ãäÊÏíÇÊ ÇáÃÓÊÇÐ ÇáÊÚáíãíÉ ÇáÊÑÈæíÉ ÇáãÛÑÈíÉ : ÝÑíÞ æÇÍÏ áÊÚáíã ÑÇÆÏ

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-   textes choisis (https://www.profvb.com/vb/f260.html)
-   -   Balimako (https://www.profvb.com/vb/t115272.html)

ÇáÔÑíÝ ÇáÓáÇæí 2013-02-24 18:35

Balimako
 
Balimako

Balimako était le plus heureux des petits noirs. Il passait son temps à jouer et à chanter, depuis l'heure ou le soleil sort de la mer,d'un côté de l'île,
jusqu'à celle ou il y éteint sa boule de feu,de l'autre.

Or, un jour, arriva de très loin, de l'autre bout du monde, un navire chargé d'hommes blancs. Balimako n'avait jamais vu d'hommes blancs.
La première fois qu'il en rencontra un, il eut très peur et resta deux jours caché au fond de sa case. Le troisième, en sortant cueillir des mangues, il rencontra la petite fille d'un homme blanc.

Elle portait au cou un collier de perles, un bracelet d'or au poignet et un ruban couleur de ciel dans ses cheveux. Elle lui parut très belle. Il en laissa tomber son panier de mangues. La petite fille blanche se retourna et lui tira la langue.

Balimako pensa c'était la manière des hommes blancs de se dire bonjour.
Il tira aussi la langue, une langue très longue, plus longue que celle de la fillette. Celle-ci se mit à rire. Balimako rit à son tour, découvrant de belles dents blanches, beaucoup plus blanches que celles de la fillette. Et c'est ainsi qu'ils devinrent amis.

La petite fille blanche apprit à Balimako des choses très savantes,
comme se moucher dans un carré d'étoffe au lieu d'utiliser ses doigts. En retour, il lui montra comment grimper le long d'un cocotier, comment fabriquer une ombrelle avec des palmes tressés. Ils devinrent un séparables.

Hélas! un jour , le bateau des hommes blancs reprit la mer, emportant la petite fille au collier de perles, au bracelet d'or et au ruban couleur ciel.
Du rivage, Balimako le regarda s'éloigner...
Il comprit que le bateau emportait non seulement la petite fille blanche, mais aussi sa joie. Il devint très triste .

Chaque jour, sa tristesse le ramenait sur le rivage pour revoir l'endroit ou le bateau avait disparut. Il était si malheureux qu'il finit par se persuader que le navire reviendrait. Pour l'apercevoir plus tôt, il grimpa sur le cocotier.

N'ayant rien vu, le lendemain, il grimpa sur un cocotier un peu plus haut, le troisième jour, sur un cocotier plus haut encore. Ainsi, chaque jour, il chercha un arbre plus grand.

Le centième jour, il ne restait plus dans toute l'île qu'un seul arbre sur lequel il n'était pas monté. Celui-là était si haut que personne n'avait pu atteindre la cime...

<< Ne monte pas là-haut, Balimako, lui dit une voix raisonnable, le vent te secouera et tu tomberas comme une noix mûre.

_ Je veux revoir la grande pirogue des hommes blancs, répondit simplement Balimako. Je monterai sur ce cocotier.

_ Tu sais bien qu'aucun homme noir n'a jamais pu atteindre le bouquet de son feuillage!

_ Je suis léger comme un bengali, je saurai bien parvenir jusqu'aux palmes...>>

Balimako commença à grimper sur le cocotier. Les écailles du tronc lui servaient de marches; il s'élevait lentement, gracieusement. Il fut bientôt si haut dans le ciel que, d'en bas, il n'apparaissait plus que comme un point noir.

De temps à autre, il s'arrêtait pour souffler:
Enfin, l'immense bouquet de palmes apparut juste au-dessus de lui, presque à sa portée.

Balimako était maintenant plus haut que tous les arbres de l'île.
Se cramponnant d'une main à l'arbre, il porta l'autre au-dessus ses yeux et tendit son regard vers l'endroit ou le ciel et la terre se rejoignait. Son coeur battait si fort que, certainement, le cocotier devait en être ébranlé. Soudain, un léger bruit courut dans les palmes comme un frisson . C'était le vent qui se levait, le terrible vent qui vient du large. Le cocotier commença à s'incliner.
Balimako se cramponna solidement au tronc.

