Eux aussi , ils ont droit chacun à une consommation
Aussitôt, je suis rentré chez moi tout en fermant à double tour.Heureusement pour moi, ma femme n'était pas là et elle ne reviendrait pas de sitôt; quant à ma fille elle est à la fac et mon fils au lycée.Ils ne reviendraient pas avant midi.
Dans la chambre à coucher , je comptai cinq mille dirhams que je mis dans une enveloppe .Sur ce , je rejoignis directement ma famille qui avait besoin de mon aide.Justement, j'étais tombé au bon moment pour les aider.Figurez-vous que ces étranges consommateurs ont vidé deux caisses de limonades , une dizaine de tasse de café et trois théières.Au moment où j'arrivais sur les lieux , mon oncle distribuait des coups de poings au garçon de café ; tandis que les trois pieds nickelés cassaient les tables et les tabourets .On criait on hurlait , on demandait au secours .Bref, c'était la panique générale.Mon oncle lâcha le groom et s'approcha de moi et me dit d'un ton mielleux:Tu as apporté mon argent , mon fidèle neveu
Son fidèle neveu était plutôt ahuri, abasourdi, étonné et bouche bée.Il regardait les dégâts et n'en croyait pas ses yeux.
Je m'approchai du garçon et l'apostrophai ; combien vous-dois-je pour les consommations et....la casse des tables et les tabourets?
Ce dernier ne se le fit pas dire deux fois.Aussitôt, il sortit de sa poche un carnet et un stylo.Puis, il écrivit durant deux ou trois minutes .Sur ce, il me tendit la feuille arrachée du carnet
Voilà ! conclut-il
Je sursautai en lisant la somme : quoi cinq mille dirhams ?
Si ça ne vous plait pas, dit-il, je pourrai toujours appeler police secours
S'il te plait, me supplia mon oncle, paie-le
Je lui remit l'enveloppe tout en ajoutant : le compte y est
Donc , nous quittâmes les lieux vers le jardin public.Là au moins , ils ne pourraient pas faire de dégâts.En chemin, mon oncle ne cessait de me faire savoir qu'il était vraiment désolé et que ce n'était pas son intention et qu'il ferait tout pour avoir le demi million dans les plus brefs délai
Bien entendu , je le réconfortai : pas de soucis mon oncle ce n'est rien .Tout est bien qui finit bien
Et d'ajouter ; restez dans ce jardin, je vais vous chercher la somme d'argent dont vous avez besoin
Mais, mais bégaya-t-il .C'est invraisemblable
Je le rassurai ; sois tranquille , oncle adoré.Heureusement pour vous : j'ai mis un peu d'argent de côté.Attendez-moi , je vais le chercher
Et j'accourus chez moi
Arrivé chez moi , je trouvai ma femme à m'attendre toute gaie : tiens , tu es déjà de retour
Ben , oui, articulai-je- aussi surpris qu'étonné
Elle me tendit cent dirhams
Tiens dit-elle je t'ai débarrassé de ta vieille mallette par ce billet qui va te rendre heureux
Pas la peine de vous dire que je me suis dirigé vers la chambre pour chercher ma mallette sous le lit, mais en vain
Ma conjoint m'avait rejoint : Ne te préoccupe surtout pas j 'ai vidé son contenu dans la poubelle
Mais, criai-je- de toutes mes forces, tu as jeté de l'argent ma chère femme
Cette dernière partit d'un rire et dit ; quel naïf tu es mon cher époux ! ce sont simplement des reproductions de billets de banque...comme celles qu'on trouve dans le jeu du monopoly

PS: cette histoire n'a aucun sens (de la réalité bien sûr), mais , elle peut vous faire rire et c'est ça l'important
Notez aussi qu'elle m'a été raconté par un fou.Le pauvre , il était muet et sourd
Une histoire à dormir debout