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ÝÇØãÉ ÇáÒåÑÇÁ 2012-11-22 21:32

Camara Laye:L'Enfant noir
 
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Camara Laye et son chef-d’œuvre
L'Enfant noir



Camara Laye est un écrivain guinéen d'expression française.o

Né à Kouroussa,Haute-Guinée , le 01/01/1928
Mort(e) à : Dakar , le 04/02/1980.o

Après des études à l'école française, Camara Laye part à Conakry, la capitale, poursuivre sa scolarité. Titulaire d'un CAP de mécanicien, il tente, sans succès, de devenir ingénieur en France.o


C'est alors que Camara Laye, qui traverse une période de désarroi, publie L'enfant noir, son premier roman, en 1953 et, un an plus tard, Le regard du roi.o


En 1956, à l'époque où la Guinée s'apprête à devenir indépendante, il retourne à Conakry et, jusqu'en 1963, occupe des fonctions importantes au ministère de l'information, avant de s'exiler définitivement au Sénégal devant la dérive dictatoriale du régime d'Ahmed Sékou Touré qu'il dénoncera en 1966 dans Dramouss, son dernier roman.o


Il est également l'auteur du Maître de la parole, un recueil de contes griots qui retracent la genèse du Mali
. o
http://www.gifsmaniac.com/gifs-anime...-livres-52.gifA suivre


ÝÇØãÉ ÇáÒåÑÇÁ 2012-11-22 21:36

ÑÏ: Camara Laye:L'Enfant noir
 

L'Afrique Occidentale Françaisehttp://www.gifsmaniac.com/gifs-anime...-livres-60.gif
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L’AOF s’étendait sur la zone sahélienne de l’empire colonial français et fédérait huit états couvrant un territoire allant du Mali au Sénégal et de la Mauritanie à la Côte d’ivoire et au centre géographique duquel se trouve Bamako.
Bref, 25 millions d’habitants sur plus de 4 600 000 km2, essentiellement désertiques, dirigé de Dakar par un administrateur colonial.
C’est dans ce contexte administratif que le jeune Camara Laye grandit dans un petit village de Haute Guinée sur le fleuve Niger, qu’il fut détecté à l’école, qu’on le poussa à faire ses classes à Conakry et à qui l’on proposa enfin une bourse pour achever ses études en métropole.
Comme quoi la méritocratie pouvait aussi exister au fin fond de l’empire colonial.

http://www.gifsmaniac.com/gifs-anime...-livres-20.gifA suivre

ÝÇØãÉ ÇáÒåÑÇÁ 2012-11-22 21:47

ÑÏ: Camara Laye:L'Enfant noir
 
L’enfant noir
de Camara Laye


Un véritable classique de la littérature francophone africaine.
Certains d’entre vous ont peut-être lu ce livre durant leurs années scolaires. Passionnés, ils se sont peut-être même pris au jeu de la narration de ces souvenirs véritablement exotiques.
Ce livre est celui d’un homme mûr qui se penche, à travers le temps et l’espace, sur son passé.
Tout commence dans son petit village où, vu par les yeux d’un gamin de cinq ans, la vie traditionnelle se déroule avec bonheur entre sa mère, son père forgeron, sa grand-mère, sa famille et ses amis.
Le récit se termine, un plan de Paris en poche, dans l’avion qui l'emmène en France et qui l’éloigne durablement de ses proches clôturant ainsi définitivement son enfance.
Ce récit est passionnant car il plonge son lecteur dans la vie d’un village africain des années 1930, probablement bien éloignée de ce qu’elle est aujourd’hui.
Les différentes étapes de la vie d’un enfant y sont décrites fidèlement, le point culminant étant celle de la circoncision, véritable entrée dans le monde des adultes.
Ces descriptions fidèles font de ce livre un témoignage unique sur une Afrique sahélienne imprégnée d’un Islam bien particulier car mâtiné d’animisme que l’on découvre à travers un mystérieux petit serpent noir ou par des relations particulières avec les crocodiles.
C’est enfin une description du monde de l’enfance qui n’est pas sans similitude avec ce que l’on peut vivre sous d’autres latitudes. En cela, ce livre touche à l’universel, chacun pouvant se retrouver dans le portrait de cet enfant quand il narre ses relations avec sa grand-mère, ses oncles, ses amis, les « grands » à l’école, son premier amour...
Le style de l’auteur, direct, vivant et alerte, en fait un ouvrage facilement accessible qui n’intéressera pas que les passionnés d’Afrique. Indispensable à qui aime la littérature en général, L’enfant noir mérite bien un succès qui ne se dément pas depuis sa parution en 1953.