Le vent s'enfla, l'arbre se pencha d'un coté à l'autre dans un immense balancement. De toutes ses forces, Balimako résistait. Soudain, un cri perçant déchira le ciel. Le petit noir venait de lâcher prise. Ses bras s'agitèrent, puis son corps d'ébène tournoya dans le vide pour venir s'écraser au pied de l'arbre.

Quand on releva Balimako, son coeur ne battait plus

Mais sur son visage fleurissait un sourire radieux ; peut être, de là-haut, avait-il aperçu la grande voile du vaisseau des hommes blancs.


Paul-Jacques BONZON

ÇáÔÑíÝ ÇáÓáÇæí 2013-02-24 18:37

ÑÏ: Balimako
 
Quand on releva Balimako, son coeur ne battait plus



ÇáÔÑíÝ ÇáÓáÇæí 2013-02-24 18:37

ÑÏ: Balimako
 

a.khouya 2013-11-27 20:48

ÑÏ: Balimako
 
Ce texte Balimako me rappelle mon enfance quand j'étais au CM2.Notre instituteur nous a demandé de l'apprendre par coeur ainsi que La chevre de Monsieur Seguin. C'était vraiment un livre de qualité/bien lire et comprendre de Tranchar/

houmidi59 2013-11-28 05:54

ÑÏ: Balimako
 
Tous ceux ou celles de ma génération ont appris le français c'est grâce à la méthode de Tranchard .Cette méthode magnifique qui proposait de jolis textes très significatifs .comme l'a déjà mentionné mr A.Khouya on les apprenait par cœur .J'ajoute aussi qu'on était tenu de mémoriser tous les mots difficiles
Balimako , comme celles de la chèvre de monsieur Seguin , les moutons de Panurge , Tom Bilibi et les brigands et Espérantos va au marché sont toujours gravées dans ma mémoire après plus de 45 ans.
Merci mon ami Slaoui pour nous avoir permis de revivre ces moments de nostalgie
.

tanmirt 2013-11-28 12:34

ÑÏ: Balimako
 
merci bien pour ces souvenirs http://www.brin-web.info/wp-content/...erciement1.jpginoubliables

ÇáÔÑíÝ ÇáÓáÇæí 2013-11-28 18:48

ÑÏ: Balimako
 
ÐßÑíÇÊ ÌãíáÉ ãä ÇáÒãä ÇáÌãíá
ÔßÑÇ áãÑæÑß ÇáÌãíá æ ÇáÑÇÞí ÅÎæÊí ÇáßÑÇã

ÎÇÏã ÇáãäÊÏì 2014-03-20 21:10

ÑÏ: Balimako
 
*************************
ÔßÑÇ ÌÒíáÇ áß Úáì ãÇ ÊÝÖáÊ ÈÇäÊÞÇÆå æ ÊÞÏíãå áäÇ
ÊÞÏíÑí ÇáÃÎæí

Merci infiniment
***********************************

ÎÇÏã ÇáãäÊÏì 2014-03-20 21:15

ÑÏ: Balimako
 
Espérantos va au marché



(Espérantos vit dans un village d'Afrique. Un jour, on lui donne un petit chien. Espérantos le met dans pot et l'apporte à la maison).

1. « Qu'apportes-tu dans ce pot? Demanda la mère.
__ Un petit chien, maman », répondit Espérantos.
Et il ouvrit le pot. Mais le pauvre petit chien était presque mort.
« Misère de moi ! s'écria la femme… Ecoute-moi bien, roi des nigauds; un chien ne s'enferme pas dans un pot. Quand on te donne un chien, tu lui attaches une corde autour de cou, puis tu prends l'autre bout de la corde et tu reviens à la maison en disant : « Viens ! Viens ! » et en sifflant comme ça : « Ou-itt ! Ou-itt ! » As-tu copris ?
__ Oh oui ! Maman.
__ Et bien, Tâche d'en faire ton profit la prochaine foi. »
2. Deux jours plus tard, Espérantos alla chercher un gigot de chevreau. Il n'oublia pas d'emporter uns corde. Dès que le boucher l'eut servi, il attacha un bout de la corde au gigot, prit l'autre bout et revient à la maison en disant : « Vient ! Vient ! » et en sifflant comme ça : « Ou-itt ! Ou-itt ! »http://3.bp.blogspot.com/_HkeJqOv7N2...69Y/s320/3.JPG
3. Or, les chiens qui étaient sur la place du Marché l'entendirent appeler et siffler. Croyant que leur maître était par là, ils arrivèrent tous au grand trot, puis, attirés par la bonne odeur de la viande, ils coururent derrière Espérantos et dévorèrent le gigot, ne laissant que l'os et quelques débris de chair.

