ãäÊÏíÇÊ ÇáÃÓÊÇÐ ÇáÊÚáíãíÉ ÇáÊÑÈæíÉ ÇáãÛÑÈíÉ : ÝÑíÞ æÇÍÏ áÊÚáíã ÑÇÆÏ

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ÓÚíÏÉ ÓÚÏ 2013-07-07 23:02

ÇáãÔÇÑßÉ 29: houmidi59
 



Nouvelle : Saleh ou Taleh

Je m’appelle Saleh. Comme vous le constatez, mon nom signifie de bonnes choses. D’un côté, il signifie utile ; et d’un autre, tout simplement bon. Cependant, pour ne rien vous cacher, je ne possède pas ces deux vertus. Je suis quelqu’un de méchant et qui aime voir souffrir son contemporain. Bon, laissez-moi vous raconter mon histoire : je suis né dans une famille très pauvre .Mon père réparait et vendait des chaussures et ma mère faisait le ménage chaque matin chez une famille bourgeoise qui habitait dans un autre quartier que le nôtre. J’ai deux frères et une sœur , tous plus âgés que moi. L’ainé vivait à l’étranger ; le cadet passait tout son temps à errer dans les rues ; quant à ma sœur, après son mariage , elle a déménagé dans une autre ville. Bien entendu, elle nous rend visite une fois ou deux tous les six mois. Moi, vous devez bien le savoir : j’allais à l’école du quartier pour un certain temps. Aussitôt, c’était l’école buissonnière que je fréquentais. Mon paternel s’en est vite aperçu. Alors, il m’a donné une de ces fessées. Après, il m’a confié à un menuisier pour apprendre le métier. Ce dernier me traitait comme une bête. Alors, une fois de plus, je me suis sauvé. Bien entendu, mon père m’a retrouvé en compagnie de quelques vagabonds entrains de boire du vin. Une fois de plus, il m’a bien rossé. Alors, il a pensé me donner une seconde chance : travailler dans le commerce. Justement, un épicier cherchait un apprenti pour porter les commissions à un vieux couple français. Comme, je savais bien écrire et parler en français, on m’accepta sur le champ. Au début, ça se passait bien .Les deux sexagénaires se comportaient bien avec moi. D’ailleurs, il me considéraient comme leur propre fils. Chaque jour, je leur apportais un panier garni de fruits et de légumes et autre plein de choses succulentes : du fromage, de la confiture, du beurre, du chocolat, et même des friandises. Vous devez bien le savoir, les âmes méchantes rengorgent nos rues. En effet l’une d’elles me proposait des pièces de monnaie en échange du contenu de mon panier. Au début, je vendais une ou deux portions de fromage ou une barre de chocolat… Bien sûr à moitié prix. Le vieux couple ne me faisait jamais des reproches ; et je crois que cela m’avait incité à aller de l’avant. Alors, un jour, j’ai tout vendu et j’ai disparu pour un bon bout de temps. Cette fois, c’est mon frère qui m’a mis la main dessus. Il se trouve qu’il complotait avec des individus louches le vol d’une voiture, quand, je suis passé tout près d’eux. Justement, à la maison, on me cherchait et mon père avait promis une récompense à celui qui retrouverait son fils chéri

Cette fois mon absence avait duré plus d’un mois. Durant ces trente jours, j’avais fait la connaissance de jeunes délinquants qui m’avaient initié à la mendicité. Vraiment, ils avaient des trucs à faire fondre les cœurs les plus coriaces. Cela nous rapportait assez d’argent pour manger, boire et se divertir .Donc, mon frangin, qui voulait faire d’une pierre deux coups, m’a emmené au domicile familial tout en recommandant à sa bande de poursuivre l’opération. Cela avait mal tourné pour ces voleurs de poules. La police leur est tombée dessus en flagrant délits. Les malheureux devraient passer quelques mois au frais. Pure coïncidence, c’était la saison de l’été. Bref, mon père m’a ligoté à tel point que je ressemblais à une saucisse ; et m’a donné une formidable raclée qui m’avait fait oublié les deux précédentes.Cette fois je ne pouvais pas sortir, puisqu’il m’a emprisonné dans un débarras sur la terrasse. J’ai dû rester toute une saison. Un jour, mon frère est venu de l’étranger. Il était en compagnie d’une jolie femme blonde. Bien entendu, le paternel m’a remis en liberté tout en me faisant comprendre qu’il me tenait à l’œil. Comme il était borgne, je ne me souciais guère de ses menaces. Donc, j’ai repris ma vie de vagabond et de mendiants. Cette fois, avec l’argent que je rapportais, j’ai acheté un djellabah pour mon père, une gandoura pour ma mère ; et pour mon frère une montre quartz. Tout le monde était satisfait de mon nouveau comportement. Enfin, ils allaient me laisser tranquille pour un certain temps. Malheureusement, les copains et moi on s’est disputé et ils m’ont mis à la porte. Bien entendu, je suis retourné chez moi prêt à faire n’importe quoi .Finalement, j’ai compris une chose essentielle : les seuls qui ne peuvent ni te rejeter ou te nier sont tes parents. Alors, mon ami, prends-en soin.
Franchement, je m’appelle Saleh et j’ai intérêt à l’être.
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BOUEDINA1981 2013-07-08 09:04

ÑÏ: ÇáãÔÇÑßÉ 29
 
BITAWFI9

ãíãæä ÈæÌäÇä 2013-07-08 23:24

ÑÏ: ÇáãÔÇÑßÉ 29
 
on vous souhaite tous le bien du monde ......merci d'etre avec nous....

ÈÇáÊæÝíÞ 2013-07-09 06:50

ÑÏ: ÇáãÔÇÑßÉ 29
 
ÃÕáÍ Çááå ÃãæÑßã¡ ÊÚÈíÑÞÕÕí ÐæÞí æ ãÈÇÔÑ

Çã Òíä 2013-07-09 18:34

ÑÏ: ÇáãÔÇÑßÉ 29
 
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ÇáÓÇÚÉ ÇáÂä 04:51

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