bonnehttp://mariecha.m.a.pic.centerblog.net/2870a796.giflecture



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ÝÇØãÉ ÇáÒåÑÇÁ 2012-11-22 21:56

ÑÏ: Camara Laye:L'Enfant noir
 
L'enfant noir de Camara Laye
Extraits

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ÇÞÊÈÇÓ:


A la nuit tombante, mon oncle Lansana rentrait des champs. Il m’accueillait à sa manière, qui était timide. Il parlait peu. A travailler dans les champs à la longueur de la journée, on devient facilement silencieux; on remue toutes sortes de pensées, on en fait le tour et interminablement on recommence, car les pensées ne se laissent jamais tout à fait pénétrer; ce mutisme des choses, des raisons profondes des choses, conduit au silence; mais il suffit que ces choses aient été évoquées et leur impénétrabilité reconnue, il en demeure un reflet dans les yeux: le regard de mon oncle Lansana était singulièrement perçant, lorsqu’il se posait; de fait, il se posait peu: il demeurait tout fixé sur ce rêve intérieur poursuivi sans fin sans les champs

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http://marieandree.m.a.pic.centerblog.net/bou110.gif
ÇÞÊÈÇÓ:



En décembre, tout est en fleur et tout sent bon; tout est jeune; le printemps semble s'unir à l'été, et la campagne, longtemps gorgée d'eau, longtemps accablée de nuées maussades, partout prend sa revanche, éclate; jamais le ciel n'est plus clair, plus resplendissant; les oiseaux chantent, ils sont ivres; la joie est partout, partout elle explose et dans chaque cœur retentit.


http://marieandree.m.a.pic.centerblog.net/bou110.gif
ÇÞÊÈÇÓ:

C'est cette année-là, cette première année-là puisque la précédente ne comptait plus, que je nouai amitié avec Marie.
Quand il m'arrive de penser à cette amitié, et j'y pense souvent, j'y rêve souvent - j'y rêve toujours ! -, il me semble qu'il n'y eu rien, dans le cours de ces années, qui la surpassât, rien, dans ces année d'exil, qui me tint le coeur plus au chaud. Et ce n'était pas, je l'ai dit, que je manquais d'affection ; mes tantes, mes oncles me portèrent alors une entière affection ; mais j'étais dans cet âge où le cœur n'est satisfait qu'il n'ait trouvé un objet à chérir et ou il ne tolère de l'inventer qu'en l'absence de toute contrainte, hormis la sienne, plus puissante, plus impérieuse que toutes. Mais n'est-on pas toujours un peu dans cet âge, n'est-on pas toujours un peu dévoré par cette fringale? Oui, a-t-on jamais le cœur vraiment paisible.



ÝÇØãÉ ÇáÒåÑÇÁ 2012-11-22 22:03

ÑÏ: Camara Laye:L'Enfant noir
 
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o" PORTEZ - VOUS BIEN SOYEZ HEUREUX !o "o



ÇáÓÇÚÉ ÇáÂä 17:15

ÌãíÚ ÇáãæÇÏ ÇáãäÔæÑÉ ÈÇáãæÞÚ ÊÚÈÑ Úä ÃÕÍÇÈåÇ ÝÞØ æáÇ ÊÚÈÑ ÈÃí Ôßá ãä ÇáÃÔßÇá Úä ÑÃí ÇáãæÞÚ æáÇ íÊÍãá Ãí ãÓÄæáíÉ ÚäåÇ

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