4. Quand le gamin arriva chez lui, traînant l'os au bout de sa ficelle, sa mère ne lui dit rien… Et l'histoire ne raconte pas ce qu'elle fit. Mais vous le devinez peut-être,et je vous souhaite de n'être pas souvent reçu comme Espérantos fut reçu ce jour-là .


DAVESNE et GOUIN

Contes da la Brousse et de la forêt

ÎÇÏã ÇáãäÊÏì 2014-03-20 21:18

ÑÏ: Balimako
 
Les mots
Un nigaud : Un garçon as bien malin, assez sot, qui comprend tout de travers et qui se laisse attraper facilement.
Tâche d'en faire ton profit : Arrange-toi pour retenir la leçon, pour ne pas l'oublier.
Un gigot : La cuisse d'un animal. Le boucher vend des gigots de mouton.
Le chevreau : C'est le petit de la chèvre.
Au grand trot : En trottant vite. Au trot, le cheval court en faisant de petits pas rapides, et en avançant ses pattes de devant l'une après l'autre. Au galop, il court très vite, les deux pattes de devant avancent en même temps.
Des débris : Ce qui reste de quelque chose qui a été démoli, cassé, déchiré en plusieurs morceaux.
Contrôle
1. Qu'a fait Espérantos pour porter le petit chien chez lui ?
Pourquoi, lorsque Espérantos arrive, le petit chien est-il presque mort ?
Que lui dit sa maman ? Elle lui donne plusieurs conseils sur la façon de ramener le chien à la maison. Quels sont ces conseil ?


2. Espérantos part faire une commission. Que va-t-il chercher ?
Des la deuxième phrase, nous devinons qu'il va faire une sottise. Pourquoi ?
Comment ramène-t-il son gigot ?


3. Pourquoi tous les chiens accourent-ils ? (Il y a deux raisons : trouvez-les).
Que font-ils ? Que ramène Espérantos chez lui ? A-t-il bien fait sa commission ?


4. Est-ce que sa maman est contente ?
Lui faite elle des reproches ? Avez-vous deviné ce qu'a fait la maman ?

ÎÇÏã ÇáãäÊÏì 2014-03-20 21:21

ÑÏ: Balimako
 
Le pique-nique


Le pique-nique

(Colin et ses trois sœurs sont allés passer les vacances chez leur grand-père. Le grand-père possède un âne, que les enfants ont appelé Albert le Bon).



1.__



J'aimerais aller faire uhttp://1.bp.blogspot.com/_HkeJqOv7N2...-+2enfants.jpg

n pique-nique avec Albert, dit Colin.
__ Demandons à grand-papa, dit Péronelle…
__ Quoi ? Quoi ? Emmener Albert en pique-nique ? Certainement pas. Je ne veux pas que cette pauvre bête soit traînée comme un chien en laisse…


2. Un moment après, Colin dit à ses sœurs :
__ Ecoutez, les filles, est-ce que nous prenons quand même Albert ?
__ Jouons à pile ou face pour savoir, proposa Jacqueline.
__ Face : nous prenons l'âne. Pile : nous ne le prenons pas.
Et Colin joua. C'était : nous prenons l'âne… Et ils coururent à l'écurie…


3. Mais comment sortir Albert sur route ? Il fallait prendre le chemin à pavés rounds qui passe la fenêtre où grand-père lit son journal.
__ Portons Albert, dit Colin.
__ Oui, hurlèrent-ils. Un bon point pour Colin !
__ Mais s'il brait ! Jacqueline.
__ Nous lui attacherons la bouche avec le jupon de flanelle de Colette,dit Colin…
Ce qui fut aussitôt.


4. Puis Colin et Michèle prirent chacun une patte de devant, Péronelle et Jacqueline une patte de derrière.
__ Soulevez-le quand je dirais, dit Péronelle… Une, deux, trois…
__ Il doit peser une tonne ! dit Colin.
Peinant, haletant, titubant, ils avançaient pouce par pouce. Ils approchaient de la fenêtre quand, brusquement, ouvrant tout grand les mâchoires et arrachant la couture du jupon de flanelle, Albert le Bon se mit à braire.


5. La fenêtre s'ouvrit aussitôt et la tête du grand-papa sortit, le visage tout rouge… Les enfants mirent Albert par terre, redressèrent leur dos douloureux, attendant une punition.
__ Rapportez cet âne d’où il est venu ! dit grand-père !... Je vous surveille.
Et les quatre enfants tout penauds emportèrent Albert qui ne cessait de braire.


ELSABETH GOUDGE,
La marmite aux pièces d'or.
(Plon, édit)

ÎÇÏã ÇáãäÊÏì 2014-03-20 21:25

ÑÏ: Balimako
 
Les mots
Faire un pique-nique : Aller manger sur l'herbe, à la campagne.
La laisse : La corde qu'on attache au collier des chiens.
Braire : Tous les animaux ont des cris différents. Le chien aboie, le mouton bêle, l'âne brait. Et la vache ? Et le cheval ?
Un jupon de flanelle : Les petites filles portent un jupon sous leur jupe. La flanelle est une étoffe légère, mais chaude.
Haleter :Respirer très vite, comme un chien qui vient de courir.
Tituber : Marcher de travers, en manquant de tomber à chaque pas.
Douloureux : Qui fait mal. Douloureux vient de douleur.
Rapporter : Le grand-père a bien dit : rapporter et non ramener. Quelle est la différence ?
Bégayer : Parler en répétant plusieurs fois certaines syllabes a du dire : « quoi …le…le...le porter ? »
Penauds : Tout honteux et bien ennuyés.
Contrôle
1. Avec qui les enfants veulent-ils aller pique-nique ?
Pourquoi Péronelle veut-elle demander l'autorisation à grand-père est-il étonné de la demande de enfants ?
Accepte-t-il ? Pourquoi ?

2. est-ce que Colin a envie de désobéir au grand-père ?
Comment vont-ils faire pour se décider ?

3. pourquoi les enfants décident-ils de porter Albert ? Que pourrait-il se passer s'ils ne le portaient pas ?
Pourquoi veulent-ils lui attacher la bouche ?
Avec quoi le font-ils ?

4. Comment font les enfants pour soulever l'âne ?
Peuvent-ils le soulever facilement ?
Réussissent-ils à le faire avancer ?
Est-ce que le jupon de flanelle était solide ?

5. Comment est le visage de grand-père ? Pourquoi ?
Que doivent faire les enfants ? Sont-ils punis ?
ont-ils punis

ÎÇÏã ÇáãäÊÏì 2014-03-20 21:26

ÑÏ: Balimako
 

ÎÇÏã ÇáãäÊÏì 2014-03-20 21:30

ÑÏ: Balimako
 
http://bienlire.blogspot.com/

ÎÇÏã ÇáãäÊÏì 2014-03-20 21:46

ÑÏ: Balimako
 
http://pmcdn.priceminister.com/photo/431067594.jpg

ÇáÔÑíÝ ÇáÓáÇæí 2014-03-21 07:05

ÑÏ: Balimako
 
äÕæÕ ÑÇÆÚÉ ÌãíáÉ ãä ÇáÒãä ÇáÑÇÆÚ ÇáÌãíá
ÈÇÑß Çááå Ýíß ÃÎí ÇáÝÇÖá ÎÇÏã ÇáãäÊÏì
æ ÔßÑÇ ÌÒíáÇÇÇÇÇÇÇÇÇÇ Úáì ÇáãÌåæÏÇÊ ÇáÌÈøÇÑÉ æ ÇáåÇÏÝÉ

ÎÇÏã ÇáãäÊÏì 2014-03-21 07:16

ÑÏ: Balimako
 
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ÃÎí ÇáÝÇÕá ÇáØíÈ:
♥ÇáÔÑíÝ ÇáÓáÇæí♥


ÊÔÑÝÊ ÈÅØáÇáÊß ÇáÈåíÉ¡ æ ÈãÑæÑß ÇáßÑíã¡ æ ÈÑÏß ÇáØíÈ
ßÚÇÏÊß...
ÊÞÈá ãäí ÃÛáì ÊÔßÑÇÊí ÇááÇãäÊåíÉ
æ ÏãÊ ÈæÏ ßÈíÑ
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ÇáÔÑíÝ ÇáÓáÇæí 2014-03-22 10:34

ÑÏ: Balimako
 
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ÇáÓÇÚÉ ÇáÂä 15:25

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